Les concurrents pour briquer la magistrature suprême sont désormais connus. Dans son arrêt N°2018-02/CC-EP du 04 juillet 2018 portant liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, la Cour constitutionnelle a retenu 24 postulants sur 30 candidatures reçues.
La Cour Constitutionnelle avait proclamé, le samedi dernier, la liste provisoire des candidats à l’élection du Président de la République du 29 juillet 2018. Elle avait retenu 17 candidatures sur 30 reçues. Rejetés en premier lieu pour plusieurs raisons dont le parrainage par des personnes dont le nom ne figure pas sur la liste officielle des conseillers communaux produite par le Ministère de l’Administration Territoriale.
Conformément à l’article 4 de la proclamation de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle : « Les contestations et réclamations éventuelles dirigées contre les candidatures doivent être déférées à la Cour constitutionnelle dans les vingt-quatre (24) heures qui suivent la présente proclamation », plusieurs candidats ont fait appel auprès de la cour.
Dans son arrêt N°2018-02/CC-EP du 04 juillet 2018 portant liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, les neuf sages ont repêché sept (7) candidats qui sont : Choguel Kokala Maïga (MPR), Harouna Sankaré (mouvement Harouna 2018), Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA (RpDM et de l’Alternance sauvons notre Mali, CMD 2018), Niankoro Yeah SAMAKE (PACP), Mamadou TRAORE (Indépendant), Hamadoun TOURE (Alliance Kayira), Mountaga Tall (CNID-FYT).
Au total 24 candidats ont été définitivement retenus pour le scrutin du 29 juillet 2018 par la Cour constitutionnelle.
Il s’agit de :
Après ses études, il est chargé de recherche au CNRS et enseigne les systèmes politiques du Tiers-Monde à l’Université de Paris Tolbiac. De retour au Mali, il devient conseiller technique principal du Fonds européen de développement (FED), chargé de la mise en œuvre du premier programme de micro-réalisations par la Communauté économique européenne au Mali. Il est ensuite directeur-représentant de Terre des Hommes France (TDHF), ONG française et internationale pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Président de l’Adéma-PASJ dont il se retire en 2001 pour fonder so propre parti, le Rassemblement pour le Mali. Candidat malheureux de ce parti à la présidentielle en 2002 et en 2007, il est élu Président de la République depuis le 4 septembre 2013. Auparavant, il a occupé les fonctions de Premier ministre de 1994 à 2000 et de président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007.
2-Aliou DIALLO : ADP-Maliba) : Aliou Boubacar Diallo, né le 18 novembre 1959 à Kayes, est un homme d’affaires et homme politique malien. Il est le président-directeur général de Wassoul’or, première tentative d’exploration et d’exploitation d’une mine d’or industrielle au Mali à capitaux essentiellement nationaux et de « Petroma Inc Canada », société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali.
Fils de cheminot, Aliou Diallo bénéficie après obtention de son baccalauréat passé au lycée technique de Bamako, d’une bourse qui lui permet d’étudier à la Faculté des sciences économiques, juridiques et politiques de Tunis (D.E.U.G Option économie, 1979 à 1981) puis à l’Université de Picardie en France pour obtenir une licence et une maitrise en économie et gestion financière (1982-1983)2.
En janvier 2013, il crée l’Alliance Démocratique pour la Paix – Maliba (ADP-Maliba), un parti politique qui se donne pour mission de « renouveler la politique » malienne par « la construction d’un Mali démocratique et prospère par l’économie sociale de marché, ce qui signifie que l’Etat garantit la liberté des activités économiques tout en créant un équilibre social. » ADP-Maliba est la troisième force politique parlementaire avec huit députés élus à l’Assemblée nationale.
3-Choguel Kokalla MAIGA : Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) : Ingénieur des télécommunications de profession, il est proche du Général Moussa Traoré, ancien président du Mali renversé par un coup d’Etat en mars 1991. Il a été membre de l’Union nationale des jeunes du Mali, association fondée par le régime dictatorial. En février 1997, il devient président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), parti politique se réclamant de Moussa Traoré.
Choguel Kokalla Maïga a été ministre de l’Industrie et du Commerce dans les gouvernements d’Ahmed Mohamed ag Hamani du 16 octobre 2002 au 28 avril 2004 et d’Ousmane Issoufi Maïga du 2 mai 2004 au 27 septembre 2007. En janvier 2008, il est nommé directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT) En janvier 2015, il fait son retour au gouvernement comme ministre de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication. Le 7 juillet 2016, à l’occasion d’un remaniement, il n’est cependant pas reconduit à son poste.
