Edito : Fallait-il ou non partir à Ouaga ?

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Partir ou ne pas partir à Ouaga, la question divisait  au Mali, jusque dans les cercles les plus humbles, le week-end dernier. Et chaque camp y allait de ses arguments et  de ses commentaires et aucun d’eux n’en manquaient.

Pour les uns, en majorité ceux ayant accompagné le putsch du 22 mars dernier, les questions maliennes, surtout en cette période de crise, doivent se discuter et se résoudre au Mali. Avec l’aide de tout le monde, sans doute, mais au Mali avec aux avants postes les Maliens. Pour eux, l’épisode de Ouga 1 a été désastreux du fait de l’impact que cela a eu sur la fierté  du  pays qui a dû laver son linge sale hors de ses frontières, en public. Et d’ajouter que de tous temps le pays d’illustres devanciers a su trouver en son sein les ressorts nécessaires pour faire front et impulser le sursaut qui permettra de transcender les difficultés du moment. On ne saurait  donc y déroger.

Les tenants de l’autre camp, regroupé au sein du FDR, estiment que du fait de la rupture de la confiance républicaine et de l’exacerbation d’une crise majeure qui a vu les Maliens s’affronter politiquement, militairement, y compris dans la rue, il aurait fallu accepter les déplacements de Ouaga,  même si la chose écorchait leur fierté. Aller en de terres plus apaisées, en terrain neutre, pour se parler. Car avant Ouga 1 aucun dialogue entre les protagonistes n’a pu être  possible. Il a fallu se rendre dans la capitale Burkinabè le 14 avril dernier  pour s’entendre ne serait- ce que sur  les désaccords et tenter de renouer les fils d’un dialogue dangereusement rompu. Du reste, c’est bien à la suite d’une telle réunion que le débat  Tapo-Amion Guindo sur Africable a pu se faire, signe annonciateur d’un début d’échange. C’est bien à la suite  de cette réunion que la COPAM a signé le 11 juin passé avec le FDR une déclaration commune où ils mutualisaient leurs opinions  partagées sur la crise en cours.

Ceux qui étaient Faso à l’appel du groupe de contact de la Cedeao ne sont pas avares de justifications, lesquelles, quoiqu’on dise, ne sont pas dénuées de fondement. Aussi font –ils remarquer que l’Accord Cadre qui fonde la légitimité  du premier ministre et de son gouvernement est d’inspiration Cedeao/médiation et a pris forme à Ouagadougou. Du coup les réglages devenues nécessaires pour son bon fonctionnement pourraient se discuter par ce même canal. D’ailleurs Ouaga 2 aurait pu être évitée, dans les termes que l’on connait, si le PM Cheikh Modibo Diarra s’était conformé à cette disposition essentielle de l’Accord cadre  qui appelait à la mise en place d’un gouvernement d’Union Nationale. Aujourd’hui on serait en train de discuter d’autre chose, des problèmes, en lieu et place de  la machine commise pour les résoudre.

Cette même frange, importante du fait de sa représentativité et de la légitimité sur laquelle elle est adossée , pense que le moment est venu de traduire dans les actes le slogan selon lequel rien n’est au dessus du Mali et qu’ aucun sacrifice n’est de trop pour sa paix , sa cohésion et sa grandeur. Et pour cette raison, même s’il fallait les quêter, à pied, «  en Mongolie », elle y irait quand même. Et tant pis pour l’Ego qui aura pris un coup.

Et d’ajouter que même si les chefs d’Etat de la Cedeao et le Médiateur désigné voulaient venir à Bamako pour asseoir le débat, la chose aurait difficile tant que les indispensables  gages de leur sécurité n’auraient pas été fournis. On se souvient qu’une première tentative avait été initiée et a dû renoncer du fait des menaces, avérées ou pas, d’insécurité à l’aéroport de Bamako Sénou. Il est tout aussi frais dans les esprits que l’agression de Dioncounda Traoré, président de la République, a pu avoir lieu et n’a pas pu être  empêchée, malgré la présence au pays du Premier ministre. Dans ses conditions comment convaincre de la pacification de l’espace pour des débats difficiles. Personne, aucun pays ne se plierait de bon cœur à aller débattre de sa survie hors de chez lui, mais le réalisme commande que l’on gère les crises, au-delà de l’émotion, avec des moyens de crises et non comme si l’on était dans une situation de normalité. Ce d’autant plus qu’appartenant à un espace dont nous avons ratifié toutes les lois et conventions, il serait inapproprié de le considérer comme hostile.

