Election présidentielle du 29 juillet 2018 : Investi candidat de la CODEM à la présidentielle, Housseyni Amion Guindo assure qu’il n y a pas de malentendu entre lui et le Président de la République ainsi que le Premier Ministre

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L'ex- Ministre de l’Education Nationale, Housseyni Amion Guindo

Le président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), en la personne de M. Housseyni Amion Guindo, ancien ministre des Sports et de l’Education Nationale a été choisi comme candidat à l’élection présidentielle de juillet prochain par son parti. La décision a été prise lors de la 3eme conférence nationale du parti en présence de l’ancien maire de la commune III du district de Bamako, Abdel Kader  Sidibé, membre  du parti CODEM, des amis des  partis alliés, des militants et sympathisants du parti. C’était le samedi 26 mai dernier au pavillon des sports du stade omnisports Modibo Keita.

Apres sa démission inattendue du gouvernement, le président de la Convergence pour le Développement du Mali(CODEM) se lance dans la course pour Koulouba. C’est l’information capitale qui ressort de la 3eme conférence nationale organisée par le comité exécutif du parti. L’objectif   recherché de cette rencontre, était de dégager la position de la CODEM face à l’élection présidentielle de Juillet 2018.   L’occasion était opportune pour les militants de faire le bilan des dix dernières années d’existence de leur formation politique.

‘’Dix années au cours desquelles nous aurons entretenu notre forêt qui, nous l’espérons donnera ses fruits pour le grand bonheur du peuple malien tout entier’’. C’est en ces termes que le président du parti a remercié l’ensemble des  militants du parti pour le travail abattu.

Au cours des dix dernières, beaucoup d’activités ont été menées, comme l’indique le président Amion Guindo. Des  conférences régionales des cadres ont été organisées dans toutes les régions du Mali, courant Janvier 2018 afin de faire une évaluation du parti. D’avril à mai 2018, des conférences régionales d’informations ont été faites dans toutes les régions afin de mieux informer les responsables sur la situation réelle du parti. En plus de ces conférences régionales, des missions ont été conduites dans certaines sections.

Outre l’éventuel positionnement et le bilan du parti, le président de la CODEM a levé un coin de voile sur les raisons de sa démission du gouvernement. « Je voudrai saisir cette occasion pour rassurer les uns et les autres que ce départ ne traduit nullement un quelconque malentendu entre le Président de la République, encore moins le Premier Ministre et moi – même. Ce départ qui s’est effectué dans une atmosphère de cordialité était une exigence d’impératif conjoncturel de la CODEM » a-t-il expliqué, avant de faire sien, un adage senoufo qui dit : « Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse ». Et au président de la CODEM de préciser que : « J’ai décidé de quitter le  gouvernement pour mieux entretenir cette forêt, notre forêt dont vous avez bien voulu me confier la destinée et que j’ai le devoir de protéger et de sauvegarder à tout prix ».  Dans son intervention, il a exprimé son regret par rapport à certaines démissions, mais qui selon lui ont été heureusement compensées par de adhésions massives, tant sur le plan national qu’international.

Plus loin, il a invité les militants du parti à redoubler d’efforts afin de relever les défis des élections qui pointent à l’horizon. Mieux, il en appelle au gouvernement de tout mettre en œuvre pour des élections crédibles et transparentes sur toute l’étendue du territoire national.

Le ministre démissionnaire se dit inquiet de l’insécurité grandissante,  malgré la signature de l’accord de paix et de réconciliation nationale issu du processus d’Alger. S’y ajoute la recrudescence de la crise qui hypothèque les activités économiques, sociales et culturelles, plongeant les populations dans un désespoir inquiétant pour l’avenir de notre pays. Toute chose qui est inacceptable.  Mais malgré la situation que le pays traverse, il a adressé ses remerciements à la communauté internationale et aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien au Mali dans le cadre du retour de la paix et du développement du Mali.

A. C

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1 commentaire

  1. On sait que dans ce pays les assoiffés de pouvoir font tout pour se donner un petit espoir de monter à koulouba. Ce sont eux qui ont fait courir des rumeurs sur la démission de poulo. Voilà qui est clair. Il n’a aucun problème entre le président et l’ex ministre. C’est le jeu démocratique. Que chacun défende ses convictions dans le respect et dans la légalité.

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