Election présidentielle de 2018 : Les contours de l’alternance se dessinent

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Election présidentielle de 2018
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Jeudi 19 avril, des leaders politiques et associatifs se sont joint à des leaders d’opinion pour échanger sur la stratégie à mettre en place afin d’apporter l’alternance en 2018. Cet espace d’échange a eu lieu à la Pyramide des souvenirs de Bamako. « Nous sommes réunis pour nous mettre d’accord sur les contours de la coalition à mettre en place », a expliqué Tiébilé Dramé, un des leaders politiques invités.

 « Pour qu’il y ait un changement, il faut qu’il y ait des élections non bâclées. Et non devons nous battre pour qu’il ait de bonnes élections à la date indiquée », a poursuivi Tiébilé Dramé. Aux côtés de Dramé, il y avait d’autres figures remarquables de la scène politique. On peut citer Kalfa Sanoogo de la Coalition Kalifa 2018, l’ingénieur Soumana Tangara de la CNAS Faso Hèrè, un représentant du CDR, un représentant de l’URD, un représentant de Moussa Sinko Coulibaly et un représentant de l’ADPR ainsi que de nombreux leaders d’association et d’opinion.

Etienne Fakaba Sissoko, initiateur de l’espace, n’était pas à son premier essaie de construire cette coalition qui doit être la locomotive de l’alternance. « La semaine dernière, nous avons eu une rencontre pour le thème de l’alternance. Nous nous sommes mis d’accord qu’il faut une alternance pour que le président IBK ne soit pas réélu.  Il y a un projet de manifeste sur lequel les invités doivent se prononcer. Il faudra aussi penser à l’implantation de l’espace sur l’ensemble du territoire national », a affirmé Etienne Fakaba Sissoko.

Les représentants de tout ce monde doivent se rencontrer le mardi 24 avril pour une réunion restreinte afin de peaufiner la stratégie à mettre en place. Ils travailleront sur le draft d’un manifeste qui fait l’état des lieux de la situation de la nation. Selon Ibrahim Kébé, un des leaders d’opinion, il s’agit également de convenir d’une date et du lieu pour un grand rassemblement afin de porter à la connaissance du monde le projet d’alternance.

Le manifeste en projet épingle la gouvernance actuelle, déplore la persistance de l’insécurité et dénonce un certain immobilisme. «L’alternance est une garantie de survie », souligne le draft du manifeste qui pourrait ne pas connaitre beaucoup de modifications. En somme, tous les acteurs politiques présents sont d’accord pour soutenir un seul candidat à la présidentielle de 2018, même si le nom du candidat n’est pas encore connu.

En tout cas, Kalfa Sanogo a déclaré qu’il soutiendra le candidat de la grande coalition qui est en train de prendre corps. Pour lui, ce qui est facile est de travailler à mettre d’accord sur le principe d’un soutien au second tour. « Il le faut pour qu’il y ait un changement radical de la gouvernance ; notre pays a besoin d’un peu plus de rigueur, d’un peu plus d’honneur. Quel que soit le candidat qui va venir en tête parmi nous, on va le soutenir », a commenté Kalfa Sanogo.

Soumaila T. Diarra

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4 COMMENTAIRES

  1. Ne nous cachons pas la face et évitons la politique de l’autruche si le président sortant est réélu, le mali va au-vau- l’au Et ne doutons pas Karim aura la forte chance de réaliser son désir, comme au Togo et au Gabon car jamais au Mali un Président n’a été aussi contesté que son Papa. Et, s’il arrive à se reeulir il va croire que tout est possible dans ce mali couché par terre. Je reprends la parole de l’un des patriarches de l’Afrique “NA DARA AN SARA” “Si on se couche on sera mort'”

  2. En tant qu’educateur, je regarde souvent les choses sous un angle psychologique.
    Je constate que ceux qui s’acharnent contre le president IBK, avaient eu une relation politique, professionnelle ou autre avec lui. Certains etaitent ses anciens ministres et d’autres etaient ses partenaires politiques au sein de l’ADEMA… ETC.
    Si vous lisez Stages of Grief After a Breakup, vous constaterez les etapes suivantes:
    1- Denial:
    Dans cette phase on refuse de reconnaitre la realite’. On croit toujours qu’on retrouvera ce qu’on a perdu.
    Les politiciens oppose’s a’ IBK, tiennent a’ retrouver le pouvoir qu’ils ont perdu.
    2- Anger:
    C’est la haine contre la personne qu’on accuse d’etre a’ l’origine de la perte de la relation; du pouvoir dans ce cas ci.
    3- Bargaining:
    Dans cette phase, on tente de retablir la relation avec ce qu’on a perdu. Ce n’est pas necessairement une bonne choses. Il serait preferable de chercher ailleurs. C’est la raison pour laquelle je conseille souvent aux politiciens de se reconvertir dans le secteur prive’.
    4-Depression:
    La depression s’installe parce qu’a’ ce niveau on se rend compte que la situation ne changera pas.
    5- Acceptance:
    Durant cette derniere phase, on accepte la realite’ et on apprend de l’experience passe’e!!!
    Si certaines personnes peuvent facilement arriver a’ la phase 5, d’autres prennent enormement de temps entre la phase 1 et la phase 2. Generalement, les anciens politiciens sous nos cieux, passent le reste de leur vie entre ces deux phases!
    Mes amis, la psychologie peut aider a’ comprendre Soumaila, Sinko, Bathily, Mara, Tieble’, modibo et les autres. Leur combat n’est pas pour le Mali. Ils font plutot face a’ une situation qui est tres probablement psychologique.

  3. C’est dommage de voir qu’IBK serait sans équivoque réélu car ces hommes et femmes acteurs de cette fameuse coalition ne sont pas conscients du dispositif que met en place IBK et ses collaborateurs, il y a une année lumière entre ces comédiens de l’alternance et ces IBKistes. Ce qui reste certain, IBK serait très déçu compte tenu du niveau de désespoir des maliens honnêtes qui travaillent sans cesse et qui n’obtiennent rien en retour. Après les résultats des deux tours, tout soulèvement populaire serait possible en embrasant tout le pays, car c’est les plus déçus qui restent nombreux et très nombreux, à ce titre toute petite l’étincelle peut jaillir à tout moment. Il faut que cela soit compris par IBK et ses hommes et femmes qui ont mis le pays à genou pour très longtemps. Comment peut-on être comme IBK qui refuse d’analyser la situation politique du Mali depuis le 26 mars 1991 en excluant les plus grands lutteurs du régime de Moussa TRAORE du processus de développement du Mali? Alors qu’il suffisait de les impliquer sans mensonge et les choses allaient marcher comme sur des roulettes. De toutes les façons qu’on le veule ou pas, ils ont tous la capacité de plus lutter que lui car c’est eux qui ont fait partir Moussa et le mauvais Alpha Oumar KONARE a trahi les acteurs de la lutte en cooptant IBK qui est venu manger à la soupe sans aucun effort.

  4. Ces comédiens sont encore à ce stade? Il est clair que cette alternance n’est qu’une utopie. C’est le voleur certifié qui fait toutes ces gymnastiques pour avoir un petit espoir. Mais il y’a déjà combien de candidatures à l’élection présidentielle déjà? Plusieurs. Alors cette prétendue coalition que veut mettre en place le pornographe Etienne n’est qu’un leurre de plus pour faite croire aux maliens que cette alternance est possible. C’est pourtant clair pour tout averti de la scène politique que le président IBK réélu pour un second mandat.

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