Lors de la session extraordinaire de la Cédéao tenue dimanche dans la capitale nigériane, les chefs d’Etat ouest-africains ont invité les acteurs de la transition malienne à ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Dans le communiqué final de la rencontre, il est bien spécifié que ” ni le président par intérim, ni le premier ministre et les autres membres du Gouvernement ne doivent se présenter à l’élection présidentielle”.
Le sommet des chefs d’Etat de la Cédéao vient de mettre le pied dans le débat qui agite la scène politique malienne depuis quelques temps à propos d’une éventuelle candidature du premier ministre Cheick Modibo Diarra. Dans le communiqué final qui a sanctionné les travaux d’Abuja, la Conférence des chefs d’Etat a réitéré sa décision selon laquelle ni le président par intérim, ni le premier ministre et les autres membres du Gouvernement de transition ne peuvent être candidats à la prochaine élection présidentielle. Concernant le processus de transition, la Conférence dit avoir pris note de la déclaration du président par intérim que la feuille de route de la transition sera disponible dans les prochains jours. Elle a exhorté le Gouvernement du Mali à expédier les actions à ce sujet et assurer le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire. Ainsi que la tenue d’élections libres, justes et transparentes durant la transition.
Voilà donc une prise de position qui a le don de clarifier les choses dans la tête des acteurs de la transition qui nourrissent des ambitions politiques. Il est à noter que la question de l’inéligibilité des acteurs de la transition avait commencé par rendre la cohabitation extrêmement difficile dans le Gouvernement d’union nationale.
Lors d’un récent conseil des ministres, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, avait expliqué que selon les directives du comité des experts de la CEDEAO, aucun acteur de la transition ne peut être candidat lors des prochaines élections. Toute chose qui amena Cheick Modibo Diarra à sortir de ses gonds. Il a bondi pour couper la parole au ministre chargé des élections en marmonnant des explications du genre : ” cela n’est pas écrit dans l’Accord-cadre, la CEDEAO n’a pas à imposer des principes du choix des candidats lors des prochaines élections au Mali”.
Au cours du même conseil des ministres, Moussa Sinko Coulibaly a eu le soutien de poids d’un autre militaire en l’occurrence le ministre de la défense, Colonel-major Yamoussa Camara qui a déclaré que ” toute personne qui voudrait se porter candidat lors des prochaines élections devra démissionner le plus tôt possible de l’équipe gouvernementale “.
En tout cas la sortie des chefs d’Etat de la Cédéao réunis dans la capitale nigériane devra mettre un terme à ce débat et poussé les autorités de la transition qui nourrissent des ambitions politiques à revoir leur position.
Au rythme où vont les choses, deux alternatives s’offrent aux acteurs de la transition. Soit ils renoncent à leurs ambitions pour se consacrer aux missions qui leur sont confiées à savoir la libération du pays et l’organisation d’élections libres, justes et transparentes, soit ils démissionnent tout simplement du Gouvernement.
Abdoulaye DIARRA
Mes frères nous sommes un des membres de la CEDEAO mais on n’est pas taille et corvéable à merci!
Au mali on a besoin des bons patriotes pour une politique de développement et une économie de développement avec nos hommes choisis par nous mêmes pour voir loin et dans le bon sens que souhaite même le groupe CEDEAO dans son esprit d’intégration mais là encore il y a quelques mauvais éléments qui sont des girouettes incontestés.
Voir encore resurgir certains politicards de l’ancien régime me paraîtrait homicide du fait de voir un pays comme le notre et vouloir le faire tomber du piédestal d’abord par les voyous connus de tous est cuisant à tous égards.
Nous avons besoin de groupe de dirigeants compétents pour sortir de cette situation abyssale et non de commencer votre petite manière pour retomber tout le processus allant dans le bon sens.
Nous connaissons la musique, elle est occidentale.
Je pensais que ce sommet était consacré exclusivement sur les préparatifs de l’offensive contre les occupants du nord du Mali; je ne savais pas que les dirigeants de la cedeao debile aussi que manipuler allaient statué sur le partage du gateau malien.Les elections c’est aux maliens d’en décidé lors des concertations nationales.Je ne suis pas pour la candidature du PM sauveur du Mali,au contraire il doit proceder aux arrestation des gens cités dans les detournements des biens publics.et d’office, ces destructeurs qui manipulent les misirables dirigeants de la cedeao seront egalement hors course.
J’ai à l’instant des inquiétudes et des doutes sur la volonté du premier ministre de vouloir organiser un scrutin apaisé étant locataire de la primature. Il n’a pas eue ce qu’il veut et il va mettre le Mali dans un K.O total. Je pense qu’il faut rapidement le neutraliser en le vidant de sa posture actuelle.
La cedeao n’avait pas besoin de dire tout çà ou de le rappeler. Il est tellement évident que les autorités de la transition ne peuvent pas se présenter aux élections qu’elles doivent elles mêmes organiser, ne ce serait ce pour question de morale. Que dieu sauve le mali!
C’est bien qu’ils le rappellent, car le PM Cheick Modibo a tendance a oublier comment il est venu a ce poste.
😆 😆 😆 😆 De toutes les façons les masques vont tomber 😆 😆 😆 💡 💡 💡 💡
😆 😆 😆 😆 De toutes les façons les masques vont tomber 😆 😆 😆
Comments are closed.