La crise que nous vivons a permis de constater le peu de cas que fait la classe politique du sort du peuple. Habitués à vivre des prébendes d’Etat, les rentiers de la politique ne se préoccupent que passablement des déboires de la nation.
Auront-ils enfin pitié de ce pays ?
Le comble, c’est qu’ils prennent le peuple pour un dadais en maquillant adroitement leur course folle aux places d’un discours mielleux centré autour de la libération du nord et du patriotisme. Allons ! Lequel d’entre eux a abrité gracieusement sous son toit un réfugié du nord ? Lequel a financé les études de jeunes nordistes pourchassés par les rebelles ? Lequel a remis un seul véhicule à notre armée pour les besoins de la guerre ?
Non, leur but n’est pas de libérer le nord ni de redonner au pays son lustre perdu ! Leur but, leur seul but, c’est la présidence de la République, c’est la primature, c’est le gouvernement. Pour y manger et pour y boire. Pour y faire la fête. Ils ont le regard rivé au prochain scrutin et, en attendant ce scrutin qui s’annonce assez lointain, ils veulent faire bombance aux frais du contribuable. Et quand bien même ils auront perdu le scrutin à venir, ils invoqueront tout et son contraire pour contester la légitimité de celui qui aura été élu afin de l’obliger à leur allouer, en public ou en secret, une parcelle des privilèges que confère la gestion des affaires publiques.
Aujourd’hui, les Maliens ont compris…Ils ont compris que la politique, chez nous, ne vaut pas que l’on s’y fie. Et c’est parce que la classe politique a pris elle-même conscience de son discrédit qu’elle tente de récupérer la seule force restée débout après le 22 mars 2012 : l’islam. Au mépris de la laïcité proclamée de l’Etat et de l’interdiction constitutionnelle de tout parti religieux, nos partis et leurs chefs multiplient les courbettes devant le Haut Conseil Islamique dont la force de mobilisation les rend malades de jalousie. Question: à quoi sert de courtiser le Haut Conseil Islamique tout en jetant le peuple au panier ?
Tiékorobani
Simbon
Notre pays, le MALI vit une des périodes les plus sombres de son histoire. Les débats (politiques) sont passionnés. Cela fait partie intégrante du jeu démocratique, conquis dans le sang et qui était honteusement confisqué. Les attentes, surtout pour un pays émergent, sont immenses, les ressources le sont également, mais limitées. L’évolution de toute communauté, de toute nation comporte des hiatus, des trous d’air.
Nous savons tous que le Mali de Sundiata n’a jamais été une terre de mendiant. Arrêtons un instant avec ce nationalisme galvaudé. Une nation réduite à la mendicité pour défendre sa souveraineté territoriale et économique. Une université du plus bas niveau du continent. Une jeunesse abrutie, ignorante, formée à l’insulte et au lynchage. Un « cinquantenaire » de dépendance absolue. Une classe politique de porteurs de cravates et de boubous brodés où pullulent des malfrats et des corrompus. Une administration publique gangrénée par des directeurs généraux aux mêmes postes pendant plus de vingt ans au cours desquels s’installent l’incompétence, la corruption, le népotisme, le clientélisme. Voilà le triste constat de l’état actuel de notre patrie, le MALI. Le Soudanais avait honte de mentir. Le Soudanais avait honte de voler.
Les vrais Maliens du MALI, les vrais patriotes maliens sont les paysans, je dirais avec pudeur le « monde rural », producteur de riz, maïs, sorgho, éleveur de bétail, poumon de notre économie. Les vrais patriotes maliens sont ces paysans (éleveurs) de Sikasso, Kayes, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, etc., non ces porteurs de cravates des bureaux climatisés du Mali. Ceux-là qui ne savent plus s’exprimer dans leur propre langue (bambara) sans avoir recours à des mots étrangers (français) à fortiori dans la langue de Molière. Aujourd’hui c’est le Nord. Si demain c’était l’Ouest et le Sud ?
Cette comédie savamment orchestrée par les « classes politiques » depuis Bamako n’a que trop duré. Elle a un seul objectif : garnir son portefeuille, privilégier le clan. Non aux partis politiques fondés sur le communautarisme et la dilapidation des ressources nationales (agriculture, élevage, mines). Plus de cent partis politiques pour une population d’à peine quinze millions !
En cette période difficile de son histoire, le MALI de 2012, comme pour les prochaines décennies, a plutôt besoin d’un Gouvernement Technique, voire un Gouvernement d’Exception sans les partis politiques, un Gouvernement de crise, un Gouvernement exclusivement composé de techniciens compétents. Toutes les actions du Gouvernement doivent être orientées vers la résolution de la tragique situation des compatriotes pris en otage par des islamo-fascistes et la reconquête de la crédibilité internationale.
Assez de ces balivernes des partis politiques de Bamako. Pendant que le pays brûle, pendant que des compatriotes sont contraints de quitter leurs terres, des pyromanes (politiques) sont à la recherche de bois morts. Il n’y a pas pire humiliation pour un homme que de se voir contraint de quitter son propre territoire où les tombes (secondes demeures) des ancêtres sont constamment vénérées.
Le MALI a besoin d’une nouvelle politique de gouvernance. Vivement une nouvelle classe politique, une nouvelle classe dirigeante, résolument et entièrement patriotique. On n’en peut plus des cacophonies de ces fameux « élus » qui ne pensent qu’à leurs portefeuilles.
Vivement demain.
Sauvons le MALI. Rien que le MALI.
Simbon
vote sanction nous le n’oublierons pas
Que Dieu benisse le Mali
Merci voussoirs avez tout dit .laissez ces inconscients de politicians Danser ils seront enterres lors DES prochaines elections
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