Effets postélectoraux : Ces candidats et élus qui risquent la prison

7

Election-2L’élection  législative vient de connaitre son épilogue .En attendant le dernier 3ème tour, mot qui revient à la Cour Constitutionnelle, certains candidats malheureux n’ont que leurs yeux pour pleurer, car ils ne tarderont pas à être entendus  par les juges à propos des faits qui leurs sont reprochés au déla du scrutin.

 

 

Si Mamadou Hawa Gassama Diaby a échappé  aux poursuites (du moins pour l’instant, avec le retrait de la plainte de sa victime, ses collègues, Dr Oumar Mariko réélu à Kolondièba, Fountanga Babani  Sissoko, Me Tall, tous deux candidats malheureux à Kéniéba et Ségou, risquent de faire face à la justice de leur pays.

 

 

S’agissant de l’Affaire Oumar Mariko, elle est relative à l’assassinat de deux étudiants de la FAST, raison d’ailleurs qui a valu la levée de son immunité parlementaire. A titre de rappel,  c’est l’auteur des tirs,  le policier Fodé Diallo dit «Jet Lee» aujourd’hui, interpellé, qui a avoué avoir reçu l’ordre de l’Adjudant Chef  Siméon Keita SG de la SPN et à l’époque, Président  d’honneur de l’AEEM ; et Siriman Fanè, son Adjoint. Ces derniers furent arrêtés dans un premier temps pour ce motif avant d’être récemment placé sous mandat de dépôts pour d’autres griefs. Avec la réélection de Mariko à Kolondièba, ses homologues auront à se pencher la levée de son immunité parlementaire.   En somme, sa réélection a le mérite de faire durer le suspens.

 

 

Parlant de l’Affaire dite Babani –Me Tall, elle remonte à  2007 avec la vente de l’Hôtel  Mariétou Palace. Babani  affirme que son notaire aurait remis à Me Tall par chèque,  la somme de 700 000 000 FCFA prélevée  sur la vente de l’Hôtel «Mariétou Palace »  avec mandat spécial donné à Me Tall de désintéresser ses créanciers dont la liste et le montant des créances ont été arrêtés par acte séparé.

 

 

Pour lui, Me Tall s’est bien gardé  de produire cet acte, mais il est clair «qu’il ne figure pas parmi mes créanciers et qu’il ne m’avait au préalable réclamé aucun honoraire ni compensation pour des ventes fictives… Compensation à  hauteur de 160 000 000  qui ne figure nulle part dans le mandat que je lui ai donné et en violation des règles élémentaires sur la compensation entre particuliers qu’aucun vrai juriste ne peut ignorer» a déclaré Babani SISSOKO. L’affaire reste pendante devant le tribunal de Le tribunal de la commune II.

 

 

Me Mountaga  Tall, Président du CNIDFYT candidat malheureux à la récente élection législative à Ségou, risque fort  la prison vu sa levée de l’immunité parlementaire. Le Dambétigui serait inculpé pour  abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux.

 

 

Les deux personnalités se retrouveront donc devant la juridiction compétente et leur immunité parlementaire ne sera plus évoquée, du moins, si la cour constitutionnelle reconduisait les résultats provisoires les concernant.

 

 

A la suite de Me Tall, Dramane Dembélé, lui aussi  Candidat malheureux à la Présidentielle et aux  Législatives à Ségou, il est soupçonné de détournement pour malversation à la Direction Générale de la Géologie et des Mines. Des observateurs pensent que cette situation l’a incité à reporter sa voix à celle de celui qui était déjà considéré comme le futur président élu et au mépris du mot d’ordre de son parti, l’ADEMA PASJ.

Tom

 

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Vous devriez retourne à l’école pour apprendre le métier de journalisme. Dans d’autre pays vous méritez la prison.

  2. Vous appelez ça du travail de journaliste?
    Cet article est nul et n’a qu’un seul but, salir le nom de l’homme respectable qu’est Mountaga Tall.
    Sur un article à charge (et en service commandé) contre 2 personnalités politiques (Mr Mariko et Mr Tall), il y a 1 paragraphe sur 7 sur Mr Mariko et 5 paragraphes sur 7 (+ de 70% de l’article) sur Mr Tall. Les 7 paragraphes s’étalent allègrement sur la position rapportée de Babani, j’aimerai juste savoir pourquoi le journaliste ne rapporte pas la position (pourtant bien connu) de Mr Tall dans cette affaire?
    C’est insulté la profession de journaliste que d’écrire un tel article, honte à vous ‘Tom’.

  3. Ne soyons pas mechants! Monsieur ,le journaliste, tu ne seras jamais heureux quand tu te nourris de haine et de mechancete. Dis moi! Tu gagnes quoi, en te disant qu un tel va en prison lautre devant le juge! Personne nira en prison sauf ton pere et ta mere ici ou dans lau-dela car ils ont produit un chien enragé qui mord tout le monde.

  4. S’agissant du cas Oumar Mariko, vous êtes ridicule Monsieur le journaliste.Oumar Mariko était-il sur le lieu des assassinats dont vous parlez ou, était-il ministre de la sécurité ou directeur national de la police au moment des faits? Disons bonjour à la propagande politicarde.

  5. Oumar Mariko était-il ministre de la sécurité ou directeur national de la police au moment des faits d’assassinat dont vous parlez? Vous êtes rigolo Monsieur le journaliste. Mais dommage que votre dessein est juste d’exploiter l’ignorance de vos lecteurs pour satisfaire des besoins de propagandes politicardes.

    • OUMAR MARIKO a été accusé par le principal suspect.C’est à lui de prouver que le suspect a menti.
      A mon fort interieur le suspect ment.Si OUMAR MARIKO ne s’était pas rangé du coté de ces gens,il n’aurai pas à subir tout ça.

Comments are closed.