4-Harouna SANKARE : Mouvement Harouna 2018 : Seulement âgé d’une trentaine d’années, Harouna Sankaré est l’un des plus jeunes candidats à l’élection présidentielle. Guide spirituel, ambassadeur de la paix, non moins président du Mouvement pour l’Union des Maliens (M.U.M). Il est également maire de la commune rurale de Oenkoro, cercle de Bankass.
5-Housseini Amion GUINDO : Convergence pour le développement du Mali (CODEM) : Housseini Amion Guindo, dit « Poulo », est un homme politique malien né le 21 avril 1970 à Bandiagara. Il est élu député du cercle de Sikasso en 2005 et en 2010.
En 2011, il est désigné candidat du parti CODEM convergence pour le développement du Mali et de la coalition politique PUR (Partis Unis pour la République) à l’élection présidentielle malienne. Il fut ministre des Sports et ministre de l’Education Nationale. Il démissionne du gouvernement au mois de mai dernier pour se porter candidat à l’élection présidentielle.
6-Mamadou Oumar SIDIBE : Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO) : Mamadou Oumar Sidibé, né le 17 Mai 1967 à Bamako, est un homme d’État Malien, fonctionnaire haut gradé au sein de la douane malienne. Il est co-fondateur et président du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO) depuis sa création le 20 Mars 2013 jusqu’à nos jours.
Après des études en électronique et en informatique respectivement à l’Ecole Nationale d’Ingénieur (E.N.I) de Bamako et l’Institut Polytechnique de Vinnitsa en Ukraine, il sort ingénieur en informatique spécialité système complexe et réseaux d’ordinateurs et l’un des premiers au Mali. En 2000, il rejoint la fonction publique précisément à l’Institut Nationale des Statistiques, pour quitter une année plus tard et intégrer les rangs de la douane malienne pour devenir un de ses premiers fonctionnaires en Informatique où il fut l’un des pionniers de la modernisation vers les nouvelles technologies de cette entité publique.
Apolitique jusqu’en 2012, il est plébiscité par une jeunesse consciente soucieuse du développement de ce pays. En 2013, l’homme qu’on appelle affectueusement « Madou Dambétigui » crée le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali « PRVM-FASOKO », un parti politique de l’opposition. Alors qu’il reste inconnu du grand public, son parti fait son entrée à l’assemblée nationale lors des élections législatives. Les élections communales de 2016, propulse ainsi ce jeune parti modèle et ambitieux au rang de 8ème rang du classement des partis politiques sur l’échiquier national, faisant du PRVM FASOKO un parti populaire et de l’homme un acteur incontournable de la classe politique malienne jusque-là dominée par les acteurs traditionnels.
Mamadou Oumar SIDIBE est à date le Directeur Adjoint de l’Informatique et des Statistiques au niveau de la douane malienne. Président et Candidat de son parti PRVM FASOKO, il fut récemment réconforté dans sa démarche vers l’alternance par le soutien d’une centaine de partis politiques et d’associations dans un regroupement « CRP : Coalition pour le Renouveau Politique » qui l’ont désigné Porte-étendard de ladite Coalition pour l’élection présidentielle de juillet 2018 à venir.
Il est nommé ministre des Finances en 1993, ministre des Finances et du Commerce en 1994, de nouveau ministre des Finances en 1997 et ministre de l’Équipement, de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme en 2000 dans le gouvernement de Mandé Sidibé . En janvier 2002, il démissionne du gouvernement pour se consacrer à la préparation de l’élection présidentielle. Il est en effet investi par l’Adéma-PASJ comme candidat à la succession d’Alpha Oumar Konaré. Arrivé en deuxième position au premier tour, il est battu par Amadou Toumani Touré avec un peu moins de 35 % des voix.
Considérant avoir été lâché par le président Alpha Oumar Konaré, il quittera l’Adéma-PASJ avec une partie des militants pour fonder l’Union pour la république et la démocratie (URD) en juin 2003. Soumaïla Cissé a été président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 2004 à 2011. Deux fois finaliste, il fait partie des favoris au scrutin du 29 juillet 2018.