Au total, au delà de la forme et du refus de l’effritement de l’orgueil national, chacun à sa façon, manifeste son amour et son attachement au pays.

Les chefs d’Etat de la Cedeao, quant à eux,   iront jusqu’au bout  de leur logique pour ne pas créer une jurisprudence malienne. Qu’il s’agisse de la crise institutionnelle, la crise du Sud comme disent certains, ou de la crise du Nord, rendue plus compliquée et complexe par l’immixtion d’Aqmi et  de ses sous traitants. Ils jouent dans la question malienne leur survie et la sauvegarde de leur propre pays et pour cela seront peu regardant des aspects formels.

Car il s’agit bien de cela. Le Mali est en crise et l’effort premier à faire  le sera par les Maliens eux-mêmes ; tout comme il reste entendu que Cheickh Modibo dont  la mise en place du gouvernement a été critiquée à la fois par la COPAM et par le FDR, n’aurait pu continuer à naviguer tout seul, dans des termes et actes dommageables pour la démocratie. Il dirige un gouvernement de transition qui, pour ce faire, ne saurait, par essence, s’accommoder d’opposition. Et s’il veut rester au poste, il se devra de faire que l’outil de travail, le gouvernement, ne soit pas une part essentielle du travail. Car le Nord meurtri lui n’attend pas, Car le Mali tout entier n’a pas le temps d’attendre.

S. El Moctar Kounta

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23 COMMENTAIRES

  1. Les maliens divaguent parce que les bandits armés ne sont pas arrivés à Bamako et Kati. C'est la preuve que le Nord n'est qu'au bout des lèvres et non dans les coeurs.

    Tous les baratins et toute cette discorde témoigne d’un manque de dignité et de compassion véritable pour le Nord.
    Ni le CNRDE, ni le gouvernement de Chèque Maudit Diarra, ni la classe politique, ni la racaille du MP22 et de la COPAM ne partagent vraiment les souffrances et l’humiliation des populations du Nord.
    Sinon comment comprendre leurs préoccupations opportunistes qui empêchent toute remise en cause de soi au profit d’une union libératrice ?

    Il est vraiment temps que le Nord renonce à refaire partie de ce qui reste du Mali et à tenter d’autres portes de sortie mais sans acceptation du terroriste MNLA et des fanatiques. Il faut que tous les nordistes se mobilisent.
    Le Nord s’en tirera mieux en ne comptant pas sur des autorités du Sud incapables d’éprouver la moindre honte devant l’annexion des 70% du territoire au point de mener une guerre de strapontins.

    Quand on est à mesure de penser à des portefeuilles, ça veut dire qu’on n’ a pas une autre priorité plus grande dans son âme.

  2. le ennemi du mali cet maliens eux même le CEDEAO doit lasser le malien se deturier Lure paye comment somali comme ca on le Lesse pas alle au senegale ni au cotdivoire ni Burkina ni Niger ni Mauritanie comme ca ils compranderon dans lur merde puis que ils veut pas que on les aid casson plus le têt pour mali il faut les lasser crever

  3. Les charognards du FDR après 20ans de pouvoir n’ont pas fini de succer le sang de ce pauvre Mali moribond et humilié.

    Les présidents de la CEDEAO pensent à leurs tours mais ils doivent comprendre qu’une démocratie sans bonne gouvernance aboutit töt ou tard à un KO( coup d’Etat, guerre civile, frapper un président…)
    La Tunisie, L’Egypte, la Lybie, le Mali ne sont qu’un début.
    Mes respects

  4. Une tres bonne question. Moi je pense que tout le monde devrait aller a Gao, Kidal et Toumbouctou au lieu d’aller a Ouagadougou ou au Maroc pour CMD.

