Election présidentielle au Mali : La sanction des électeurs pour bientôt

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Dans quelques semaines, le peuple, ici comme ailleurs, est invité à arbitrer d’importantes joutes politiques. Il s’agit de confronter des projets et des propositions, de départager les différents candidats en lice, de conférer, au finish, à un seul parmi tous, le suprême privilège d’être le premier de cordée, à charge de nous conduire vers les sommets de nos rêves. Un exercice ancré depuis l’évènement de la démocratie dans notre pays.

 
Comme tel, le peuple est appelé, par l’expression de son suffrage, le temps d’une élection, à concentrer dans les mains de quelques uns d’entre nous d’énormes pouvoirs ainsi que, disons-le, les avantages et les privilèges subséquents. Le bulletin que le peuple glisse dans l’urne, de manière apparemment banale, prend une singulière importance. Il dessine les contours d’une carrière. Il scelle un destin. Il décide du sens d’un parcours. Le peuple, habituellement réduit à n’être qu’une généralité vaporeuse, qu’une référence abstraite et lointaine dans les discours des politiciens, prend subitement du relief. Il est élevé à la dignité d’un arbitre suprême. Faisons un arrêt sur image. Le faible taux de participation qui s’est illustré depuis des années dans notre pays, doit interpeller la conscience des leaders de ces partis politiques pour se situer.  Sous nos cieux, aucun parti politique n’a pu avoir l’idée de nous édifier sur cette dérive. Le taux de participation n’est jamais au rendez-vous. Comme si notre pays était des espaces singuliers animés par des acteurs d’un genre particulier.

 

La démocratie que l’on s’exerce à construire dans ces conditions, quand elle ne l’insulte pas, en le caricaturant, rit au nez du modèle original dont elle prétend s’inspirer. Le politicien, dans cet univers, est une espèce d’homme et de femme qui ne vit, ne se développe, ne prospère que dans les eaux stagnantes d’un marigot. Le second arrêt sur image, concerne le débat politique. Une espèce rare en voie de disparition. Nos hommes politiciens fuient le débat. Parce qu’ils ont la peur bleue de tout débat contradictoire avec la crainte d’entendre un autre son de cloche. Avec l’appréhension d’entendre d’autres voix, des voix autres que la sienne, des voix autres que celles de ses porte-voix et haut-parleurs attitrés. Le parti politique, dans cet univers, est naturellement une coquille vide, une machine qui tourne dans le vide. Sauf sur les consultations électorales, sa seule et unique raison d’être. Sans élection, en effet, le parti politique, sous nos cieux, serait comparable à un hangar désaffecté, à la merci des rats, des araignées et des cafards. Tous les citoyens d’un pays font de la politique, dès lors qu’ils se préoccupent d’apporter leur part à la construction de la cité. C’est bien là le sens étymologique du mot politique. Il n’est pas nécessaire que tous ces citoyens se découvrent une âme de politicien, qui, lui s’affaire à conquérir ou à conserver le pouvoir d’Etat. Il n’y a donc pas une seule manière de faire la politique. Le politicien, de ce fait, choisit l’une des voies de servir un idéal, à savoir, construire la cité.
B  DICKO

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4 COMMENTAIRES

  1. Ibk est le candidat des bourgeois,des riches,des boss tandisque Zou est le candidat des pauvres et des maliens moyens.vive zou pour un mali prospère

  2. Tous resolus d’avoir un pays paisible ou il fait bon vivre avec toutes ses lettres de noblesse, je vous invite toutes les maliennes et tous maliens à ne perdre de vue notre chose commune (notre patrie) . IBK est à meme celui qui nous menera à un mali fort ou fait bon vivre. VIVE LE MALI , vivement IBK le president du mali .
    QUE DIEU BENISSE notre MALI AMIN!!!!!!

  3. pour tout mes freres maliens pour un malin prospére libre sans magouille pour que richesse malienne soit visible et bien partagé un seul homme est capable de faire sa ses zou car son ambition n est pas l argent ses la fiérte de tout un chacun ses ce que zou veut

    • Jeunes du Mali mobilisez vos parents,vos amis, vos voisins et toutes vos connaissances dans les villes et campagnes pour que les gens sortent massivement pour elire SOUMANA SAKO à la tête de ce pays.Vive ZORRO pour un MALI sans misère.

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