Récemment porté sur les fonds baptismaux, le mouvement « Jeunesse Ensemble pour le Mali : armée rouge » a fait son baptême du feu avec la presse le lundi 04 juin, à travers une conférence de presse pour dénoncer les actes de l’opposition lors de sa marche interdite du 2 juin. Le principal conférencier était Abdoul Niang, président de ce mouvement.
Selon Abdoul Niang, l’attitude de l’opposition de vouloir réclamer une élection transparente à travers une marche comme si, elle n’avait pas été associée au préparatif du processus électoral, est un acte de mauvaise foi. « L’opposition a participé à toutes les étapes de la préparation du processus électoral, notamment la loi électorale et le fichier électoral » a-t-il déclaré.
Il dira que lors des travaux préparatifs et d’adoption de la loi électorale, l’opposition a proposé douze amendements pris en compte. Selon toujours Abdoul Niang, le conseiller spécial de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition, Malick, Touré, a reconnu sur la chaine Africable que l’Etat a pris en compte nombre de leurs doléances relatives à l’audit du fichier électoral, la relecture de la loi électorale, la suppression des cartes NINA contre la nouvelle carte d’électeur biométrique ainsi que la prise en charge des représentants de l’opposition dans tous les bureaux de vote.
D’après M.Niang le comité d’experts de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au Mali après avoir évalué et analysé les opérations de révision des listes électorales a conclu que le fichier électoral contenant les 8 000 462 électeurs répartis dans 23 041 bureaux de vote est suffisamment fiable pour permettre la tenue des élections générales de 2018. D’où son indignation face à cette démarche de l’opposition, à vouloir douter de la sincérité du scrutin.
Parlant de la marche interdite, il dira que l’opposition a appelé les enfants des pauvres à risquer leur vie en manifestant sans pour autant que les leurs propres enfants y prennent part. « L’opposition veut créer le chaos pour empêcher l’élection présidentielle du 29 juillet » a-t-il affirmé.
S’appuyant sur des textes et articles de la Constitution, il dira que l’interdiction de la marche du 2 juin de l’opposition est tout à fait légale. Car, justifie le président Niang, l’opposition veut mettre le Mali en chaos et brûler le pays.
De son côté, le président du mouvement Arc-en-ciel, Ismael Diallo, a jugé très satisfaisant le bilan des cinq ans du président de la République Ibrahim Boubacar Keita. En plus, il a indiqué qu’ils soutiendront IBK à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
A signaler que lors de cette conférence de presse, pour protester contre des propos malveillants des militants et sympathisant du mouvement contre des confrères victimes des abus des forces de l’ordre, des journalistes ont vidé la salle.
Par Fatoumata Coulibaly