Echiquier politique national : Un front de gauche en gestation

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Le président  Ibrahim Boubacar Keïta
IBK-Dioncounda

La nouvelle formation politique qui a la bénédiction des présidents Dioncounda Traoré et Ibrahim Boubacar Kéïta, va fédérer plusieurs formations politiques pour constituer un grand bloc politique très fort pour consolider la stabilité des Institutions.

Modibo Sidibé des FARE, Daba Diawara du PIDS dans la mouvance présidentielle. Qui l’aurait cru ? Et pourtant, c’est bien le cas. Selon nos sources, à l’initiative de l’ADEMA-PASJ, un grand front de gauche est en gestation. Il regroupera plusieurs formations politiques pour constituer un grand bloc de gauche aux côtés du parti au pouvoir. C’est dire qu’on s’achemine vers une nouvelle recomposition de l’échiquier politique malien. Selon nos sources, si le projet aboutissait et il a toutes les chances d’aboutir, les partis signataires du protocole d’accord accepteront de se fondre dans une grande et unique formation. Quel sera le nom de cette nouvelle formation, qui en assumera le leadership ? Autant de questionnements dont les réponses sont en train d’être étudiées avant de sortir le bébé de la couveuse. C’est d’ailleurs pour mieux affiner les stratégies pour réussir le pari, qu’une réunion se tiendra cet après midi à ce sujet au siège du PIDS.

Dans l’esprit des initiateurs, il s’agit de recoudre les tissus de notre société qui a beaucoup souffert de l’émiettement en vue de conjuguer les efforts pour gagner la bataille de la réconciliation et du mal vivre qui est à l’origine de pas mal de soubresauts politiques avec son cortège de malheurs et de drames parfois imparables. A en croire nos sources, la construction de cette formation est bénie par l’ancien président de la Transition, Pr Dioncounda Traoré, et par l’actuel locataire de Koulouba, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui trouvent là, la réponse à plusieurs difficultés  politiques. Son parti qui se trouve dans le creux de la vague est fortement secoué par une interminable guerre de leadership. Ecartelé ainsi par un énorme séisme de conflits d’égo, il gît dans une sorte de léthargie. Aussi, tarde-t-il à lui offrir l’éponge nécessaire à la déroulée de sa politique. Cette guerre de positionnement impacte négativement sur le rendement du gouvernement. Dès lors, les citoyens qui en veulent  fortement au leadership du Mandé mansa commencent à s’interroger sur ce dont demain sera fait. Comme si les difficultés économique ne suffisent pas, les bandits armés continuent de leur côté à semer la panique dans le pays empêchant par endroit la population paysanne de s’occuper de ses terres. Une double insécurité qui donne de la voix à une opposition pas toujours clairvoyante sur des sujets de préoccupation nationale, qui recommandent l’unité sacrée autour du pays, comme cela se passe ailleurs.  C’est la fragilité de la situation qui recommande cette mutation majeure dans le landerneau politique. D’où l’engagement des deux hommes d’Etat à construire cette maison qui leur semble plus durable, assure notre source. Qui poursuit que cette option du président de la République gênerait certains de ses amis du RPM et pas les moindres. Notamment son secrétaire général, Dr Bocari Treta qui craint de ne pas se retrouver à des niveaux qui ne lui permettraient pas de bondir au cas où. D’où son agitation en précipitant les choses et en utilisant le parti contre ce projet qui se dessine.

A suivre….

M. A. Diakité

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2 COMMENTAIRES

  1. Ce journaliste est tout simplement un racoleur indigne d’écrire dans un journal. Qui peut penser que le président IBK et l’indigne Dioncounda peuvent ensemble soutenir quelque force de progrès encore au Mali? le premier ne songe qu’à hisser son fils là où il n’a aucun mérite y aller. Le secon est une absence totale pour le Mali. Des gens serieux peuvent-ils encore recourir à ces deux dans une perspective pour le Mali?

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