Election présidentielle : Les péchés politiques de Soumaila Cissé

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Soumaila Cisse, leader de l'Union pour la République et la démocratie (URD), présent à la conférence de presse des candidats de l'opposition à la présidentielle, le 1er août 2018. © REUTERS/Luc Gnago

Une des erreurs commises que l’honorable Cissé est d’avoir ignoré tous les cadres de son parti pour se choisir comme directeur de campagne, TiébiléDramé, le président d’un autre parti, le PARENA

Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keita a rempilé pour un second et ultime quinquennat.  D’abord, au 1er tour du scrutin face à 24 prétendants, et au second tour, face à son challenger de 2013, non moins chef de file de l’opposition dite républicaine, Soumaila Cissé.

Si certains postulants au fauteuil de Koulouba ont été surpris par leur score des urnes au point que l’un d’eux se plaint de ne même pas bénéficier d’une seule voix dans le bureau où ils voté, d’autres, notamment essaient  autant qu’ils le peuvent de rester légalistes, républicaines en respectant les règles du jeu démocratique. Ce qui n’est pas le cas du candidat de ‘’Ensemble restaurons l’Espoir’’. Soumaila Cissé, se fonde sur des chiffres fabriqué par lui-même, et soutient mordicus qu’il a remporté le second tour du scrutin contre IBK.

Ainsi pour la deuxième fois de suite, Soumi champion mord la poussière devant Ibrahim Boubacar Keita. La Cour constitutionnelle  a confirmé avec quelques détails en dernier ressort, les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Administration territoriale et la Décentralisation. Son arrêt met fin au débat électoral, en tout cas pour tout républicain légaliste, respectueux des lois de son pays.

Annoncé comme l’un des grands favoris de la présidentielle passée, Soumaila Cissé, comme en 2013, a, une  fois de plus échoué au 2eme tour du scrutin face au même homme ; la troisième fois entre 2002 à aujourd’hui. Cet énième échec du président de l’URD fait de lui le recordman des postulants du fauteuil présidentiel.

Pourtant,  quelques mois avant l’annonce de l’organisation de la présidentielle, le chef de file de l’opposition était annoncé par bon nombres d’observateurs de la scène politique national comme le seul candidat susceptible de  succéder à l’actuel locataire de Koulouba. En l’absence de véritable baromètre, tel que le sondage, ces derniers se fondaient sur une possible capacité de Soumi de rassembler les partis de l’opposition, voire, les rassembler autour d’une seule candidature, la sienne.

Soumaila Cissé est le 1er opposant à bénéficier du statut de chef de file de l’opposition, avec un cabinet un et un budget de 500 millions de FCFA par an.

Ainsi  auréolé  d’un grand pouvoir pour  mieux  contrôler l’action  gouvernementale, le président de l’URD, avait de ce fait toutes les cartes pour battre n’importe quel autre candidat à la présidentielle, y compris Ibrahim Boubacar Keita.

Mais  au lieu de jouer ce rôle d’opposant, il consacra tout son temps à financer les manifestations des petits mouvements et autres associations d’humeurs. Une première carte grillée.

Le deuxième péché politique que l’honorable Cissé a commis est d’avoir ignoré tous les cadres de son parti pour se choisir  comme directeur de campagne, le président de parti (PARENA) TiébiléDramé. Celui-là même, en manque criard d’occupation, n’a fait que compter  les voyages présidentiels et écorché la réputation du Mali à l’extérieur, à travers sa première institution, le président de la République. On se rappelle que Soumaila Cissé, en choisissant TiébiléDramé, comme directeur de campagne espérait poursuivre le feuilleton de la révision de la Constitution avorté. Cet acte a beaucoup écorné son image sur la scène politique. L’acte qui a porté le coup de grâce à la présidence de Soumi a été le fait de s’allier avec certains oiseaux de mauvais augure.

Mohamed  Naman Keïta

 

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2 COMMENTAIRES

  1. “i certains postulants au fauteuil de Koulouba ont été surpris par leur score des urnes au point que l’un d’eux se plaint de ne même pas bénéficier d’une seule voix dans le bureau où ils voté, d’autres, notamment essaient autant qu’ils le peuvent de rester légalistes, républicaines en respectant les règles du jeu démocratique.”
    ALORS Mr. NAMAN, VOLER FAIT-IL PARTI DU JEU DEMOCRATIQUE ( l’un d’eux se plaint de ne même pas bénéficier d’une seule voix dans le bureau où ils voté)? OU T’ES UN ADEPTE DES ELECTIONS AU RABAIS, OU ENCORE D’UNE DEMOCRATIE “A L’AFRICAINE”?
    SE BATTRE POUR LA VERITE DES URNES, POUR LA JIUSTICE EST UN DEVOIR DE TOUTE PERSONNE DIGNE ET HONNETE.
    OU ON RETOURNE A AU PARTI UNIQUE,… OU

  2. SOUMAILA CISSE bel et bien politiquement est mort, Meme son titre de chef de file sera terminer le 18 -11 -2018 .

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