Après la première phase, le projet citoyenne et de Monitoring des élections 2013, la seconde phase de ce projet a été lancée le mercredi 6 novembre à l’Hôtel Salam. La présente phase porte sur les élections législatives. Cette cérémonie de lancement était présidée par le représentant du Ministre de l’Administration Territoriale, Sinkoro Coulibaly, en présence de l’Ambassadeur du Royaume des Pays Bas au Mali, Maarten Brouwer, et du directeur d’Ox-Mali, Moussa Faye.
L’innovation de la présente phase est la mise en disposition du numéro Malitel : 35156 pour toutes les questions sur la citoyenneté et les élections. Les usagers donc peuvent à partir de leur portable appeler au 35 156 pour se renseigner sur le rôle, responsabilité et d’autres questions ayant trait au député. Pour Moussa Faye, le projet vise à accroitre la participation des organisations de la société civile malienne au processus électoral. Il vise à sensibiliser 50 000 femmes et jeunes sur le processus électoral, le rôle et les responsabilités des élus à l’Assemblée Nationale à travers des activités de sensibilisation, notamment les sketchs, les théâtres forums, jeux, SMS et podcasts. Ce sont 1 000 observateurs qui seront formés et déployés qui remontent en temps réel, sur une cartographie du Mali –WWW.malivote.com ; les informations sur le déroulement du processus électoral. Un pôle de journaliste composé 50 de la Presse écrite, 40 des radios de proximité, sera mobilisé pour la couverture médiatique. L’Ambassadeur des Pays-Bas au Mali pour sa part, dira que la crise qu’a connue notre pays, a attiré l’attention sur le fossé entre l’Etat et le citoyen, et la faible appropriation des institutions démocratiques par le citoyen, notamment les processus électoraux. C’est pour cette raison que son pays a décidé d’accompagner le Mali lors des élections présidentielles, pour plus de légitimité possible aux nouvelles autorités. Pour lui, il est impératif que les maliens se donnent les moyens, la responsabilité et le courage de s’engager dans la démocratie. Pour cette raison son pays a contribué à hauteur de 1,4 milliards de FCFA. Il reconnaitra que les enjeux des élections législatives sont plus grands que pour les présidentielles. La crédibilité, la transparence et la mobilisation citoyenne restent importantes pour donner à la future Assemblée Nationale toute légitimité requise, qui lui permettra de jouer pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale.
F. SISSOKO