Election présidentielle 2018 : IBK va-t-il céder pour Dioncounda Traoré ?

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Dioncounda

Le Président de la République n’exclut aucun stratagème pour garder le pouvoir, soit directement ou par procuration. Aujourd’hui, face à un bilan médiocre et abandonné par ses alliés, il pourrait renoncer à la dernière minute, et pourquoi pas appeler à voter pour l’ancien Président de la Transition, le Professeur Dioncounda Traoré. Ce tour de passe- passe, envisagé par certains observateurs, serait en gestation entre les deux hommes. IBK préserverait ainsi ses arrières et éviterait un lendemain tumultueux, si l’Opposition arrivait au pouvoir. Les deux septuagénaires vont-ils réussir leur coup ?   

Tout semble indiquer que le Président de la République, IBK et l’ancien Président de la Transition Dioncounda Traoré sont en contacts et veulent brouiller toutes les pistes, pour qu’ensuite le premier passe la main au second. Cette stratégie serait l’ultime chance pour le président sortant, d’espérer continuer à gérer le pouvoir indirectement en ayant à la tête du pays celui qu’il a toujours appelé affectueusement son aîné, à savoir Dioncounda Traoré. IBK a aujourd’hui ce seul plan machiavélique. Surtout après  avoir été abandonné par ses alliés et ayant une opposition à la fois nombreuse et  virulente, son salut ne peut venir que du côté de l’ADEMA. Sinon, comment comprendre que l’ancien Président de la Transition, qui aurait affirmé, selon certaines sources, qu’il ne serait pas candidat si IBK l’est, puisse changer d’avis  pour  descendre de nouveau  dans le marigot politique. Ce serait, sans doute, pour répondre à la sollicitation de 46 sections sur 52 de son parti. Pour beaucoup d’analystes politiques, ce revirement à 180 degré de Dioncounda Traoré n’est néanmoins pas fortuit. Il semble provenir d’un deal  minutieusement élaboré entre  les deux hommes. A en juger par les comportements des partisans d’IBK comme ceux de Dioncounda Traoré, on a l’impression qu’ils seront des adversaires redoutables ne se faisant pas de cadeau. Mais rien qu’en observant  les conciliabules à certain niveau, on doit en déduire qu’il y a une complicité tacite entre les deux partis pour conserver le pouvoir en 2018. Pourront-ils le faire face à une Opposition qui a le vent en poupe après avoir fait échouer le projet de révision constitutionnelle et en dépit du bilan catastrophique d’IBK ? La réponse sera connue dans 106 jours c’est-à-dire d’ici  le 29 juillet date du premier tour de la présidentielle.

Dioncounda Traoré, en acceptant de redescendre dans l’arène politique, court désormais deux risques majeurs, à savoir s’exposer à un déballage des dossiers sensibles de la transition et même ceux de sa gestion de l’ADEMA, de l’Assemblée Nationale, des différents ministères qu’il a dirigés. Le second risque serait, en cas de défaite, la perte de toute crédibilité, des  honneurs, après une transition bien réussie. Il doit se rappeler ce qui est  arrivé à ATT quand il a signé son come-back après une transition historique  de quatorze mois, avant de passer le pouvoir à Alpha Oumar Konaré.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

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4 COMMENTAIRES

  1. Vincent Hervouët encore un breton MANIPULATEUROPEEN de Lagardere/Bouygues/Dassault (deja même leur nom évoque la guerre!), semeur de désordre de ce pays de Marie Laguerre!

    Encore un breton de Bouygues/Lagardere, semeur de désordre Zombieuropéen!

    « Hervouët est aussi actionnaire de deux entreprises créées par Ahmed Charaï, Audiovisuelle Internationale (qui chapeaute le service radiophonique Radio Med), et Media South, créée en mai dernier et dont le capital social est fixé à 300 000 dirhams (27 000 euros). »

    Diplômé de l’École française de journalisme (EFJ) en 19803, Vincent Hervouët travaille pour Radio France internationale puis France Info. Entre-temps, il participe à la création de deux stations : radio Alouette en Vendée et Radio Méditerranée au Maroc2.

    Mi-décembre 2014, « Chris Coleman », un lanceur d’alerte, divulgue via Twitter les courriels reçus par un cadre de la DGED (service de renseignements et de contre-espionnage marocain) parmi lesquels plusieurs proviennent d’un journaliste marocain, Ahmed Charaï, qui lui transfère (dans le corps, et non en fichiers attachés) des mails censés avoir été envoyés par divers journalistes français (dont Hervouët) et américain qui réclament leur rémunération pour services rendus en faveur de la thèse du « Sahara marocain », notamment par le biais d’accusations de liens entre le Front Polisario et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)!

    Plus on epluche le parcours de ce type, plus on découvre la passé trouble de ce personnage et de ce pays qu’est la France!

  2. Djeliba, si vous avez des “dossiers”, n’attendez pas. Sinon, il sera trop tard🤣🤣🤣

  3. Monsieur Sissoko, Vous ne dites rien avec certitude. Vous ne nous apportez rien de concret. Il vaut mieux vous taire. C’est assez. Vous êtes un très mauvais journaliste. Retournez à l’école.

    • Tu es trop sévère ici, il s’agit bien d’une analyse. Il faut la comprendre comme telle

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