Nous sommes à 17 mois de l’élection présidentielle qui désignera le Président de l’après cinquantenaire et le successeur d’ATT. Cette échéance s’annonce déjà tendue avec de nombreuses candidatures qui se font attendre, pour la plupart, dont certains sont à leur première expérience à ce jeu électoral ; et d’autres se sont présentés candidat à toutes les élections de l’ère démocratique.
Bien que l’après cinquantenaire doit être un virage important pour l’amorce d’un véritable changement, bon nombre se pose la question de savoir si encore, se sont les mêmes têtes qui reviendront ?
Incertitudes
Il y’a de quoi à s’inquiéter sur la candidature de deux hommes, des partis les plus grands. Il s’agit de M. Dioncounda Traoré de l’ ADEMA PASJ et de Ibrahim Boubacar Keita du RPM. Le premier, président de l’Assemblée Nationale souffre d’un manque de popularité, pire le parti peut à l’allure ou vont les choses connaître l’épilogue de 2002 qui a conduit a son éclatement, car dans la ruche, il n’y a pas un candidat potentiel. Tout le monde se veut candidat. On se souvient, lors de la tournée du parti dans le cercle de yorosso, le président du parti disait ceci. Je cite « l’Adema sera au rendez vous de 2012 » mais sans se prononcer avec qui le parti sera au rendez vous. Nous, confie un observateur de la place « si l’Adema veut garder sa position de parti majoritaire, qu’il écarte coûte que coûte dioncounda de la course ». Dans ce cas, sur qui l’Adema peut alors compter.
Le second, qui avait quitté l’Adema pour raison de discorde sur la même d’une candidature. Candidat à deux fois de reprise, en 2002 et 2007. Puis qu’il s’agit de lui, IBK ne pas clair sinon précis sur sa candidature. En mois de juillet dernier, lors d’une conférence de presse à l’occasion du 9ème anniversaire de son parti le RPM, il a dit en ces termes « le RPM présentera son candidat en 2012 ». De qui s’agit il ? Pourquoi, ne pas être clair, se prononcer une fois pour toute, lever le voile et répondre aux nombreuses questions qui taraudent les esprits ?
A attendre un jeune leader politique sous anonymat « tous ceux-ci ont montré leur limite, qu’ils se résignent à accepter leur échecs » car l’un a été pendant longtemps Premier Ministre et président de l’assemblée nationale, il n’en demeure pas moins pour l’autre puis que aujourd’hui président de cette même institutions, alors pense un journaliste : ils ont épuisé leur réserve, ils ne pourront faire mieux qu’ils ont fait.
Les faiseurs de jeu
A chaque élection, on assiste à une pléiade de candidatures et certains savent en avance qui ne peuvent pas gagner. Ils sont nombreux, mais nous indexons trois d’entre eux : Tiebilé Dramé du PARENA, Omar Mariko du SADI et Mamadou Sangaré dit Blaise du CDS…..