Election législative de 2018 : Le scrutin prévu pour le 28 octobre prochain

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Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale

Pendant que les contestations de l’élection présidentielle de 2018 sont en cours entre le camp du président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et le chef de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé, le gouvernement informe l’opinion nationale et internationale de la tenue de l’élection législative les 28 octobre et 18 novembre 2018 sur toute l’étendue du territoire nationale. La décision a été prise lors du conseil des ministres du mardi 28 août 2018.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mardi, 28 août 2018 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Soumeylou Boubèye MAIGA, Premier ministre. Le communiqué du conseil des ministres évoque que sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des députés à l’Assemblée nationale. Ainsi, le communiqué du conseil des ministres indique que le collège électoral est convoqué, le dimanche 28 octobre 2018, sur toute l’étendue du territoire national, à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

« La campagne électorale, à l’occasion du premier tour, est ouverte le samedi 06 octobre 2018 à zéro heure et close le vendredi 26 octobre 2018 à minuit. Un second tour aura lieu le dimanche 18 novembre 2018 dans les circonscriptions où aucun candidat ou liste de candidats n’aurait obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. La campagne électorale à l’occasion du deuxième tour est ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour et close le vendredi 16 novembre 2018 à minuit », souligne le communiqué du conseil des ministres d’hier.

Aguibou Sogodogo

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4 COMMENTAIRES

  1. IBK a compris les perturbateurs c’est pour cela il ne se laisse pas perturber il vague a ses occupations.
    l’essentiel pour lui c’est le Mali , et ces opposants ne cherche que leurs intérêts.
    ils font sortir les gens pour marcher , mais jamais contre la politique française au nord du mali.

  2. Nous restions certains que ce scrutin serait difficilement tenable avec ces suspicions grandioses qui planent sur la tête des structures chargées de l’organisation des élections au Mali. Notre pays est rentré de pleine fouet dans une turbulence sans précédent et pour en sortir personne ne connait la voie, ni les incantations nécessaires à cette sortie de crise. Toutes les institutions impliquées dans les élections maliennes sont discréditées par l’ensemble des bons candidats à cette élection présidentielle et IBK fait comme rien ne se passe dans ce pays, il vague à ces occupations sans aucun soucis, mais le feu est proche et très proche d’IBK et ses proches, c’est un dictateur sans précédent, plus dictateur encore que Moussa TRAORE. Nous sommes dans l’œil d’un cyclone dont les conséquences restent incommensurables sur l’ensemble du pays.

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