Election présidentielle de 2018 : Modibo Sidibé,candidat du Nouveau Pôle Politique

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Dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet prochain, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, après avoir  été investi par son parti,  Forces Alternatives pour le Renouveau (FARE-An Ka Wuli), vient d’être de nouveau investi, le dimanche dernier,  par le Nouveau Pôle Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique (NPP). C’était au Palais de la Culture Amadou Hampate Ba, devant des nombreux autres Présidents des partis, dont entre autres, MountagaTall du CNID, Choguel K. Maiga du MPR, TièbléDramé du PARENA, JeamilleBittar MC-ATT, l’ancien Premier ministre DiangoCissoko, sans oublier la présence remarquable du chroniqueur Rasta Bath et plusieurs autres activistes. La cérémonie a débuté par le chant de l’hymne national du Mali. Après la signature de la charte du NPP par les nouveaux adhérents,  le représentant du NPP, Amadou Tiéman Traoré  fera savoir leur préoccupation face à la dégradation persistante de la situation sécuritaire dans les régions du nord, du centre et d’autres localités du territoire national. Ils affichent leur inquiétude  face à l’ampleur que prennent les affrontements intercommunautaires qui font de plus en plus de victimes et exigent des autorités nationales qu’elles prennent des mesures urgentes pour sécuriser les populations et leurs biens, de faire savoir clairement à la nation leur stratégie de sortie de crise, ils mettent en garde les autorités contre toutes tentatives d’instrumentalisation des milices communautaires, et enfin, et les appellent de diligenter des enquêtes sérieuses en vue de situer les responsabilités et de faire aboutir les voies de droits qui s’imposent. Pour ce faire, le NPP engage toutes ses composantes à rester vigilantes et mobilisées jusqu’à la résolution de cette grave crise que traverse notre pays. Dans un second temps, il estime que le renouvellement de la légitimité démocratique ne saurait s’imposer que par des élections transparentes, crédibles et équitables. Toute autre démarche conduirait à une crise politique postélectorale qui fragiliserait davantage la nation. Le NPP reste convaincu que seul un État fort, un Etat stratège, et un Etat juste, respectueux des valeurs et principes démocratiques peut relever les sérieux défis sécuritaires, politiques, économiques, sociaux, culturels, institutionnels et environnementaux auxquels le pays est confronté. C’est pourquoi, nous, partis, associations, mouvements et personnalités politiques signataires de la Charte du NPP, décidons de présenter une candidature unique à l’élection présidentielle à venir, pour réaliser l’alternance et relever ces défis. Prenant la parole, le candidat investi, Modibo Sidibé, a félicité et rassuré ses militants en ces termes : « Vous avez placé toute votre confiance en ma modeste personne, pour porter haut les valeurs et les nobles idéaux que nous partageons pour notre pays. Je vous en remercie très sincèrement et comme je m’y suis engagé solennellement devant vous, je me battrai à vos côtés et de toutes mes forces, pour faire triompher notre vision commune du Mali et honorer ainsi votre confiance… ». Pour l’orateur, l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 va se dérouler dans un contexte inédit et qui est caractérisé principalement par :  Un affaiblissement généralisé de l’Etat, désormais incapable de remplir ne serait-ce que ses missions régaliennes ;   Une inadéquation profonde entre le mode de gouvernance en cours et les défis politiques, économiques, sociaux et sécuritaires auxquels notre pays est confronté quotidiennement ;   Le développement de la corruption, du narcotrafic et de l’économie criminelle ;  L’aggravation inadmissible de la détérioration constante des conditions de vie et particulièrement au plan alimentaire, de millions de nos compatriotes ;  La perte de confiance des citoyens à l’égard des institutions de l’Etat ; L’effondrement de notre système éducatif et la crise croissante de l’emploi ; Le délitement des valeurs sociétales qui structurent notre vivre-ensemble séculaire ; La persistance des affrontements intercommunautaires fratricides, pour ne citer.  Au titre de ces menaces, il dit retenir en priorité l’insécurité qui sévit dans la quasi-totalité du pays, sans qu’aucune des mesures prises pour en réduire le développement et en atténuer les impacts sur les populations n’ait produit les effets escomptés. Selon lui, le  pire est que nous assistons à son extension géographique et à une évolution encore plus dangereuse de sa nature, de ses motivations et de ses manifestations, pour notre cohésion et notre unité nationales, a-t-il fait savoir. Modibo a touché à tous les problèmes qui minent notre développement, à savoir le terrorisme, la mauvaise gestion, les pertes dans les rangs de nos vaillants soldats. Il fera savoir  que le choix de la personnalité qui présidera prochainement aux destinées du peuple malien revêt une importance cruciale, car il ne s’agira ni plus, ni moins que de choisir entre le redressement du pays et son affaissement, entre une gouvernance de l’impuissance, de l’immobilisme et de l’affairisme et une politique résolue de refondation d’un Etat malien crédible, aux institutions républicaines fortes et adaptées aux défis en cours et dont la sécurité est assurée sur toute l’étendue du territoire.

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1 commentaire

  1. Ils sont quand même gonflé ces Atlantistes!
    C’est contre eux mêmes qu’ils devraient faiure un compte
    Ils vendent des armes à l’Arabie-Saoudite pour qu’elle pilonne le Yemen!
    Ils veulent attaquer tout le monde: Syrie, Venezuela, Corée, Chine, Mali, Libye, Iran !

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