L’élection présidentielle constitue un moyen privilégié d’alternance politique, de manière démocratique et pour celle de 2018, le peuple malien doit aller à recherche d’un homme ou d’une femme qui n’appartient pas nécessairement à un parti politique. -Maliweb.net-La possibilité d’alternance politique est nécess aire à la démocratie et au développement. A cet effet, les citoyens en général et singulièrement les jeunes doivent s’impliquer davantage dans le processus électoral et continuer à jouer un rôle important pendant et après ce processus afin d’exiger d’être pris en compte dans le processus décisionnel. Le peuple malien doit aller à la recherche d’un homme ou d’une femme qui n’appartient pas nécessairement à un parti politique, un rassembleur de toutes les sensibilités de la nation. On constate que depuis plus de vingt ans ce sont presque les mêmes qui gèrent les affaires publiques. Et le changement est possible. Par ailleurs, la démocratie s’exprime par des élections libres et ouvertes à tous les citoyens membres ou non-membres de partis politiques. On parle d’alternance lorsque des courants politiques différents appartenant à des partis ou des mouvements politiques se succèdent au pouvoir. Pour la bonne gouvernance, la pratique de la démocratie représentative et la lutte contre le népotisme et le clientélisme, il nous faut absolument renouveler le personnel politique, ce qui n’est pas forcément un renouvellement générationnel. Il nous faut une nouvelle génération d’hommes et des femmes pour mieux gérer les affaires publiques. Notre démocratie fonctionne très mal à cause d’un système de gouvernance corrompu et médiocre. Face à ce constat, le renouvellement du personnel dirigeant et des pratiques politiques s’impose à tous les niveaux. Le niveau d’implication politique et de participation électorale doit être élevé chez les jeunes, qui doivent occuper une place essentielle dans les compétitions électorales. Le renouvellement du personnel politique et le changement des mentalités s’imposent pour une recomposition politique. A travers ce renouvellement nécessaire, on transforme en profondeur les partis politiques classiques et redéfinit les nouvelles pratiques politiques. D’autre part, le problème du Mali dépend, en grande partie, de la prime à la médiocrité. Maintenant, il nous faut un autre leadership visionnaire, honnête et intègre pour répondre aux besoins de l’heure.
Moussa Danioko |