  5. Le médiateur Compaoré, les autres chefs d’Etat de la CEDEAO, sont-ils des démocrates ou pas ?
    Parce que moi je ne comprends rien ! On dit la démocratie c’est l’expression de la volonté du peuple ! Et on s’est bien que quand on parle du peuple c’est la majorité ! C’est ce que la majorité veut qui passe !
    Au Mali malheureusement cette majorité c’est la classe des sauvages, des barbares du clan de Sonogo et autre Mariko ! cette « majorité » sauvage ne peux pas de la Médiation de la CEDEAO. C’est cette bande qui a refusé de venir à Ouagadougou !
    Oui ! la majorité, ce sont les sonogo et autres Mariko ! dc étant en démocratie je conclue que le peuple malien ne veut pas de la médiation, il ne veut pas d’assistance !
    Donc, laissons les maliens dans leurs bêtise, peut-être qu’ils veulent la charia ! Je demande à la CEDEAO et au médiateur ne plus se fatigués pour des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent !

  6. Le gouvernement de M. Diarra est loin d’être familial ou clanique. Sachons raison garder.

    Le gouvernement c’est comme une équipe nationale de football. On a besoin des meilleurs éléments du pays sans faire allusion aux groupes ethniques, ou à l’appartenance politique.

    Ceux qui ont perdu le pouvoir faute d’avoir défendu l’intérieur supérieur de la nation tiennent mordicus à s’en accaparer d’où l’exigence de gouvernement d’ouverture.

    Nous demandons à M. DIARRA de l’accepter tout de même mais en sachant surtout le faire, si c’est cela le passage obligé. Nous devons éviter de nous opposer ouvertement à la CEDEAO. Soyons stratèges!!!!
    Le Mali, d’abord!!!!!!!!!!!!!

  7. Le problème est que les maliens sont indéfendables: ,tantot ils considèrent la CEDEAO comme l’ennemi et dans le meme temps ils demandent à ce que la CEDEAO les aide pour réarmer l’armée malienne.Et bien dites moi si on en est à cette situation à qui la faute ?qui est aller signer les accords illogiques d’Alger en 2006? Les maliens ont saboté leur propre pays .

    • Mon frere tu as tout dit ,c’est ca la verite ceux la qui refusent la CEDEAO et en meme demande que la CEDEAO arme l’armee malienne !!!une armee qui a perdu toute credibilite ,meme si on armee l’armee malienne qu’est-ce qui prouve qu’il ne vont pas encore fuire et laisser les memes encore , le MNLA se dit fort par les armes abandonnes par l’armee malienne .et BEH

  8. bjr chers compatriotes:
    tout d’abord venons un tout petit peu en arrière, l’osque la CDEAO voulait atterire au mali pour la première fois qu’es ce qui s’est passé? l’agression de notre président Traoré, quelles image pour notre pays, et aujourd’hui on veut qu’elle vienne, qui va assuré leur sécurité, soyons logiques, suivons la raison et non le cœur, où est la cote d’ivoire aujourd’hui, la guinée, le niger, le liberia, le serra leone j’en passe, ils ont tous vécu des moments de leurs difficiles de leur histoire,”tout se déroule,tout passe, la vie continue”
    QUE DIEU BÉNI LE MALI

