Dans les coulisses, on annonce que le ministre veut mettre au CMC un ami, mais le RPM demande l’intronisation d’un cadre compétent qui connaît les rouages du transport, du fret et du transit au niveau des ports d’attache d’Abidjan, de Dakar, Lomé, Téma, Cotonou, etc. C’est justement à ces niveaux que le ministre veut ratisser large pour élargir son assiette de ratio alimentaire. La lutte est aujourd’hui rude et tendue. Le ministre, lui, se prévaut de la famille présidentielle pour poser des actes maladroits et tenter de damer le pion au RPM. Idem pour les transporteurs routiers où il entend placer un proche violant ainsi le principe de la politique de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Dans l’entourage du ministre, tout le monde est unanime qu’il craque facilement devant l’espèce sonnante et trébuchante. Ses hommes de main seraient déjà sur le terrain et seraient en train de scruter celui qui pourra bien être le plus offrant.
La fin de cet affairisme ambiant n’est pas pour demain si l’on sait que l’appétit vient en mangeant. Alors comment à ce rythme IBK peut-il atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en matière des transports ?
Mais, pour le ministre Mamadou Koumaré, les dés sont jetés. Et s’il est en train de relever les cadres au niveau des ports d’attache, c’est en prélude à l’élection au Conseil malien des chargeurs pour mieux se servir. Car comme le dit l’autre : « Charité bien ordonné commence par soi – même », mais cette assertion ne colle pas au cas présent. Ce type d’enrichissement dépasse le cadre de la bonne morale.
Opportunistes
Comments are closed.