Après le lancement de son parti Alliance pour la promotion et le développement du Mali (APDM-EQUITE), le Président Bandiougou Diawara vient d’effectuer une visite à Abidjan. Il a profité de ce voyage pour présenter l’Apdm aux Maliens résidant en Côte d’Ivoire.
«La corruption, l’impunité sont des maux qui minent la société malienne ». Ces maux, selon le président de l’Apdm-équité, doivent être combattus. «L’un de ces défis incontestablement est la lutte contre la corruption qui constitue un fléau très préoccupant qui freine ou annihile tous les efforts de développement de notre économie déjà fragile. Notre appartenance à la majorité silencieuse est désormais à conjuguer au passé, car plus jamais nous ne resterons en marge de la gestion des affaires publiques de ce pays», a affirmé le Président avant de s’engager à œuvrer pour la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils du Mali.
La Présidentielle au Mali est fixée au dimanche 28 juillet 2013. A ce titre, même si l’Apdm-Equité ne présentera pas de candidat, le Parti, selon son Président, veut être le leitmotiv d’un nouveau départ démocratique au Mali.
Après Abidjan, ce fut Grand-Bassam qui a accueilli l’Apdm-équité et son président. Située à 20 km d’Abidjan, la ville de Grand-Bassam accueille une bonne frange de la population malienne vivant en Côte d’Ivoire. La réconciliation et la présidentielle de juillet prochain ont été au menu de cette autre rencontre avec la communauté malienne.
A noter que désormais, les femmes et les jeunes peuvent compter sur l’Apdm-Equité. Une promesse faite par le président Bandiougou Diawara qui entend s’investir pour l’implantation du parti au Mali et ailleurs.
L’Apdm-équité s’engage à «défendre la démocratie, l’esprit d’initiative, la conquête démocratique et l’exercice effectif du pouvoir politique au Mali, faire participer les citoyens au développement d’une économie populaire, moraliser la classe politique pour l’émergence d’une société d’abondance etc.» Ce premier contact a été un franc succès au vu de la mobilisation constatée tant à Abidjan qu’à Grand-Bassam.
Ibrahim M.GUEYE