  9. LE MALI N’A NI BESOIN DES CONCLUSIONS DE LA CEDEAO? NI DE CELLES DE CES MAUDITS FILS QUI SONT ALLEZ A OUAGA.
    CEUX QUI ONT ETE RENVOYE DE LA SALLE SONT PLUS CREDIBLES QUE LE FDR POUR PARLER DES QUESTIONS DU MALI.
    QUE BLAISE SACHE QU’IL A FAIT UNE DECLARATION DE GUERRE AU MALI EN ENVOYANT SON HELICO A GOSSI POUR SAUVER LES TRAITRES DU MNLA.
    APRES LE PASSAGE DE LA TEMPETE DU NORD, BLAISE TU NOUS VERRAS.
    NOUS SAVONS QUE TU ES UN PUR ENNEMI DU MALI, TU A BIEN RAISON DE NE PAS VENIR A BAMAKO. AVEC TOUTE LA CEDEAO DANS TON SAC ON TE FERA LA PEAU.
    TOI, TON FDR ET VOTRE CEDEAO ON VOUS DIT MERDE

  10. « L’autonomie du nord du Mali peut se négocier dans le cadre d’un dialogue ouvert intermalien pour donner plus d’autonomie à L’Azawad, mais à l’intérieur d’un seul Mali » Ces propos sont du président Sénégalais Maki Sall. Il faut que les maliens comprennent que la plupart de nos pays voisins veulent que ce pays disparaisse. Cette déclaration m’a définitivement convaincu qu’il y’a lieu de s’opposer à toute médiation et toute envoi de forces armées de la CEDEAO sur le territoire de notre pays. Le Mali doit même se retirer de cette organisation. Le soutient du Burkina au MNLA, ces propos du président Sénégalais prouvent que si les forces de la CEDEAO Venaient c’est pour organiser la partition du Mali comme la France l’a promit au MNLA. Mes compatriotes comment vous pouvez comprendre qu’on veuille tout de suite donner l’autonomie au régions nord alors même que l’écrasante majorité des habitants de zone en est contre. Le MNLA qui demande l’indépendance ne représente même pas tous les touaregs à plus forte raison l’ensemble de la population de la zone qu’ils appellent AZAWOUAD et ça le président Sénégalais le sait lui dont le pays le pays n’a pas encore accordé l’autonomie à la CASAMANCE. c’est pourqoi il faut se retirer le plus vite possible de la CEDEAO sinon après il sera trop tard.

  11. Il ne faut pas confondre fierté nationale, orgueil à la PEUR PANIQUE D’ALLER BATTRE. Quand vous êtes orgueilleux, vous vous battez, vous trouvez des solutions et vous avancez. UN MISERABLE NE PEUT PRETENDRE ETRE ORGUEILLEUX!!!!!!!

  12. “L’autonomie du nord du Mali peut se négocier dans le cadre d’un dialogue ouvert intermalien pour donner plus d’autonomie à L’Azawad, mais à l’intérieur d’un seul Mali” Ces propos sont du président Sénégalais Maki Sall. Il faut que les maliens comprennent que la plupart de nos pays voisins veulent que ce pays disparaisse. Cette déclaration m’a définitivement convaincu qu’il y’a lieu de s’opposer à toute médiation et toute envoi de forces armées de la CEDEAO sur le territoire de notre pays. Le Mali doit même se retirer de cette organisation. Le soutient du Burkina au MNLA, ces propos du président Sénégalais prouvent que si les forces de la CEDEAO Venaient c’est pour organiser la partition du Mali comme la France l’a promit au MNLA. Mes compatriotes comment vous pouvez comprendre qu’on veuille tout de suite donner l’autonomie au régions nord alors même que l’écrasante majorité des habitants de zone en est contre. Le MNLA qui demande l’indépendance ne représente même pas tous les touaregs à plus forte raison l’ensemble de la population de la zone qu’ils appellent AZAWOUAD et ça le président Sénégalais le sait lui dont le pays le pays n’a pas encore accordé l’autonomie à la CASAMANCE. c’est pourqoi il faut se retirer le plus vite possible de la CEDEAO sinon après il sera trop tard.

