Election présidentielle de juillet prochain : Loin d’être ATT, Sinko n’est pas une foudre de guerre

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Moussa Sinko Coulibaly
Moussa Sinko Coulibaly

Après avoir vociféré qu’un demi million de Malins sont déjà acquis à sa cause politique pour prendre part au meeting qu’il souhaitait tenir au stade du 26 mars (avant que, à le croire, la mise à disposition des lieux ne lui soit refusée) le général Moussa Sinko Coulibaly a fini par lancer sa plateforme pour le changement devant 5 à 6 milles personnes, le samedi dernier au terrain de Magnambougou.

maliweb.net – Le fait d’avoir été le ministre organisateur de l’élection présidentielle 2013, d’où IBK est sorti vainqueur plaide-t-il faveur du général Moussa Sinko Coulibaly ? La précipitation avec laquelle Sinko a voulu proclamer la victoire d’IBK au premier tour ne décrédibilise-t-elle pas un Sinko pourfendeur de l’actuel locataire de Koulouba ? Difficile de croire le contraire. Car, Sinko s’est servi du régime IBK avant de vouloir le vouer aux gémonies. Réussira-t-il cette prouesse de succéder au « Vieux » ? Ce sera une équation difficile à résoudre pour le jeune officier saint-cyrien vu la mobilisation plutôt modeste enregistrée le samedi dernier au terrain de Magnambougou.

En effet, comme annoncé le général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly a lancé son mouvement dénommé «Plateforme pour le Changement», le samedi soir au terrain de football de Magnambougou en Commune VI du district de Bamako. Des milliers de personnes, dont des curieux et des jeunes désœuvrés, ont répondu présent.

Tout de blanc vêtu, avec un basin plutôt ample pour se donner l’air d’un politique néophyte, le général Moussa Sinko Coulibaly a fait son entrée dans le stade municipal de Mangnambou à 17h. Il fait le tour de la tribune des invités d’honneur tout en saluant la foule des deux mains. Tous veulent le voir, lui serrer la main. A la tribune des invités, le président de la Plateforme pour le changement rejoint les personnalités venues lui apporter leur soutien. Parmi elles, on peut citer l’ancien candidat aux élections présidentielles Dramane Dembélé, l’avocat et ancien ministre Me Malick Coulibaly, le député Mamadou Hawa Gassama ou encore le maire de la Commune VI, Alou Coulibaly, seul maire de l’opposition à Bamako qui lui a, par ailleurs, offert son stade. C’était suite à l’annulation de sa réservation du Stade du 26 mars. Les « nombreux cadres politiques de la majorité comme de l’opposition » dont l’ex-patron de l’Ecole de maintien de la paix avait parlé, sont invisibles. On notait simplement des jeunes certainement déçus par la gouvernance IBK, qui croient naïvement à de nouvelles promesses comme si le Mali se fera par un coup de baguette magique.

Visiblement, le discours que tient le jeune « officier félon » semble plaire au sein de l’opposition, qui ne cesse de lui faire des yeux doux… Après la lecture de sa biographie, le Général Moussa Sinko Coulibaly paraîtra un peu hésitant face à la foule, visiblement intrigué par le courage et la jeunesse du nouveau… leader. Sans documents écrits, il se lance. Pendant 40 minutes, en français puis en bambara, l’homme dévoilera son message au public qui l’écoute, religieusement. Un message axé, comme on pouvait s’y atteindre, sur la dénonciation du régime IBK. Régime qu’il a lui-même contribué à mettre en place il y a de cela quatre ans. «Les gens me demandent si nous nous sommes trompés en mettant ce régime en place. Non! Nous ne nous sommes pas trompés. Nous avons plutôt été trahis par le régime IBK», s’emporte-t-il, sous les ovations de la foule.

Le procès du régime IBK ne s’arrête pas là. Il continue de plus belle surtout qu’il est plutôt facile de critiquer  alors que la réalité de l’exercice du pouvoir est toute autre… A entendre l’orateur, le seul souci du pouvoir IBK, c’est comment surfacturer pour s’acheter des choses de luxe alors que la population meurt faute de soins. «Ils ne se soignent pas ici avec nous, alors notre santé n’est évidemment pas leur problème», affirme-t-il. Et d’ajouter: «IBK ne fait plus partie de la solution, il est devenu un problème pour le Mali». Un conseil, formule le général, «que le Vieux abandonne». «Car je ne suis pas sûr que même ses ministres votent pour lui en juillet prochain», annonce-t-il, le doigt toujours pointé vers le ciel. Pour terminer, le général Moussa Sinko Coulibaly a invité tous les Maliens à rejoindre son mouvement. «C’est une plateforme ouverte à tous ceux qui veulent le changement», a-t-il conclu, oubliant que le président IBK aussi prône le changement. Et ce changement ne se décrète pas, il est le fruit de tous les Maliens. Or, Moussa Sinko est aussi dans la monotonie du discours dénonciateur sans proposition concrètes et faisables.

