Les élections présidentielles s’annoncent à pas lents, mais sûrs. D’ici la date fatidique, les combines et combinaisons se concoctent, selon les affinités et les intérêts. Les probables futurs candidats se regardent en ‘’chiens de défaillance’’. D’autres, réduits à leur simple impression pactisent des alliances politiciennes. Les grands et les micros partis jouent à la prudence et à l’intelligence. L’Adema, l’URD, le RPM, la CODEM se tapent la poitrine d’être les incontournables.
Au même moment, le PDES court à pas de chevaux, comme pour dire qu’il prétend rattraper le temps perdu. Ahmed Diane Semega et ses poussins sont déjà à bout de souffle. Les jérémiades, à travers le pays, accouchent du néant. En quête de survie, après ATT, les amis du prince de la démocratie malienne, multiplient les actes pour au moins bénéficier d’un atome de considération.
Dans cet imbroglio labyrinthique, les amuseurs publics rechargent les batteries pour le rendez-vous de 2012, le rivage pour un nouveau visage, ‘qui donc ?’ Parmi eux, on cite les ministres Sekou Diakité et Ibrahima N’diaye de l’Adema, sans oublier Cheick Bougadari Traoré, le fils de l’ancien dictateur Moussa Traoré.
Cependant, le chef des flics, Modibo Sidibé cherche un toit pour refuge. Ses chances se sentent au sein de la ruche, mais l’ombre de Dioncounda Traoré plane et sert d’embuches. Sa carte reste jouable chez les amis d’ATT, en panne d’homme valable et crédible en leur sein. L’enfant du Wassoulou est depuis un certain temps prêt à partir à la guerre électorale de l’année prochaine. Les associations et clubs défendant sa candidature, se créent chaque jour.
Quant à Soumi Champion, il est toujours à Ouagadougou au compte de l’UEMOA. Cette situation n’est elle pas un handicap pour le natif de Niafunké ? Selon des analystes, Soumi peut rester jusqu’en fin juin sans aucun problème sur sa candidature. Au contraire, çà le renforce politiquement et financièrement, à en croire ses proches. IBK et Soumana Sacko s’annoncent triomphalement. Le dernier a créé son parti hier mercredi. Le premier est en quête de moyen financier et matériel pour la campagne présidentielle.
On peut donc dire que la guéguerre a commencé avant la guerre pour la simple raison que des tiraillements internes et externes font face et surface.
Par le Shérif