  13. LA CEDEAO NE VEUT PAS ARRACHER AUX MALIENS LEUR SOUVERAINETÉ, ELLE LES ÉPAULE POUR L’ASSUMER.

    NE PAS SE TROMPER DE COMBAT (QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LA CEDEAO), C’EST AUX MALIENS DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS ET D’ASSUMER LEUR CITOYENNETÉ A TRAVERS LA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE (PARTICIPER AUX DÉCISIONS A TOUS LES NIVEAUX) ET LA DÉMOCRATIE

    Bonjour,

    Après ce mini sommet de la CEDEAO consacré au Mali, plusieurs Maliens se posent des questions sur sa pertinence et ont l’impression que la CEDEAO leur arrache une partie voire toute leur souveraineté.

    Certainement pas, ce sommet a été très utile car il a permis à certaines parties prenantes Maliennes de s’exprimer et a montré que la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi la constitution finale du gouvernement d’union nationale est restée sans réponse car c’est aux Maliens de choisir leurs dirigeants.
    La CEDEAO a proposé aux Maliens de faire des propositions et des consultations entre Maliens, les semaines à venir. De ces dernières, naîtra un nouveau gouvernement.

    J’espère qu’il sera juste une extension du gouvernement actuel, pour les raisons invoquées dans ma proposition d’équipe gouvernementale, dont, plus de stabilité et pour une rapidité de prise de décisions pour répondre aux besoins des Maliens car l’équipe actuelle connait déjà les dossiers.

    Que les Maliens contribuent (citoyenneté) à ces consultations et que le Premier Ministre et le Président prennent leurs responsabilités, ainsi sera proposé un gouvernement, qui, de toute façon, ne conviendra pas à tous les Maliens (il y en aura toujours qui trouveront à dire).

    L’ESSENTIEL, C’EST D’ACCEPTER UN CONSENSUS PERTURBANT LE MOINS POSSIBLE LES INSTITUTIONS ET QUI RÉPONDE AUX BESOINS DES MALIENS, QUI SE RÉSUMENT A PROPOSER UNE SOLUTION DURABLE A LA CRISE ET A PRÉPARER DES ÉLECTIONS PROPRES ET DÉMOCRATIQUES.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  14. Le FRD et surtout l’ADEMA ont tort pour plusieurs raisons et j’en cite certaines;
    1- La crise de la rébellion malienne bien que précipiter par le coup d’état fût bel et bien prévisible vu le retour des rebelles armes de la Lybie et pouvait exploser en n’importe quel moment.
    2- Un coup d’état est toujours contre le régime en place et faire revenir les membres de l’ancien régime aussitôt dans un gouvernement de transition équivaut a faire resurgir les vieilles haines, les animosités, les méfiances, les tractations et entacherait sérieusement la bonne entente et la bonne marche dans une équipe gouvernementale. « Aucun chef d’état de la CDEAO n’acceptera de nommer un ministre ennemi politique dans son gouvernement ».
    3- L’Accord Cadre favorise déjà l’ADEMA avec deux pouvoirs en main; la Présidence et l’Assemblée Nationale. Vouloir un troisième pouvoir « Ministériel » équivaut à faire revenir PLEINEMENT l’ancien régime déchu au pouvoir, serait une chose inacceptable, inconcevable et sujette de tensions sociales.
    4- L’ADEMA serait trop GOURMANTS en voulant acquérir des postes ministériels, ils ont déjà assez de postes dans l’hémicycle et ailleurs, et doivent moralement accepter le partage du pouvoir avec les autres fils et filles du Mali. L’ADEMA se souci peu du Nord Mali et pense que cette transition va durer une éternité ou prévoit sa durée en voulant des postes ministériels pour contrôler le reste du pays.
    La COPAM n’a pas tort mais doivent savoir faire la part des choses avec patience et intelligence;
    1- Il y a trop de partis politiques au Mali et tout ce monde ne pourra pas siéger dans un gouvernement de transition.
    2- Ils ont raison de ne pas aller à Ouaga car la chose politique malienne ne peut être résolue hors du territoire surtout quand il s’agit de former un gouvernement. Ce gouvernement est appelé à gouverner au Mali et pas ailleurs. Ce gouvernement dépendra de la bonne volonté des forces de Securities maliennes et du peuple malien pour assurer leurs protections. A défaut, se barricader derrière des gardes de corps étrangers encombrants et entrainant par la suite une perte considérable de liberté de circulation et de mouvement du ministre concerne.
    3- La COPAM doit appréhender et considérer que cette situation est transitoire et profiter de sa posture de pro-changement pour bien se positionner pour les prochaines élections présidentielles et législatives. La tendance populaire est certes sa faveur et il faut maximiser cette capitale sympathie acquise.
    Le Premier Ministre a parfaitement raison de former un gouvernement apolitique pour plusieurs raisons ;
    1- Avoir une équipe de CONFIANCE propice au bon fonctionnement d’une organisation.
    2- Eviter la fuite d’INFORMATIONS sensibles par des ministres loyaux aux partis politiques.
    3- Eviter des partis pris qui favorisent certains partis politiques et pas d’autres.
    4- Eviter les coups bas connus dans la guerre de positionnement dans l’administration.
    5- Mettre tous les partis politiques au même pied d’egalite dans la prochaine conquête du pouvoir.
    Pour ce faire le Premier Ministre peut faire un remaniement ministériel plus consensuel tout en conservant exclusivement la Société Civile dans l’attelage gouvernementale.