Boubou SIDIBE/Maliweb.net

 

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9 COMMENTAIRES

  1. Sinko ne veut pas remplacer ATT, mais IBK. Comparer le donc a ce dernier et non a ATT. La question s’il représente une alternative crédible a IBK ou non.

  2. Je comprend que le Mali n’ a plus d’Avenir sinon dans un pays sérieux la place Moussa sinko Mutin deserteur de l’Armee c’est la prison car ces Mutins ont plutot servit le MNLA que le Mali car les Mutins de Mars 2012 ont DESTABILISE l’Armée Malienne en pleine GUERRE pour donne le Nord du Mali au MNLA ….Et après les Mutins Bandits Armes de Kati compose de Bandits Moussa Sinko , Capitaine Assassin Sanogo Abandonne le Front qu’ ils ont FUI pour venir faire le banditisme entre kati et bamako. A savoir que les Mutins Moussa sinko et sanogo ont VOLE et PILLE les SERVICE publics et certains gros commerçants ont été braque pour les dépocede de leurs biens ? c’est ces biens vole et arrache par la force qui sert ce Bandit Moussa Sinko pour sa Campagne

  3. Vraiment il est loin d’être un ATT. Ce minable ne savait pas encore que IBK allait les niquer. Il a même failli autoproclamer IBK vainqueur avant les résultats tellement il jubilait. Il a fallu maintenant, que IBK se dérobe pour la libération de ses camarades, pour qu’il retourne sa veste. Qu’il aille aux élections pour faire libérer après ses amis meurtriers de bérets rouges, s’il croit que c’est si facile. Il savait bien que le régime IBK nous conduisait directement en enfer, mais il n’a rien dit, tant il avait la certitude que IBK allait tenir parole. Mal lui en a pris. IBK a tout bonnement changé de veste pour lui dire, qu’il ne pouvait pas libérer les Sanogo, mais, qu’il pourra seulement les gracier après leur procès. Chose que le minable général a pris pour de la trahison. Voilà les vraies raisons de sa démission. Si c’était pour les intérêts du pays, il aurait dû démissionner depuis bien longtemps avant. Alors, ce n’est que maintenant seulement qu’il s’est rendu compte des dérives du pouvoir IBK? Il ne faut pas prendre les Maliens pour des cons. Il n’a aucune crédibilité en se retournant contre IBK, pour la simple raison que celui-ci ne tiendra pas parole. IBK cette fois, a été honnête en lui disant, qu’il n’avait que la grâce présidentielle pour intervenir en faveur des Sanogo. En homme intelligent, il devait comprendre le président. Même si IBK le voulait, il ne peut pas interférer dans les affaires de justice, surtout à ce stade de l’affaire. Dieu lui-même ne libérera pas ces criminels de sang froid que sont ces enfoirés de la maudite junte de Kati. Même si Moussa Sinko gagnait les élections, il ne pourra pas sortir ses amis aussi facilement, les Maliens ne l’accepteraient pas. A moins qu’il ne fasse le forcing pour cela, et finir avec une balle dans la tête. Ni les parents des victimes, ni les bérets rouges n’accepteraient cette solution de passer leurs morts par perte et profit. Un général, un vrai, ne démissionne pas en de pareilles situations. Le pays est en danger, et la place d’un général est aux côtés de la troupe. Ce n’est pas dans l’arène politique qu’il compte sauver le pays qui a plus besoin de lui dans l’armée qu’ailleurs. Au lieu de dire, qu’il reste à la disposition de l’armée, pourquoi la quitter alors que le pays est en guerre? Quel drôle de général, qui croit être plus utile en politique que dans les armes. La place d’un général n’est pas dans l’arène politique, mais plutôt dans l’armée. Vraiment les Maliens ont la mémoire courte. Ce connard a aidé IBK à tricher, et c’est lui maintenant qui vient s’insurger contre son idole d’hier. Quelle honte!!!

  4. DE TOUTES LES FAÇONS ON NE PEUT PAS AVOIR ÉTÉ BRAS DROIT D’UN SOUDARD, MANIPULATEUR DE RÉSULTATS ÉLECTORAUX, MINISTRE PENDANT QU’ON SURFACTURAIT, PRENDRE SON GALON QUAND ON SURFACTURAIT, SORTIR DU GOUVERNEMENT SANS RISQUE DE REJOINDRE SON COPAIN ASSASSIN, ET MAINTENANT VOULOIR VENIR SE BLANCHIR AU PROPRE ET AU FIGURÉ. ÇA AUSSI C’EST LA DÉMOCRATIE. IL FAUT LE DIRE. EN AFRIQUE DES FORÊTS. CELA SE PASSERAIT AUTREMENT.

  5. ON S’EN FICHE DE SON AIR POLI. ON VEUT VOIR SON PROGRAMME. QUE PEUT-IL FAIRE ? QUE VA-T-IL FAIRE ? ON NE VEUT PLUS DE KUMA DUMAN.

  6. Au Mali les gens se réveillent toujours en retard. Venez dans le train en marche pour le changement de MSC pendant qu’il est temps.

  7. Le jeune frere se trompe! Il doit se ressaisir. Ce sont les emotions sinon Moussa a l’air poli!!!

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