Editorial : Gouvernement d’union nationale : une petite lueur de courte durée

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Le statu quo chaotique du Mali dans lequel la population malienne se trouve prisonnière doit absolument changer car cette  paralysie ne fait que s’aggraver dangereusement dans le pays.

Premier ministre Cheick Modibo Diarra

Depuis le début de la crise malienne, les uns et les autres ne font que prolonger ce statu quo en dénonçant les comportements irresponsables des nouveaux dirigeants sur la manœuvre constitutionnelle. Le retour de France du Président Dioncounda Traoré  le 27 juillet dernier et son discours adressé à la Nation ont, dans un laps de temps, permis aux Maliens de reprendre confiance. Il est apparu une petite lueur d’espoir,  mais une lueur de courte durée, sans doute.
Dès lors, rien n’est fait. Le Premier ministre continue ses frasques : nomination bidon en qualité de conseillers spéciaux avec rang de ministres, en ces temps de sobriété économique ; comportements belliqueux contre la CEDEAO et les organismes internationaux ; infatuation pour le règlement des salaires des fonctionnaires tout en ignorant la majorité de la population, ceux qui ont perdu leurs sociétés ou ceux qui n’ont plus d’emplois suite à cette situation qui perdure. La formation d’un gouvernement d’union nationale, « effets de nivèlement par les politiciens » préconisé par CEDEAO en vue d’une sortie de crise, risque d’être peine perdue car pour un gouvernement d’union nationale, la péréquation n’a été que de la diversion. Peu importe ce qui adviendra après cela pour le peuple malien : Cheick Modibo Diarra s’en moque éperdument.
L’incapacité du Président de prendre des décisions courageuses lui donne le rôle de spectateur. Les décisions continuent d’être prises à la Primature et à Kati. Dire que le violent coup asséné sur la tête du Président au Palais de Koulouba a fait de l’effet ! Prétextant une quelconque souveraineté « inexistante », nos dirigeants s’attardent à donner le feu vert à une intervention militaire. Une chose pourtant promise par le Président de la transition en juillet 2012 dès la mise en place d’un nouveau gouvernement. Apparemment, ces avides du pouvoir n’ont  aucune considération d’ordre moral, humanitaire ou de compassion pour le peuple malien terrorisé  par les islamistes qui dominent le Nord.
C’est être d’une naïveté angélique que de croire que les uns sont motivés par de bonnes intentions pour le peuple malien et que les autres sont du côté du « mal absolu » : mais en réalité, ils sont tous pareils ! Et pourtant, il y en a encore qui croient que certaines personnes  agissent guidées par des valeurs qu’elles brandissent pour cacher une cynique raison du patriotisme : la leur, bien entendu. Le malheur du Mali, c’est  d’avoir donné un quelconque pouvoir à Cheick Modibo Diarra qui est absolument inaccessible à l’idée de se conformer aux idées démocratiques. Prenons-le comme une fatalité ! Que ceux qui seraient tentés par le découragement réfléchissent  sur le désagrément que peut causer un tel acte : le  risque de perdre le Mali.
Tous les  protagonistes  impliqués dans cette recherche de  paix,  qu’ils soient nationaux ou internationaux, doivent être dotés d’une conscience collective qui redonnera  l’espoir de revivre au Mali dans toute sa dignité. Il est temps de s’entretenir sur la manière de réagir pour mettre fin aux souffrances de la population malienne. Faute de ne pas avoir  un gouvernement d’union nationale  VIVANT et CREDIBLE, contentons-nous de ce « machin » pour une avancée. C’est le Mali qui est frappé. Et il s’agit justement de NOTRE Mali, notre pays, notre Identité à tous !
NNC

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4 COMMENTAIRES

  1. la pire erreur du mai et des maliens c’est d’avoir choisi CMD comme premier ministre.
    si on se ressaisit pas tout e mai est foutu car derrière sanogo rien de bien ne peut arriver au mali; alors en attendant bonjour la misère, le chômage et a dégradation des routes, hôpitaux et autres!!!

  2. la pire erreur du mali et des maliens c’est d’avoir choisi CMD comme premier ministre.
    si on se ressaisit pas tout le mali est foutu car derrière sanogo rien de bien ne peut arriver au mali; alors en attendant bonjour la misère, le chômage et la dégradation des routes, hôpitaux et autres!!!

  3. la pire erreur du mai et des maliens c’est d’avoir choisi CMD comme premier ministre.
    si on se ressaisit pas tout e mai est foutu car derrière sanogo rien de bien ne peut arriver au mali; alors en attendant bonjour la misère, le chômage et a dégradation des routes, hôpitaux et autres!!!

  4. le court chemin vers la solution serait radicale ,les incapables doivent battre le pavé ,et laisser les intelligents avances le pays .modibo diarra et clics doivent laisser le Mali tranquille à cause de Dieu tout Puissant et la. Communauté internationale nous respecter ,sans cela le Mali court à sa perte ,les caisses seront vides et les querelles continueront.

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