La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire faso here (CNAS-Faso Here) a tenu son premier congres couple avec l’investiture du candidat du parti les 17 et 18 décembre dans les locaux du palais de la culture Amadou Hampathé Bah, en présence des militants de Bamako et ceux de l’intérieur, des partis amis et de tous les membres du Comité Directeur.
L’arsenal du Dr Zoumana Sacko est donc fin prêt. Le parti né il ya quelques mois a réussi à s’implanter sur toute l’étendue du territoire national et où beaucoup de localités ont reçu la visite du président du parti.
Le samedi dernier, devant un parterre de militants et de sympathisants, qui étaient venus pour évaluer le chemin parcouru depuis quelques mois et baliser la route pour l’avenir, c’est-à-dire les perspectives, que le secrétaire général, M. Zoumana Tangara a dans un discours sans complaisance tracé l’état des lieux du parti et le monde qu’il draine derrière lui. « Grâce à la grandeur de l’homme, à son parcours entaché d’aucune irrégularité, illustre son passage à la tête des institutions du pays et voire à la mission diplomatique à l’extérieur, l’enfant de Niamina, bénéficiant d’une grande aura entend se prêter à la confiance des maliens aux joutes électorales prochaines. Candidat donc à l’élection présidentielle, le président de la CNAS Faso Hère s’estime être la solution aux nombreux maux qui minent la société malienne ».
Pour l’orateur, leur candidat se bat pour que « Les soins élémentaires soient accessibles à tous les citoyens sans démagogie, l’eau et l’électricité doivent gratuite. La sécurité alimentaire et l’école ne doivent constituer aucun souci pour le peuple, car l’excellent premier ministre de la transition se sait capable de pallier à ces besoins les plus basiques».
Pour les partisans du Dr Sacko : « la guerre est sans nulle doute déclarée », car aucun ordre ne sera écarter de l’assainissement de l’administration publique que prévoit le candidat de la CNAS. D’ores et déjà, une guerre est cependant ouverte aux operateurs miniers, car le candidat, Dr zoumana sacko « entend dès le lendemain de son élection réviser les cahiers de charges ou les contrats établi avec l’état pour plus de transparence dans la gestion du pilier de l’économie nationale», dit-on.
« L’homme âgé de 61 ans, après une vie associative incontestée, d’une carrière professionnelle bien à la lettre du patriotisme avéré et d’un bagage intellectuel assez lourd est bien convaincu que l’année 2012 est celle des moments de changement », nous confie un proche.
Cependant la bataille s’annonce dure, tant tous les états majors sont décidés, à tout prix, de faire élire leur candidat.
Benjamin SANGALA