Le candidat de l’Union pour le Mali (UMA) dans le starting-block pour l’élection présidentielle du 29 juillet prochain est Me Mountaga Tall. Il affûte ses armes et entend ratisser large dans l’électorat. En tout cas, il veut convaincre par des éléments de réflexion de son projet de société. Ce programme tourne autour de 5 grands défis, notamment le challenge militaire et sécuritaire, celui politique et institutionnel. Les autres défis ont trait à l’économie et finances, au social mais aussi à l’éducation, à la jeunesse et l’emploi. Le porte-étendard de l’UMA promet la sécurité des personnes et des biens dans les villes et campagnes. Il estime que l’insécurité a atteint des proportions inquiétantes. « Par une politique rationnelle de traitement du mal à la racine, la diffusion de l’information saine, l’équipement et la motivation des forces de sécurité, nous devrions refaire du Mali, un havre de paix et de sécurité », a déclaré le président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID).
Il envisage aussi de gérer l’Armée sur la base des seuls principes républicains et militaires. «Les recrutements, nominations, avancements, mutations se feront sur mérite, sans aucune autre considération», a-t-il promis. A ce propos, il a prévu de mettre en place une structure de commandement respectant les règles de la hiérarchie, de la valeur, de la probité et pouvant rassurer les subordonnés. Ce qui requiert, selon lui, une redéfinition des objectifs et moyens d’action de la «Sécurité d’Etat» qui, devrait assurer la protection des intérêts économiques, financiers, industriels et stratégiques de l’Etat.
Par ailleurs, le leader politique promet d’associer tous les Maliens à la construction de notre patrimoine commun (le Mali), en ayant à l’idée que notre pays est et reste indivisible. A en croire Me Tall, il faut bannir définitivement l’exclusion politique dans nos mœurs et faire appel à toutes les compétences au sein des autres partis politiques, de la société civile et parmi la diaspora.
Par ailleurs, le candidat affirme sa volonté de renforcer le Parlement en mettant à la disposition des députés des locaux adéquats et des assistants parlementaires afin de leur permettre de légiférer en toute connaissance de cause.
Il envisage également d’approfondir la décentralisation en renforçant la régionalisation, l’intercommunalité, les responsabilités et moyens d’action des élus dans le strict respect des prérogatives des chefs de villages et des attributions des autorités administratives.
Me Tall a aussi promis d’assurer le perfectionnement des agents de l’Etat et une ouverture constante sur le monde moderne par la formation aux technologies de l’information et de la communication. Il entend encourager, sécuriser et rentabiliser les investissements de la diaspora malienne. « Nos compatriotes de l’extérieur injectent annuellement dans l’économie nationale plus d’argent que n’importe quel partenaire bilatéral ou multilatéral du pays. Ils feront mieux et plus, si leurs investissements sont sécurisés et productifs», a-t-il affirmé.
Le candidat Tall a aussi promis de renforcer l’implication des organisations professionnelles (Chambre de commerce et d’industrie du Mali et Chambre des mines du Mali etc….) à l’élaboration, discussion et application des règles régissant le commerce, l’industrie, l’artisanat et de façon générale le monde des affaires. Il veut également favoriser l’émergence de petites et moyennes entreprises, créatrices d’emplois et de richesses.
Le développement des cultures de contre-saison pour pérenniser les ressources des paysans et freiner l’exode rural est une ambition exprimée dans le projet de société du candidat. Il souhaite donner de l’eau potable à tous par une amélioration du réseau de distribution et baisser le coût de l’eau et veut s’inscrire dans une logique de gratuité de l’école. Il promet d’amener l’électricité partout à travers l’élargissement du réseau de distribution, la micro-génération, l’énergie solaire et la réduction du coût de l’électricité. Il s’engage aussi à faire des enseignants, des agents de promotion de valeurs républicaines, civiques et écologiques dans la formation des apprenants. Il a également émis le vœu de doter nos facultés et écoles de véritables bibliothèques physiques et virtuelles et entend aider et encourager les initiatives crédibles et créatrices d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Bembablin DOUMBIA
BIOGRAPHIE
Mountaga Tall est un docteur en droit de l’Université de Dakar et avocat à la cour. Né le 10 décembre 1956 à Ségou où il fit ses études fondamentales et secondaires. Après un baccalauréat en série «philo-langue», il s’inscrit à l’Université de Dakar où il décroche, en 1980, une maîtrise en droit international public. De 1981 à 1982, il passe un DEAG en droit public, un DEAE histoire du droit et un doctorat en droit.
En 1981, Mountaga Tall s’inscrit d’abord sur la liste du stage au Barreau de Dakar. Deux années plus tard, il se titularise au barreau du Mali et ouvre un cabinet d’avocat à Bamako. De 1983 à 2001, Me Tall occupera successivement les postes de secrétaire général de l’Association des avocats en fleur de notre pays et de l’Union des barreaux ouest africains (UBAO). S’y ajoutent les mandats de vice-président national de l’Association internationale des jeunes avocats, de secrétaire général de l’Ordre des avocats du Mali, de vice-président de l’Association des avocats de l’espace UEMOA et de parrain de la première promotion de la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université de Bamako. Me Tall fut aussi président de l’Association malienne d’études et de recherches juridiques (AMERJ), membre de l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH), président d’honneur de l’Association des diplômés, initiateurs et demandeurs d’emploi (ADIDE), président du Comité national d’initiative démocratique (CNID-Association).
En 1991, il devient le président du parti du Soleil levant (CNID-Faso Yiriwa Ton). Plus jeune candidat (malheureux) à la présidentielle de 1992, il sera néanmoins élu député à la première Assemblée nationale de la III è République. A l’hémicycle, il cumulera plusieurs fonctions : président du groupe parlementaire CNID, membre de la commission des lois constitutionnelles. Après le cafouillage électoral de 1997, il est membre du Collectif des partis politiques de l’opposition (COPPO) et coordonnateur du regroupement politique Espoir 2002. Il retrouve les bancs de l’Assemblée nationale en 2002 puis en 2007. Candidat à la présidentielle de 2013, il termine 10è sur 27 avant d’être battu lors des législatives à Ségou. Il fut récemment ministre de l’Economie numérique et de la Communication après avoir géré le portefeuille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le candidat de l’Union pour le Mali (UMA), est marié et père de 4 enfants.
L’option démocratique vécue au Mali serait un des systèmes politiques les plus dangereux pour une nation, conduirait à terme la dislocation du pays par l’individualisation outrancière des citoyens et de l’élite. Aujourd’hui le mensonge serait devenu une vertu. Le pays serait au bord d’une explosion du fait que chacun prétend être sans gêne, quitte à faire descendre le pays en enfer pour une raison d’affirmation sociale. La méchanceté, le mensonge, l’égoïsme, l’égocentrisme seraient le quotidien des prétentieux. Système jeté comme un os dans une meute de politiciens clandestins en mal d’éclore depuis la Bau le. Vivement une autre option après les élections.
Alors qu’ils ont rien réagit quand Léonarda de la communauté Rom a été expulsée
Sur Francetvinfo, Fathi Nasri de l’AFP bien évidemment…
nous parle de la plage de Zarzis en Tunisie qui serait “devenue le nouveau cimetière des migrants rejetés par la mer”…
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