Le Collectif pour la défense pour la République (CDR) à travers la voix de son porte-parole, Mohamed Youssouf Bathily, a annoncé le jeudi 28 juin 2018, dans la grande salle du Carrefour des jeunes, son ralliement à la candidature de Soumaila Cissé pour l’élection présidentielle du 29 juillet. Cette décision est due à cause des trois critères que les délégués du collectif ont il y’a trois mois de cela, à savoir adhérer et avoir la capacité mettre en mettre en œuvre leur vision, mais aussi d’avoir une représentativité sur toute l’étendue territoire nationale.
La grande salle refusait du monde, ils étaient venus entendre la décision tant entendue par les uns et les autres. Selon Ras Bath, ils ont choisi Soumaila Cissé suivant les critères qu’ils ont déterminés lors des journées du 24 au 25 mars 2018, qui ont réunies les 480 délégués du CDR. Selon lui, ces critères se résumaient à trois conditions : avoir une adhésion du candidat à leur vision notamment à un niveau relativement très acceptable, que le candidat puissent disposer des capacités intellectuel, moral et l’aptitude à mettre en œuvre leur vision à travers sa connaissance de l’Etat, son expérience.
Le candidat ne devrait jamais avoir fait l’objet de poursuite, de condamnations pour des délits et des crimes et enfin que le candidat puisse disposer d’une capacité de représentativité sur toute l’étendue territoriale afin de faire triompher leur vision commune. Au dire de Ras Bath, ce sont ces trois critères qui ont prévalus après avoir entendu 7 des 8 candidats à choisir ou du moins à soutenir la candidature de Soumaila Cissé à l’élection présidentielle du 29 juillet.
Plus loin, il dira qu’ils ont adopté une démarche scientifique pour choisir un candidat parmi ces candidats. Ainsi, il dira qu’ils ont tous reçu le manifeste du CDR mais que c’est huit seulement qui ont voulu les recevoir afin d’échanger sur le contenu du manifeste. Selon lui, c’est Moussa Mara qui a été le premier à répondre avec des documents dans lequel ils ont une étude croisée du manifeste et le Projet de société. « Mais malheureusement ou heureusement quelques jours après, Mara même a déclaré qu’il n’est pas prêt à diriger le Mali, est allé ailleurs », a-t-il souligné.
Selon Ras Bath, les 7 autres restants étaient Aliou Badra Diallo de l’ADP-MALIBA, Choguel Kokala Maiga du MPR, Soumaila Cissé de l’URD, Housseini Amion Guindo de la CODEM, Modibo Sidibé des FARE AN KA WILI, Cheick Modibo Diarra du RPDM, et Mohamed Ali Bathily des APM.
Les membres du CDR ont adopté une démarche scientifique lors de ces rencontres et ont d’abord commencé à tenir compte de la forme notamment l’accueil, la tenue, l’ambiance, l’organisation de l’endroit où ils ont été reçu qui selon lui est indicateur de la capacité d’organisation du candidat parce qu’il s’agit du Président de la République.
Ils ont aussi étudié le fonds, entendu sur les solutions qu’ils avaient à leur proposer pour atteindre les résultats que préconise le manifeste. A en croire Ras Bath, après ces échanges, ils ont eu à trier les candidats, un document de notation leur a permis d’évaluer les points de convergences entre le manifeste du CDR et le projet de société du candidat.
Parlant de la forme de ces rencontres, il dira que Soumaila Cissé de l’Urd est arrivé en tête du peloton du fait qu’ils ont été accueilli par les responsables du parti en présence des secrétaires généraux du bureau exécutif national pour défendre point par point les sept secteurs du manifeste du CDR. En ce qui concerne le fond, il dira qu’ils ont évalué tous les documents des sept candidats notamment sur les accords, les désaccords et les convergences, mais que le manuel qui a été produit par l’URD répondrait plus que toutes les aspirations du CDR.
En ce sens, il a fait savoir que les points d’accord cochés l’Urd a validé 23 points d’accords qui n’était dans son programme, et qu’il y a 119 points d’accord de convergences dans le programme de l’Urd et le manifeste du Cdr ainsi que 4 points de désaccords. Au total, le manifeste du CDR contient 147 mesures et 119 étaient déjà dans le programme de l’Urd. « L’Urd répond au manifeste du CDR plus que tout le monde », a-t-il souligné.