8-Dramane DEMBELE : Alliance pour le Redressement de la Démocratie au Mali (ARDEMA) : Dramane Dembélé est né à Ségou le 8 avril 1967. Il est marié et père de 3 enfants. Il obtient son baccalauréat (série Sciences exactes) au lycée de Ségou en 1988 puis rejoint l’École Nationale des Ingénieurs (ENI) de Bamako où il obtiendra son diplôme d’ingénieur géologue en 1993. Il obtient un certificat en gestion des ressources humaines en 2000, un certificat en gestion des finances pour responsable non financier en 2001 à l’Institut de Management d’Abidjan (IMA) et un Master II en Gestion de Projets en 2008 à l’ESTM. Militant syndical, il adhère à l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) où il est membre du bureau de coordination de 1991 à 1992.
Militant politique à l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) en tant que secrétaire général de la sous-section Adéma-PASJ de Faladié, district de Bamako. En 2005, il devient membre de la section Adema-PASJ de Ségou chargé des relations extérieures. En 2008, il est membre du comité exécutif de l’Adema-PASJ, secrétaire chargé des Mines et de l’Industrie. La même année, il est président et membre fondateur du réseau « Alternative pour un Mali Debout ». En janvier 2015, il est nommé ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat du gouvernement Keïta. Il a récemment crée Alliance pour le Redressement de la Démocratie au Mali pour briguer la magistrature suprême.
9-Moussa Sinko COULIBALY : Le général de brigade Moussa Sinko Coulibaly est né à Bamako le 14 juillet 1972. Il fut directeur de l’instruction de l’École de maintien de la paix .A la suite du putsch de 2012, il fut directeur de cabinet du Président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE). Il a occupé le poste de ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le Gouvernement Cheick Modibo Diarra. Le 3 décembre 2017, il démissionne de l’armée et se lance en politique en créant la plateforme pour le changement. Polyglotte, le colonel Moussa Sinko Coulibaly parle couramment bambara, français, anglais et possède des connaissances en allemand et russe.
10-Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA : Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM) : Cheick Modibo Diarra, né en 1952 à Nioro du Sahel, au Mali, est un astrophysicien et homme d’État malien, Premier ministre du 17 avril au 11 décembre 2012. Il est également citoyen américain1. Il est aujourd’hui président de Microsoft Afrique.
Organisateur du Forum mondial sur l’éducation à Dakar en avril 2000 et du Forum sur l’Afrique au Siège de l’Unesco en novembre 2001, Cheick Modibo Diarra est « ambassadeur de bonne volonté » pour cette même organisation.
Il a été le premier président de l’université virtuelle africaine basée au Kenya, un poste qu’il a quitté en 2005 pour cofonder l’Université numérique francophone mondiale.
Le 6 mars 2011, Cheick Modibo Diarra présente à Bamako la formation politique qu’il vient de créer en vue de l’élection présidentielle de 2012, le Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM). Les observateurs politiques lui donnent alors peu de chance de remporter le scrutin. Mais le putsch mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo peu avant l’élection change la donne politique.
Le 17 avril 2012, Cheick Modibo Diarra est nommé Premier ministre du Mali afin de mener un gouvernement d’union nationale de transition, rétablir l’intégrité du territoire malien, sortir le Mali des troubles insurrectionnels dans le Nord du pays et organiser des élections transparentes6. Le 25 avril, il forme son gouvernement. En août 2012, il forme un nouveau gouvernement d’union nationale.
Le 11 décembre 2012, il est arrêté par les putschistes du capitaine Amadou Haya Sanogo qui l’oblige à présenter sa démission. Le lendemain, le président Dioncounda Traoré nomme Diango Cissoko au poste de Premier ministre.
11-Niankoro Yeah SAMAKE : Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) : Il est né le 27 février 1969 à Ouélessébougou. Entrepreneur social et homme politique malien, il a été maire de sa commune rurale natale et premier vice-président de la Ligue des maires du Mali. Ancien directeur exécutif de la Daily Dose Foundation connue sous le nom actuel de la Fondation Mali Rising (MRF), il a créé sa propre Fondation Empower Mali. Président du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), il a été candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013. Il a été ambassadeur du Mali en Inde.
