Jouant intentionnellement et cyniquement à l’attentisme dans une indécision totale, Pr Dioncounda Traoré semble vouloir noyer son parti, l’ADEMA-PASJ dans le fleuve Djoliba au profit du président sortant, IBK.
maliweb.net – S’il ne se sent pas capable d’assumer les charges de candidat et éventuellement de président de la République, pourquoi le président intérimaire a toujours claironné qu’il ne sera jamais ancien militant du parti de l’abeille solitaire. Pourquoi a-t-il continué à fréquenter si assidument le siège de Bamako-Coura s’il ne veut assumer aucune mission du parti ? Pourquoi n’a-t-il pas simplement quitté la scène publique mais a continué ses sorties pour parrainer et présider des manifestations sportives ?…
Résolument, Pr Dioncounda Traoré veut livrer le parti de l’abeille pieds et mains liés à son ami et cadet IBK. A quel prix ? Il joue à l’attentisme en n’acceptant ni ne rejetant pas publiquement le choix porté sur lui pour défendre les couleurs des abeilles dans la perspective de la présidentielle du 29 juillet prochain. Avec un certain cynisme, Pr Dioncounda Traoré veut attendre jusqu’au dernier moment avant de se rétracter définitivement en déclinant le privilège de son investiture. Le faisant, le vieux briscard de la politique malienne croit couper l’herbe sous les pieds de ses camarades pour les pousser à soutenir la candidature d’IBK. Or, tous savent que la majorité écrasante du parti rejette cette option et croit dur comme fer en une candidature interne aux couleurs des abeilles.
Dans une sortie virile lundi dernier, le candidat malheureux de 2013 du PASJ, l’ex-ministre Dramane Dembélé souligne avec force que : «L’ADEMA-PASJ désignera un candidat à l’interne même à un mois des élections ». Et de marteler qu’«un large front de militants ADEMA-PASJ désignera un candidat à l’interne même si nous serions à un mois des élections malgré le flou entretenu. Ça ne marchera pas!» C’est en ces termes que l’ancien ministre d’IBK et ancien candidat du parti de l’Abeille en 2013, Dramane Dembélé, s’est exprimé lundi soir dans un message sur sa page Facebook.
Il faut rappeler que le 9 avril dernier, le comité exécutif du parti de l’Abeille avait validé son choix à l’issue de l’appel à candidature lancé en février et qui a réuni 5 postulants dont l’ancien candidat à la présidentielle de 2013, Dramane Dembélé et l’ancien ministre et ex-conseiller spécial d’IBK, Moustapha Dicko. Une commission devait alors informer officiellement l’ancien président par intérim de la transition du choix porté sur lui et son investiture est prévue pour le 25 avril prochain. Mais, jusque-là, Pr Dioncounda Traoré semble tergiverser confiant aux uns qu’il « peut accepter cette mission du parti » et disant à d’autres qu’il « n’est candidat à rien ».
Or, le 11 avril dernier, des députés annonçaient que Dioucounda Traoré avait accepté le choix porté sur lui d’être candidat du parti pour la présidentielle du 29 juillet prochain. Contacté par un journaliste, le président du groupe parlementaire ADEMA-PASJ, Issa Togo avait presque jubilé : « J’ai toujours dit que l’Adema aura son candidat et a aujourd’hui son candidat ». Ces propos seront suivis par un post sur Facebook, indiquant « le président Dioncounda Traoré a accordé une audience ce mercredi 11 Avril 2018 aux Honorables Ahamada Soukouna, 4ème Vice-président du bureau de l’Assemblée Nationale et Issa Togo, Président du Groupe parlementaire Adema. L’entretien qui a eu lieu à son bureau à l’ACI 2000 a duré 3 heures d’horloge. Les Honorables et le Président ont échangé sur sa candidature au sein du parti. A l’issue des débats le président Dioncounda Traoré a accepté la mission qui lui sera confiée par les militants ».
Le lendemain, Pr. Dioncounda Traoré va démentir avoir accepté le choix porté sur sa personne pour aller à la conquête du palais de Koulouba « Je n’ai dit à personne que j’ai accepté d’être candidat. Tout ça est faux ». Conséquence, l’on se retrouve dans un flou savamment entretenu par Dioncounda et ses partisans du soutien à la candidature d’IBK pour démotiver les militants abeilles les plus engagés. Une sorte de crime de non franchise et de manque de courage politique que Dramane Dembélé et les autres veulent contrecarrer. Le peuvent-ils efficacement ? Là réside toute la question de la Ruche dans la perspective de la précampagne avant le 29 juillet, dont le doute de la faisabilité du scrutin n’est pas encore dissipé.
Boubou SIDIBE / maliweb.net
Le 25 Avril, l’ADEMA PASJ investira Son Excellence Dramane DEMBELE comme son candidat à l’élection présidentielle du 29 Juillet prochain et cela avec les bénédictions du Pr. Dioncounda TRAORE, Président d’honneur de l’ADEMA-PASJ et du Pr. Tiémoko SANGARE, Président de l’ADEMA-PASJ. Personne ne peut s’opposer à la volonté du tout puissant miséricordieux. Ensemble, nous vaincrons.
Nous avons tous assiste a la gouvernance de Dioncounda et a celle du President sortant.Dans le contexte de la politique actuelle et compte tenu des enjeux politiques auxquels le pays fait face,j’estime que Diongounda
pour le salut du pays doit etre candidat et toute la direction de l’ADEMA derriere lui pour prendre la direction du pays en main ferme.Un cabinet de premier plan ,un Premier Ministre clairvoyant et determine pour asseoir l’autorite de l’Etat,bafouee.Il faudrait qu’il actionne le processus politique la ou il l’avait laisse.L’integrite territoriale du Mali importe a toute l’Afrique de l’Ouest et de plus pres, aux pays du Sahel plus le Senegal et la Guinee.Le desarmement ,la demobilisation doivent etre mises en route avec les troupes du G5 renforcees par les soldats Senegalais et Guineens.Si l’autorite nationale flanche,il faut la renforcer par l’Autorite de la CEDEAO,sinon les decisions clefs seront prises a l’Exterieur,au detriment du bien du pays.J’estime que l’autorie etatique doit etre affermie.Ceux qui bravent l’autorite de l’Etat doivent prendre conscience du danger auquel ils s’exposent.Entre temps,Boubeye doit etre encourage.Et les forces combatantes contre les djihadistes et contre ceux qui bravent l’Etat Maliendoivent etre soutenues sans aucune hesitation.
Nous vivons les consequences de 25 ans de gestion par ces les memes personnes et pour quel resultat ?
Le malien est vraiment un cas !
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