Élection présidentielle du 29 juillet prochain : Le parti SADI renforce ses liens avec la presse

0
Le parti SADI lors d'une conférence de presse

Dans le but de sauvegarder et de renforcer ses liens avec la presse malienne en cette période pré-électorale, le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) a offert un dîner aux hommes de medias, le samedi 23 juin dernier. C’était à son siège à Badianbougou en commune I du District de Bamako.

En plus des hommes de medias, plusieurs membres et cadres du parti ont pris part à ce dîner venant des ligues, sections et sous-sections de la France et de l’intérieur du pays.

« Le but de ce dîner est surtout de renforcer nos liens avec la presse parce que notre pays traverse une période tumultueuse et les évènements à venir risquent d’être encore difficiles à déchiffrer. Beaucoup parmi vous ne voulaient pas entendre parler de SADI et d’Oumar Mariko. C’était le Satan en personne mais de plus en plus, à l’épreuve des faits, notre discours basé sur la vérité commence à émerger. Et cela pour nous est un grand espoir pour notre pays. Nous avons toujours parlé de nos valeurs ancestrales qui sont le courage, la solidarité, la vérité, l’honnêteté, l’humilité et le sens du partage. Nous vous remercions d’avoir répondu massivement à notre invitation », a expliqué Yéhiya Mahalmadane, secrétaire aux relations extérieures du parti SADI.

« Je suis heureux de vous voir ici très nombreux pour un parti aux conditions modestes. Nous avons senti un phénomène. Chaque fois que nous organisons des conférences de presse, ça se termine comme des conférences débats. C’est ce qui a suscité en nous, un réel intérêt pour dire qu’il faut qu’on partage davantage avec vous parce que s’il s’agit d’argent à vous donner, vous savez bien que nous ne sommes pas les plus nantis », a ajouté Dr Oumar Mariko, président du parti SADI. Avant d’indiquer qu’ils ont jugé nécessaire d’appeler leurs camarades peulhs à se joindre à ce dîner. Il s’agit d’un mouvement peulh pour la paix ainsi que quelques étudiants dogons et peulhs qui vivent, selon lui, une atmosphère très tendue pouvant se transformer en conflit sur la colline de Badalabougou.

« Nous avons fait une petite rencontre avec eux, pour essayer de ramener les uns et les autres à la raison pour qu’ensemble nous puissions identifier la cause de cette situation et nous donner la main pour bouter hors d’état de nuire, les esprits maléfiques qui sont en train de vouloir remettre les fondements de notre nation basés sur la diversité culturelle et ethnique. L’une de nos valeurs ancestrales auxquelles on devrait arriver, c’était de consolider cette unité inter-communautaire », a déclaré Oumar Mariko. Et d’ajouter: «Il est clair que si le parti SADI vous appelle à une cérémonie de dîner, ce n’est pas pour corrompre qui que ce soit parce que ce n’est pas facile de corrompre la presse malienne. Nous aimons les débats contradictoires, la seule chose qui est problématique pour nous, c’est quand on falsifie les faits. Mais analyser des situations et nous taper dessus fait partie de la règle du jeu. S’il n’y a pas ces débats contradictoires, on n’avance pas».

Dr Mariko a saisi l’occasion pour clarifier la position de son parti qui d’après lui, n’est membre d’aucune coalition pour la course pour Koulouba.

« Les gens se mettent ensemble pour une élection présidentielle alors qu’il n’y a pas un banc présidentiel, mais un fauteuil présidentiel pour reprendre Laurent Gbagbo. Les coalitions auxquelles nous assistons aujourd’hui, c’est que tout le monde se met ensemble avec une seule stratégie de faire partir Ibrahim Boubacar Keïta. Nous sommes d’accord qu’il faut le faire partir, mais nous pensons qu’il faut aller au-delà. Le parti SADI exige au pouvoir de respecter la liberté d’expression, de mouvement, d’union et la tenue correcte des élections. Ce que nous voulons, ce ne sont pas des coalitions des têtes de partis, mais atteindre le cœur et la raison des Maliens parce que c’est avec cela qu’il y aura du changement », a-t-il laissé entendre.

Moussa Sékou Diaby

Commentaires via Facebook :