La Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, du Burkina Faso a proclamé les résultats provisoires de l’élection présidentielle le jeudi 26 novembre 2020, donnant le président sortant Roch Marc Christian Kabore largement vainqueur avec plus de 57 %. Cette élection présidentielle, deuxième du genre après la révolution du peuple du Faso, prouve à suffisance la maturité des burkinabè et donne une véritable leçon de démocratie aux autres pays de la sous-région ouest africaine en proie à l’instabilité socio sécuritaire voir politique. Va-t-elle inspirer les pays qui se préparent à aller aux urnes ? L’opposition burkinabè qui a reconnu sa défaite et félicité le vainqueur n’est-elle pas à féliciter également ?
Cinq ans seulement après la révolution qui a balayé Blaise Compaoré, le Burkina Faso est désormais sur l’une des trois marches du podium en matière de démocratie. Il vient de donner une bonne leçon de démocratie et d’élection transparente aux résultats acceptés par tous les candidats, à la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, au Mali, à la Côte d’ivoire, le Togo, et même le Sénégal. Alors que beaucoup d’observateurs avaient prédit une crise postélectorale sans précédent, le Burkina a surpris par la bonne organisation de son scrutin et l’acceptation des résultats par les protagonistes. La nouvelle donne était que la présidentielle avait été couplée avec les législatives, ce qui permettra de faire des économies surtout pendant cette période de vaches maigres. Les premiers enseignements à tirer de ce double scrutin est la redistribution de cartes politiques, car celui qui fut pendant cinq ans chef de file de l’opposition s’est vu détrôner de la deuxième place par le candidat de l’ancien parti de Blaise Blaise Compaoré, à savoir Eddie Komboigo. Zephirin Diabre se contentera de la troisième place avec moins de 15%.
Autres enseignements à tirer de ce double scrutin, c’est la bonne atmosphère qui a prévalu tout au long de la campagne et surtout l’esprit civique des électeurs qui sont allés voter dans la paix et la sérénité, excepté certaines régions du nord en proie à l’insécurité.
Ces régions du nord du Burkina Faso sont à l’image de celles du centre et du nord du Mali, elles sont soumises au diktat des djihadistes qui y dictent leurs lois scélérates et obscurantistes. Le président réélu Roch Marc Christian KABORE aura comme nouveau challenge, en plus de la lutte contre l’insécurité, la réconciliation des Burkinabè et particulièrement de la classe politique, en facilitant le retour au bercail de l’ancien président Blaise Compaoré en exil depuis 2015 en Côte d’ivoire.
En définitive, le Burkina Faso doit désormais être un cas d’école pour les pays en déficit démocratique. Sa leçon de démocratie doit inspirer tous les dirigeants africains qui se sont maintenus au pouvoir en tripatouillant les élections, en écartant leurs opposants ou en les tuant.
Youssouf Sissoko
Les pays francophones doivent diversifier leur partenariat comme’les autres
Il faut pas.que l.on ait des chefs d état qui vont plus en France que chez leurs voisins.
Le Sénégal n avons et pas le.bon modèle ar donne trop de pouvoir au colon malgré les alternances démocratique
3 ème. Niveau Chômage pour l Afrique selon L organisation internationale du travail
480 morts pas de deuil national
Conseil des ministres en France
Projet de fabrication de avion léger et de missile locaux abandonne sous pression française a mon avis
Contrat pétrolier. cédé.a.Total même si moins disant
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Poutine l a compris..la Chine aussi Kagame pareil
Si vous êtes faible il faut un. visionnaire et patriote qui regne longtemps comme au Ghana
C est bon pour les.pays forts et déjà puissant avec longue expérience
On est déjà passé lpar la
La démocratie a ‘ occidentale ne marche pas chez nous car le colon peut jouer sur
Ce système
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