Notons que l’élection présidentielle de 2018, arrive à grand pas et le marigot politique s’est fait une peau neuve avec les élections communes du 20 novembre 2016. Les résultats obtenus par chaque Parti politique à savoir le RPM avec 2 500 conseillers, laCODEM avec 750 conseillers, la SADI avec 500 conseillers, le MPR avec 450 conseillers, YELEMA avec 200 conseillers, l’ADEMA avec 1850 conseillers, l’URD avec 1700 conseillers, nous édifient sur le poids politique réel de chacun.
C’est par rapport à la percée médiocre de son Parti ‘’YELEMA’’, que Moussa Mara, voudrait combler son déficit en terme de représentativité nationale en s’appuyant sur des soutiens religieux notamment la tendance wahhabite et celle des Qualiya, Tidiania, Tarabia, Chiites du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM).
Sa présence au prêche du guide Ousmane Madani Haïdara lors de l’anniversaire de la nuit de naissance du prophète Mohamed (PSL) est la preuve de cette motivation. C’est du moins le point de vu de certains religieux très proches du guide des Ançars.
Sachant bien que le guide des Ançars disposent de plus de 2 millions de fidèles maliens au Mali, et parmi les maliens de l’extérieur, ce nombre ajouté à celui des électeurs de la tendance sunnite dont il est membre suffisent pour créer dès le premier tour une avance confortable pour tout candidat à condition que les élections sont transparentes, conformes aux normes généralement admises.
Mais il s’agit de savoir si le leader en question du HCIM garde sa position, de l’année dernière par rapport à son projet de soutenir Moussa Mara. Depuis une année un grand marabout venant de la localité de Dogo, cercle de Youwarou est dans les bonnes grâces de ce grand leader du HCIM pour appuyer Mara, lors des élections de 2018.
Comme Ousmane Cherif Haïdara a renoncé à son projet, d’élire prochainement un Imam à Koulouba, Moussa Mara qui est un religieux pratiquant peut être accepté par les pays occidentaux. C’est cette raison qui pousse les électeurs à comprendre la portée de ses prières dans toutes les mosquées de la ville de Bamako et à l’intérieur du pays.
Le jeu en vaut donc la chandelle ! Mais attention car aux dernières nouvelles, un confrère de la place n’a pas manqué ‘argumenter que l’Imam Mahmoud Dicko déblaye activement son chemin politique. Selon lui à mesure que s’éloigne le temps de grâce accordé au tenant du régime actuel, les appétits pour 2018 se font jour et les présomptions d’ambitions se confirment. Et le Président du HCIM est taxé de ne pas être en reste de ce mouvement.
Notre confrère pense qu’il s’illustre depuis quelques temps par des sorties très intrigantes sur la scène publique, ainsi que par une exploitation assez optimale de chaque tribune. Certains pensent qu’il a commencé à changer de ton parce que le régime d’IBK tire vers sa fin, surtout que certaines mauvaises langues l’accusent de vouloir créer un Parti politique.
Le landerneau politique habituel peut réserver des surprises encore en 2018, du fait des alliances et des candidats religieux ou soutenu par des religieux .
Seydou DIARRA
MÊME SI LA MECQUE DÉMÉNAGEAIT AU MALI, CE FENDANT NE SRAIT PAS PRÉSIDENT
Mara fait la même erreur qu’IBK: Utilisation de la religion comme échelle pour monter au pouvoir. C’est un jeu très dangereux.
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