    Le gouvernement et l’armée nationale doivent travailler en harmonie et en confiance réciproque et mettre tout en œuvre pour réintégrer rapidement les régions du Nord afin de procéder aux élections dans les mois à venir.
    Merci.

    • Vous et vous encore vous avres tout dis et très très très juste.
      On ne peut plus rien ajouter.
      Merci.

  15. Un jour, tôt ou tard, nous devrons se poser la question: que voulons nous ?
    Peut être arriverons nous à définir et à reconnaitre “nous”.
    Ensuite dès que la reussite de définir “nous” aura abouti, on usera de
    la même methode pour s’entendre sur “voulons”.
    Seuleument après, l’esprit constructif sera libéré et eclairé.
    De cette liberté et clarté d’esprit, la construction de notre patrie et de nous
    même sera possible.

  16. Être dans la merde et jouer au gonflé…n’est pas une bonne idée…

    IL Y’A DE BONNES RAISON POURQUOI ON, Y INCLUS LE SOLDAT RATE ET SA CLIQUE, N’A PAS ENCORE DIT À LA CDEAO D’ALLER AU DIABLE….CEUX QUI ONT UN MINIMUM DE BON SENS SAVENT QU’ON NE PEUT PAS…

    ON PEUT LES INSULTER COMME ON VEUT MAIS ON N’EST PLUS UN PAYS DIGNE DE CE NOM DEPUIS LE 22 MARS…SI ON VEUT ÊTRE HONNÊTE AVEC NOUS MÊME…

    SE PLANTER LE COUTEAU DANS LA POITRINE ET EXIGE À DÉFINIR LES TERMES DE AON TRAITEMENT…JAMAIS VU….

    SI VOUS NE VOULEZ PAS ALLER CHEZ LE PUTCHISTE NÉGOCIATEUR … DITES AUX CONS DE SOLDATS RATÉS D’ALLER AU FRONT OU AU DIABLE…APRÈS ON VA PARLER DES BADEAUX ET AUTRES…

    PERSONNE NE VEUT ALLER DANS CE MERDIER…MÊME LES CITOYENS À PLUS FORTE RAISON..LES AUTRES…

    Moussa Ag

    • Ne racontez pas du n’importe quoi, il faut surtout se renseigner
      ATT, les Dioncounda des déracinés culturelles qui ne sont pas là pour le mali mais pour la CEDEAO et la france. Qu’il dégagent. C’est eux qui ont installés ces terroristes aux nord pour leurs busness.

      • PEUT ETRE QUE TU N’AS QUE DU KOLO DANS TA TETE…MAIS POURQUOI NE PAS DIRE A LA CDEAO D’ALLER AU DIABLE….

        AU LIEU DE ME DIRE DE ME RENSEIGNER…RENSEIGNES MOI S’IL TE PLAIT…JE M’ATTENDAIS A UN MINIMUM DE RENSEIGNEMENT DE TA PART….