Pour le deuxième critère, notamment que le candidat puisse disposer des capacités intellectuel, moral et l’aptitude à mettre en œuvre leur vision à travers sa connaissance de l’Etat, son expérience et qu’il n’a jamais fait l’objet de poursuite, des condamnations pour des délits et des crimes. Trois candidats se sont imposés à ce niveau et le choix n’a pas été du tout facile pour eux du fait de leurs connaissances de la nation, leurs capacités intellectuelles et leurs expériences de l’Etat et des institutions internationales.
Cependant, il a déclaré qu’en cela soumaila Cissé a été retenu du fait de sa connaissance de l’Etat intérieur et de son rapport avec les institutions sous régionales et internationales. En fin, en termes de représentativité des candidats sur toute l’étendue territoriale afin de faire triompher leur vision commune, Mohamed Youssouf Bathily, a dit que pour ce faire, ils ont été au ministère de l’Administration territoriale pour chercher un document de base et que le meilleur indicateur, c’est les dernières élections.
Se basant sur la synthèse des résultats complets du 20 novembre 2016. Ainsi, il a fait savoir qu’ils ont énuméré les candidats en fonction de ces résultats et qu’après le dépouillement l’Urd occupe la première place avec 1.729 conseillers dont 332 à Kayes, 280 à Koulikoro, 349 à Sikasso, 301 à Ségou, 2.52Mopti, 140 à Tombouctou, 38 à Gao et 37 à Bamako. « Au final, le candidat Soumaila Cissé de l’Urd est le candidat du Collectif pour la défense de la République », a précisé le porte-parole du CDR. Tout en ajoutant qu’il ne s’agit pas d’un soutien aveugle ni d’idéologie ou de vision.
Ousmane Baba Dramé
Le mercato électoral !!!!!!!!!!
Nous avons appelé les membres du cdr à un réveil de conscience car ras bath les utilisait pour ensuite les vendre au plus offrant. Et voilà c’est chose faite. Il y’a déjà beaucoup de grincement de dents partout. Le choix du voleur n’est pas du tout apprécier par les quelques moutons qui n’étaient pas réveillés. Ce choix au lieu d’être un apport pour le voleur lui sera très fatal. Les maliens sont dégoûtés par ras bath est ses moutons par leur manque de respect à tout le monde.
Pauvre Ras Bath, vous avez détruit votre mouvement qui donnait beaucoup d’espoir aux maliens et maliennes, comment avec toutes vos capacités d’analyse et de raisonnement vous vous mettiez à mettre vos fans sur la voie de Soumi? Soumi ne peut pas construire ce pays, il n’a ni la volonté, ni la capacité de bâtir ce pays totalement en lambeau depuis huit ans, mais, mais, mais très bientôt l’histoire nous donnera raison. Ce pays est dans un gouffre amer et ce n’est pas en chantant et en dansant qu’on peut le faire sortir de ce trou amer et désolant. Il faut travailler, travailler, travailler et travailler sans relâche et cette manière de faire ne plait à aucun malien et on se met à exprimer des élucubrations mensongères et sans fondement, comment avec de tel comportement nous viendrons à bout des maux qui rongent ce pays? Il faut faire une analyse profonde de la situation domaine par domaine (une analyse objective d’une situation objective) et de poser des diagnostics corrects et donner des solutions idoines à chaque cas. Qu’on le veule ou pas ce pays va se casser et nous mettrons plusieurs années avant de le rebâtir. Ras Bath vous aviez déçu tous les maliens sincères qui aimaient votre manière de faire, mais en se joignant à Soumi vous aviez poignardé ces maliens sincères qui vous aimaient trop.
Dès la fin de l’élection présidentielle de 2018, Soumi ferait exactement comme IBK en 2013 en gesticulant çà et là pour mettre en selle les hommes et les femmes les plus médiocres de l’histoire politico-administrative du Mali, ainsi nous irons en ondoyant et en louvoyant sans aucun cap dans un pilotage à vue et sans équivoque nous aboutirions aux résultats que nous voyons aujourd’hui avec le régime d’IBK. Nous sommes dans un tsunami sans issue, nous sommes fichu pour très longtemps.
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