12-Modibo KONE : Mouvement Mali Kanu : Modibo Koné est né le 17 septembre 1958 sur les rives du fleuve Niger à Markala. Père de cinq enfants dont quatre garçons et une fille. Il servira dès 1984 à l’Office du Niger, en qualité d’Ingénieur d’étude à la Direction Générale et de responsable Gestion de l’eau et des travaux dans la zone de production de Molodo avec environ 5000 ha aménagés. Il fut PDG de la CMDT en 2016. Dès sa prise de fonction, en qualité de Président Directeur Général, il s’est préoccupé du sort des producteurs, de la qualité des intrants utilisés, de l’optimisation des rendements, du climat social en interne, de la modernisation des usines d’égrenage, de la transformation de la fibre malienne, de l’introduction de la cotonculture irriguée à l’Office du Niger, ainsi que de la diversification des partenariats techniques et financiers
13-Daba DIAWARA : Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS) : Daba Diawara est un homme politique malien, né le 15 août 1951 à Bamako (Mali).Il est le fils de Gabou Diawara, compagnon politique du premier président Modibo Keïta et ancien ministre. Il a suivi des études supérieures en droit public à Dakar (Sénégal) et à Paris où il obtient un doctorat d’État en droit public en 1987 à l’université de Paris I-Panthéon-Sorbonne.
Après ses études, il est administrateur civil dans la fonction publique. D’octobre 1988 à janvier 1991, il occupe les fonctions de secrétaire général du gouvernement. Après la chute du régime de Moussa Traoré, il est nommé le 5 avril 1991 ministre de la Fonction publique et du Travail dans le gouvernement de transition démocratique. En juin 1992, il redevient secrétaire général du gouvernement. Daba Diawara est expert au Centre d’analyse et de formulation de politiques de développement (CAFPD). Daba Diawara a milité au sein de l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA). En 1996, il est élu secrétaire politique du bureau politique national. En 1998, l’US-RDA se déchire entre deux fractions.
En septembre 2001, il fonde le Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS). Investi par ce nouveau parti à l’élection présidentielle de 2002, il obtient 1,1 % des voix au premier tour. Le 6 avril 2011 il est nommé ministre de la Réforme de l’État dans le gouvernement de Gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé
14-Mamadou DIARRA : (Mouvement Mali en Action) : Mamadou Igor Diarra est un ingénieur commercial. Diplôme obtenu à l’Ecole des hautes études commerciales de Liège en Belgique (HEC) en 1990, après un baccalauréat en sciences exactes passé au Lycée Askia Mohamed en 1985.
Banquier de carrière, le presque quinquagénaire (il a 49 ans) revient donc en terrain connu. Il fut, en effet, successivement ministre de l’Energie, des Mines et de l’Eau puis ministre de l’Energie et de l’Eau dans les gouvernements alors dirigés par Modibo Sidibé entre 2008 et 2011.Ces épisodes gouvernementaux viennent entrecouper une belle carrière dans les banques. Mamadou Igor Diarra y a, en effet, occupé d’importantes fonctions au sein de différents établissements bancaires. D’abord, représentant de la BDM-SA à Paris en 1991, il a gravi les échelons jusqu’à devenir, directeur général de la Banco Da Uniao (BDU-SA) en Guinée Bissau, d’où il a été appelé pour prendre la tête de la BIM-SA, alors proposée à la privatisation. Il conduit avec brio les négociations jusqu’à l’acquisition des actions majoritaires par le groupe bancaire marocain, Attijari Wafa Bank. C’était en 2008.
La réussite de cette mission délicate ayant bonifié son talent de négociateur, il est appelé à conduire les négociations de mobilisation des financements du barrage de Taoussa, dont les travaux ont été lancés en 2010. A sa sortie du gouvernement après le départ de Modibo Sidibé de la primature, Mamadou Igor Diarra retrouve le monde bancaire. Peu de temps après, il est nommé à la tête de la Bank of Africa par les administrateurs. Poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination à la tête du département des finances. Une carrière qu’il met entre parenthèse au profit d’une conquête du fauteuil présidentiel.
Mamadou Igor Diarra est marié et père de 6 enfants. Il aime le tennis, l’élevage, les films documentaires et la lecture.
15-Mohamed Ali BATHILY : Alliance pour le Mali (APM) : Me Bathily est un homme politique et juriste né le 30 mars 1952 à Bamako. Il fut successivement haut-magistrat, professeur de droit, directeur de cabinet pour trois ministres de la Justice, ambassadeur du Mali au Sénégal, puis avocat au barreau du Mali. En Septembre 2013, il est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Oumar Tatam Ly. Il prit ensuite en charge le ministère des Domaines de l’État et des Affaires Foncières en janvier 2015, dans le cadre du remaniement opéré suite à la nomination de Modibo Keita comme Premier Ministre. Après un nouveau remaniement ministériel, il prend la tête du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires foncières d’avril 2017 jusqu’à Décembre 2017. Il n’est pas reconduit dans le gouvernement du Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Marié, père de 5 enfants, Mohamed Ali Bathily a pour loisirs la lecture et le sport.