        JE REPETE…PERSONNE NE VEUT ALLER DANS NOTRE MERDIER ACTUEL…

        Moussa Ag, qui pense que kolo n’a que du KOLO dans le crane

  17. Bravo la CEDEAO. Le Mali n'a pas besoin d'un gouvernement de clan ou de famille comme celui de Diarra mais d'un gouvernement représentatif, légitime et crédible.

    Le gouvernement de Chèque Diarra est déjà plus népotiste, plus corrompu et plus incompétent que n’importe quel gouvernement du Mali.

    Le 1er ministre Chèque Diarra a intérêt à écouter la CEDEAO. Le Mali n’a pas besoin d’un gouvernement de clan ou de famille mais d’un gouvernement représentatif, légitime et crédible.
    Les partisans du gouvernement du clan de Chèque Diarra et famille ne font que distraire les gens de l’essentiel en s’attaquant à la CEDEAO et la communauté internationale. Ils s’opposent à toute proposition concrète de libération du Nord et de sortie de crise. Ils créent l’amalgame en fredonnant de faux arguments de souveraineté, de fierté, de corruption de la classe politique,etc.

    Il faut que les membres de cette secte malfaisante de chèque Modibo Diarra sachent qu’elle ne peut plus continuer à maintenir le Mali en otage.
    Le gouvernement de Chèque Diarra a brillé par son incompétence, son népotisme exacerbé, sa connivence flagrante avec le CNRDE et sa volonté de se maintenir au pouvoir.
    Si les maliens le suivent, la transition sera éternelle au lieu de durer 12 mois. Les missions urgentes de libération du Nord et d’organisation des élections n’auront jamais lieu pour que la transition prenne fin.

    Le Mali a besoin d’un gouvernement légitime, crédible et compétent. Le Gouvernement clanique de chèque Diarra manque cruellement toutes ces qualités pour décider au nom de tous les maliens et engager le pays vis à vis de la communauté internationale.

    Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement de famille et amis, surtout pas d’un gouvernement incompétent qui n’a fait que retarder le processus de sortie de crise en s’opposant à l’intervention de toute force libératrice de la communauté internationale uniquement par peur de mettre à nu et de gêner sa complicité avec le CNRDE.

    Si Chèque Diarra n’écoute pas la CEDEAO, ce qui est arrivé à Sanogo va lui arriver. Sanogo a injustement acquis le statut d’ancien chef d’Etat. Mais il n’a compris son importance que lorsque la CEDEAO le lui a retiré.
    Son complice 1er ministre Diarra n’a pas le choix, il doit accepter le gouvernement d’ouverture nécessaire à la cohésion nationale pour sortir de la crise ou mal finir.

    Le Mali n’a aucun intérêt ni aucun moyen à s’opposer à la CEDEAO qui fait de son mieux pour l’aider et grâce auquel la communauté internationale nous est favorable.
    La CEDEAO et la communauté internationale sont pour le moment avec le Mali. Par leur ingratitude et leurs calomnies gratuites, les clanistes du gouvernement et les suppôts de la junte risquent de les opposer au Mali.
    Ils doivent savoir que la CEDEAO et la communauté internationale ont les moyens de contraindre le gouvernement actuel et leurs alliés.
    Ce n’est pas un gouvernement qui n’a même pas pu envoyer une seule mission militaire au Nord qui peut tenir tête à la CEDEAO.

    Ils s’appuient sur une fausse fierté et une souveraineté qui n’existe plus depuis qu’ils sont venus au gouvernement.

    Bref, avec ou sans l’accord du gouvernement de chèque Diarra, il y aura un gouvernement d’union nationale.
    Avec ou sans l’accord du gouvernement de chèque Diarra, la force de la CEDEAO va intervenir pour libérer le Nord et sécuriser les institutions de la transition contre le CNRDE et ses complices du gouvernement de chèque Diarra, de la COPAM et du MP22.

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