Ils sont nombreux à avoir disparu du paysage politique depuis les événements malheureux du 22 mars 2012. Les leaders politiques comme Hamed Diané Séméga du PDES, Soumaïla Cissé de l’URD, Cheick Boucadry Traoré de la CARE Afriki Lakuraya se sont plus ou moins éloignés de leurs concitoyens restés dans un bateau en plein milieu de la tempête. Cet éloignement n’impactera-t-il pas sur leur cote de popularité lors des prochaines joutes électorales?
En effet, l’ancien ministre de l’Equipement et des Transports sous le président ATT et président du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes), Hamed Diané Séméga a été une personnalité en vue pendant ces dix dernières années. Il vit en exil au Sénégal depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Même si en étant loin de Bamako, il partage la douleur du peuple malien, le leader du PDES aura du mal à convaincre l’électorat pour ce long abandon. Lorsqu’il annonçait dans une récente interview que son parti sera présent dans tous les scrutins à venir, on se rend compte que ce sera un lourd pari pour les ” ATT boys”.
A la question de savoir les raisons de cet éloignement du pays, Hamed Diané Séméga expliquait que, depuis le coup de force de l’année dernière et depuis son exil forcé, il s’était délibérément fixé une ligne de conduite qui est la retenue.
” En particulier, je me suis astreint à une obligation, celle de ne rien dire ou faire qui puisse gêner la résistance engagée par mes camarades et mes compatriotes restés au pays contre le putsch. Et surtout ne rien dire ou faire qui soit susceptible d’affaiblir le combat acharné mené par les forces politiques et sociales de notre pays pour imposer le retour à l’ordre constitutionnel démocratique voulu par les Maliens, à l’issue du référendum du 25 février 1992 “, avait-il expliqué.
Invité à donner sa lecture de la situation du Mali de l’après-putsch et sur les convulsions qu’il continue de vivre en cette période de transition, m Séméga dira que la période de transition politique que notre pays connaît aujourd’hui a été fortement émaillée de tentatives de remise en cause émanant de ceux qui se sont donné comme mission de récupérer à des fins politiciennes l’action menée par les mutins du 22 mars.
” Mais à l’instar de mes amis du Pdes et du Fdr, je garde espoir et confiance en l’avenir de notre pays. J’ai également confiance aux autorités de la transition qui ont la lourde et historique mission de gérer cette période difficile. Vous savez, le Mali est une grande nation qui a su triompher, tout au long de sa riche histoire, des adversités de tous ordres en préservant l’essentiel: le vouloir vivre en commun de ses fils, qu’ils soient civils ou militaires, du Nord ou du Sud. Notre pays traverse précisément l’un de ces moments critiques où une nation s’interroge sur son avenir, mais grâce à Dieu, à nos amis et grâce au génie propre de notre peuple, nous gagnerons la bataille de l’unité nationale et de la restauration de l’intégrité du territoire national. Aidés par leurs frères d’arme venus d’Afrique et de France, les soldats maliens se battent vaillamment et tombent sur le champ de l’honneur pour cette cause sacrée. J’adresse mes sincères condoléances aux familles durement éprouvées des victimes civiles et militaires de cette guerre injuste imposée à notre peuple” a-t-il déclaré.
Le leader du PDES a insisté sur la réconciliation nationale, au sein de la classe politique comme au sein de l’armée, et la reconstruction nationale, après les destructions causées par les terroristes.Mais, à l’analyse, on se demande comment cette réconciliation peut être amorcée avec les acteurs de la gouvernance passée en exil. En particulier, pour le PDES, le président Séméga est à l’extérieur du pays, le vice-président N’Diaye Bah est dans les mains de la justice, d’autres cadres comme les anciens ministres Mohamed El Moctar, Ahmadou Abdoulaye Diallo, Hamane Niang rasent les murs laissant les militants du parti dans l’incertitude.
Pour une formation politique qui a fortement participé à la gestion des affaires publiques, il est difficile que cette désertion du terrain ne joue défavorablement sur les résultats électoraux à venir. Dès lors, on ne peut que lancer un appel aux responsables politiques qui ont quitté le pays de signer rapidement leur retour au bercail, car la politique a simplement horreur du vide.
BRUNO DJITO SEGBEDJI
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Cet article est-il la réponse de ce journaliste, BRUNO DJITO SEGBEDJI, au démenti de la CARE sur son précédent article ? C’est plus que pathétique de sa part. Un vrai journaliste alimentaire.
……………..Le peuple a horreur des politiciens.
Avant de porter atteinte à l’honneur d’un Homme, il faut avoir des preuves à l’appui pour cela. Et nous défions n’importe qui, d’apporter ces preuves, elles n’existent pas. Semega a été un homme sérieux, honnête durant les 10 années, de travail, d’abnégation. Ceux qui ne savent pas, doivent se taire ! Un peu de dignité s’il vous plaît, le MALI en a vraiment besoin maintenant.
Il faut un peu respecter un les Maliens Semega n’a rien fait de bon pour le mali, Il faut a volé les Millards du pays pour creer des entreprises au sénégal. L’homme politique Malien n’a pas de Morale envers son peuple, son pays. Mais c’est la faute aux maliens par ce que le malien est sans fou de lui même, de son pays.
de plus Soumaila a été évavué pour des raisons sanitaires.
Monsieur le journaliste vous avez tord de classer Soumaila, Boucadry et Séméga dans le même bateau. La situation des 2 premiers est très différente de celle de Séméga. Soumaila, quoi qu’on dise n’a pas fui son pays. Boucadry non plus. Eux, je peux dire que ce sont de vrais politiciens.
Mais Séméga, s’il vous plait est un opportuniste. Il pense que ATT même mort peut le défendre. La simple de la logique veut que le fils sauve le père quant il est en danger ou quant il vieilli. Mais cet image ne colle pas à la peau de Séméga. L’homme qui a causé la perte de ATT en créant le PDS peut enfin entre au Mali, mais pour dire quoi ? Après la bataille, après la guerre. Il doit nous expliquer les sous qu’il a volé à l’Etat malien, les marché de complaisance qu’il a donné pour reprendre l’argent derrière. Où est la politique dans toutes les actes qu’il a posé. Je prei les journalistes maliens de posées les vraies questions aux politiques, les questions qui le dérangent. Ils ne sont pas des griots.
Personne n’est plus malien qu’eux ils sont libre de rentrer et sortire comme bon les sembles .
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