16- Mamadou TRAORE : (Parti union). Il est né le 13 juillet 1980 en Côte d’ivoire. Il est entrepreneur autodidacte qui a construit sa renommée dès son jeune âge à travers son abnégation au travail et sa loyauté. Il est le président du parti Union et promoteur d’une entreprise dans les domaines d’assainissement, bâtiment et des travaux publics (BTP).
17-Modibo SIDIBE : (Fare An Ka Wili): Modibo Sidibé, né le 7 septembre 1952 à Bamako, a suivi des études supérieures pendant lesquelles il a obtenu un brevet de parachutiste (1977), un brevet d’arme (1978), une maîtrise en droit public (1976, Perpignan en France), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences pénales et criminologie (1979 à Aix-en-Provence en France), un DEA en théorie politique (1983 à Reims en France), un doctorat en sciences pénales et criminologie (1983 à Aix-en-Provence), un diplôme de l’École nationale de police du Mali (1977), et un certificat de droit des conflits armés (1985 à San Remo en Italie).
Fonctionnaire de police, il a également travaillé pour le ministère de la Défense. En 1991, Modibo Sidibé, directeur de cabinet du ministre délégué à la Sécurité intérieure, est nommé directeur de cabinet d’Amadou Toumani Touré, président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), après la chute du régime de Moussa Traoré.
En avril 1993, il entre au gouvernement en tant que ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées. Il est reconduit à ce poste dans les gouvernements successifs jusqu’au 16 septembre 1997 quand il devient ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Le 9 juin 2002, après l’élection du président de la république Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé est nommé secrétaire général de la présidence de la République. Il occupe cette fonction jusqu’au 9 septembre 2007. Il est alors nommé Premier ministre.
Candidat à l’élection présidentielle d’avril 2012, il est arrêté le 22 mars 2012 lors d’un coup d’État mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré puis libéré le 27 mars.
18-Hamadoun TOURE : (Alliance Kayira) : Hamadoun Touré est le directeur exécutif et fondateur de Smart Africa, alliance stratégique au service du développement des TIC en Afrique. Il est le candidat de l’Alliance Kayira pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali.
Il est titulaire d’une maitrise d’ingénierie électrique de l’Institut technique de l’électronique et des télécommunications de Leningrad et d’un doctorat de l’Université d’électronique, de télécommunication et d’informatique de Moscou. Il parle couramment anglais, français, russe et espagnol.
Après quatre décennies au service de la diplomatie internationale et des TIC, Hamadoun Touré a souhaité mettre son expérience au service de son pays. Membre de l’Alliance Kayira officiellement lancée à Bamako le 30 décembre 2017, il est le candidat déclaré pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 de ce vaste mouvement politique qui ambitionne de fédérer différentes sensibilités de l’opposition au pouvoir en place.
Il a rejoint la Convention des bâtisseurs, lancée à Bamako le 31 mai 2018.
19- Modibo KADJOKE: (APM-Maliko): Modibo Kadjoké est un homme politique malien né en 1962 à Ségou (Mali). Titulaire d’une maîtrise en droit privé obtenue à l’École nationale d’administration (ENA) de Bamako, il a été successivement directeur du Fonds auto-renouvelable pour l’emploi (Fare) et directeur l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej).
Militant et responsable au Congrès national d’initiative démocratique (Cnid), Modibo Kadjoké a été nommé ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le Gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé le 6 avril 2011.
Pour des divergences de vision, il a démissionné du CNID-FYT en novembre 2013 pour créer son propre parti, Alliance pour le Mali (APM-Maliko).
20-Adama KANE : (mouvement FASO Kêwalé tous pour le Mali) : L’honorable Adama Kané est député élu à Barouéli. Expert-comptable et directeur associé de la société d’expertise comptable et d’audit. KANE & ASSOCIÉS – SA, Kané est né le âge 27 octobre 1964 à Ségou. Il est membre de l’ordre des Experts comptables et comptables agrées du Mali.
