Au fur et à mesure que l’élection présidentielle approche, plus précisément le 29 avril 2012, les Maliens sont davantage éclairés sur celui qui présidera à leurs destinées à la suite du Président, Amadou Toumani Touré dont le mandat tend vers sa fin. La feuille de match n’est pas encore déroulée, mais tout porte à croire, en tout cas après la signature d’une alliance entre l’ADEMA et 20 partis politiques, le jeudi 26 janvier 2012, que l’histoire donnera raison aux prédicateurs d’une reprise des mannettes du pouvoir par le parti de l’abeille.
Cependant, l’avantage de l’ADEMA, à l’élection présidentielle de 2012, ne viendra pas seulement de cette signature d’alliance avec 20 partis politiques, mais aussi des résultats positifs enregistrés au cours de deux décennies de gestion du pouvoir et de participation à la gestion du pouvoir ; de la qualité du candidat, Dioncounda Traoré et des hommes qui animent la ruche ; du projet de société du parti ; et enfin, la belle exemple de démocratie que le parti à toujours fait montre.
Le sacre de Dioncounda ou le retour des choses à l’endroit réel
C’est un tournant décisif de la précampagne que le soutien de 20 partis politiques à la candidature de Dioncounda Traoré, porte drapeau de l’ADEMA-PASJ à l’élection présidentielle du 29 avril 2012.
Puisque c’est de lui qu’il s’agit, Dioncounda a des qualités et ressources personnelles. En effet, l’homme a toujours pu recoller les morceaux chaque fois que la ruche brisait. Il a beaucoup œuvré à la reconstitution de l’ADEMA originel, cette formation dont le premier mérite est d’avoir renversé Moussa Traoré, un des plus grands dictateurs du continent. C’est ce caractère qui a suffit aux observateurs politiques de surnommer l’enfant de Nara « le Rassembleur ». Et au regard de la situation qui prévaut au Mali, nombreux sont les citoyens qui estiment que c’est un « Rassembleur » comme Dioncounda Traoré que notre pays a besoin.
N’est-il pas temps, pour ceux qui reprochent à Dioncounda l’absence de charisme, de trouver d’autres arguments. Le candidat de l’ADEMA est, en effet, dans les conditions autrement plus périlleuses que celles d’aujourd’hui, une illustre figure de l’opposition qui a connu la prison, la torture, les brimades sous la dictature militaire, puis, avec l’avènement de la démocratie, ancien ministre des Affaires Etrangères, ancien ministre de la Défense, président de l’ADEMA qui est resté le plus longtemps à ce poste et, aujourd’hui, président de l’Assemblée Nationale. Si on l’a trouvé apte à occuper toutes ces fonctions, il est difficile si non impossible de soutenir aujourd’hui qu’il ne le serait pas pour la magistrature suprême.
L’ADEMA-PASJ, un bel exemple de démocratie
En procédant à l’organisation des primaires pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, la ruche montre un bel exemple de démocratie interne où rien n’est joué d’avance et que chaque militant est soumis à la même règle de travail, de légitimité et de représentativité. Cela veut dire que tout militant du parti peut être candidat, comme dans les grandes démocraties.
Dans les autres formations, (RPM, URD, CNID, SADI, PARENA et autres pointures), l’on ne s’interroge pas beaucoup. Parce que le candidat est presque toujours celui à qui tout le monde pense. Il s’agit généralement du président du parti. Ce concept de « candidat naturel » qui est encore de rigueur dans ces formations politiques est considéré par nombre de nos citoyens comme l’un des défis majeurs pour parfaire notre démocratie.
En attendant, les uns et les autres doivent savoir que, lors de l’élection présidentielle de 2012, le choix se fera de manière plus objective en fonction, entre autres, du projet de société, des acquis des partis politiques et la qualité des hommes qui animent ces partis.
En somme, l’ADEMA-PASJ peut se targuer d’avoir tous ces critères.
Pour le projet de société du candidat Dioncounda Traoré, le meilleur d’ailleurs à cette élection présidentielle de 2012, nous y reviendront dans nos prochaines publications.
M. T