De 1978 à 1981, Kalifa Sanogo a été directeur général de l’IPR de Katibougou et de l’Institut Supérieur de Pédagogie Rurale et de Recherches Appliquées (ISPRA) de Katibougou assurant la formation 3e cycle. A partir de 1981, commence sa carrière de Grand Commis dans les cabinets ministériels du Mali. Ainsi, M. Sanogo fut Conseiller Technique puis Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Il était, notamment, le Superviseur des deux géants de l’agro-industrie du Mali, la CMDT et l’Office du Niger.
De 1987 à 1990, l’actuel Maire de Sikasso a été Conseiller technique spécial du Directeur Général des Eaux et Forêts, chargé des questions d’orientation générale de la politique forestière du Mali ; Coordonnateur malien du Programme d’appui à la foresterie du Mali (PAFOMA), financé par la Suisse. Et, récemment, il a assumé les responsabilités de Président Directeur Général (PDG) de la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT).
22-Madame Djénéba N’DIAYE : (Candidate indépendante) : Madame Kanté Diébou Ndiaye est une femme d’affaire qui a réussi dans un monde d’homme. Il est aisé de faire le parallèle avec le monde politique. Sa vision des candidats est limpide : dans l’espoir de gagner, ils seraient tous prêts à faire des ententes secrètes avec les chefs terroristes: « les hommes qui sont là comme candidats sont en train de faire des histoires. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes. Ils ne pensent pas au pays ». Elle pense, à juste titre, qu’aujourd’hui il n’y a pas de différences entre un homme et une femme, « Ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire ». J’ajoute dans cette brillante analyse, que les seules différences, barrières ou limitations sont celles que nous nous créons.
23- Oumar MARIKO : Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) : Oumar Mariko est un médecin et homme politique malien né le 4 février 1959 à Bafoulabé. Il est le fondateur et directeur de la clinique médicochirurgicale Mah Doumbia à Bamako. Depuis 1995, il est directeur général du réseau de radios privées Kayira.
En 1996, il fonde un parti politique, Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), en opposition au président Alpha Oumar Konaré. Il est le secrétaire général de ce parti clairement situé à gauche.
Mariko a participé à toutes les luttes sociales. Il a fait de la dictature sous Moussa Traoré et s’est représenté à plusieurs reprises sans succès à l’élection présidentielle. Il est connu pour son penchant pour les principales figures autoritaires de la gauche radicale internationale, comme Hugo Chávez.
24-Mountaga TALL : Comité National d’Initiative National-Fasso Yiriwa-ton (CNID-FYT) : Mountaga Tall est un homme politique malien né à Ségou (Mali) le 10 décembre 19561. Après l’école coranique et l’école primaire à Ségou, Mountaga Tall fait ses études secondaires au lycée Askia-Mohamed de Bamako. Il poursuit ses études supérieures en Droit à l’Université Cheick Anta Diop où il obtient une maîtrise en Droit Public interne, un Diplôme d’Études Approfondies Général (DEAG) en Droit International Public et un Diplôme d’Études Approfondies d’Enseignement (DEAE) en Histoire du Droit. Ainsi nanti d’un Doctorat, il prête le serment d’Avocat stagiaire et commence une riche carrière au Barreau.
Mountaga Tall est le fondateur du Comité National d’Initiative National (Association à but politique qui a été la première à demander ouvertement l’instauration du pluralisme démocratique au Mali. À ce titre, il a personnellement conduit les premières marches pour la démocratie au Mali.
Il a été député de 1992 à 1997 et faisait fonction de chef de l’opposition parlementaire. En 2007, il est réélu député de Ségou. Candidat à la présidence de l’Assemblée nationale face à Dioncounda Traoré. Il fut ministre de l’Enseignement Supérieur et de la de recherche Scientifique et ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement.
Après l’arrêt de la Cour constitutionnelle, les 24 prétendants au fauteuil présidentiel devront être autorisés à aller à la rencontre des électeurs.
Bonne chance aux candidats !
Y. Doumbia
C’est la victoire du président IBK qui se dessine car tous les signes l’indiquent. La difficulté de l’opposition de faire un consensus autour d’un candidat et la pluralité des tendances de l’alternance va diviser les électeurs des adeptes de l’alternance. Il y’ aura pas de deuxième tour car les maliens ont compris dans cette incapacité de l’opposition de parler d’une même voix est due que chacun se bat pour son intérêt personnel et non pour le bien du Mali comme ils le chantent tous.
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