Échiquier politique : Hamed Sow lance son parti en septembre

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Dr. Hamed Sow au cours d’un entretien nous a fait part de sa volonté de lancer un nouveau parti en septembre 2012. Il est aussi dans la logique de la plupart de ses compatriotes qui ont aujourd’hui la soif d’aller à une concertation nationale afin que les Maliens discutent entre eux, cartes sur table, de l’avenir du Mali, c’est-à-dire la feuille de route de la transition. Aussi voudrait-il que Cheick Modibo Diarra se réfère à l’Accord-cadre où il tire sa légitimité en mettant en place un gouvernement d’union nationale.

 

Hamed Sow

Le Dr. Hamed Sow qui nous recevait chez lui à domicile en ce lundi 2 juillet 2012 est clair à propos de ses futures ambitions : « Si tout se passe bien, Inch Allah, nous porterons en septembre 2012 un grand parti populaire et réformateur. C’est l’ASAS qui va être érigée en parti politique. J’ai souhaité que les responsables de l’ASAS engagent un vaste programme de recrutement de cadres et opérateurs économiques nouveaux, sans rejeter les anciens qui sont réellement engagés pour un projet collectif. Ensuite il est important de s’assurer des possibilités de financement du futur parti ».
Sa vision de la transition
S’agissant de la transition, Hamed Sow veut qu’une attention particulière soit accordée à ses propositions, sa vision de la transition que nous vivons. Une transition dont le véritable point de départ doit être une concertation nationale entre les différents acteurs de la vie socio-politique de notre pays. Pour lui, il n’y a pas question pour Cheick Modibo Diarra de concevoir avec quelques copains une soi-disant feuille de route qui engagera tous les  Maliens. « Le Premier ministre commettrait une grave faute en concevant une feuille de route avec quelques collaborateurs, sans concertation ni avec les responsables politiques, ni avec les acteurs économiques. La faute sera d’autant lourde que la feuille de route engage le Mali devant la communauté régionale et internationale durant toute la période de la transition. La concertation nationale que nous souhaitons et à laquelle devront être conviés les représentants des principaux partis politiques, des associations de la société civile, des forces de défense et de sécurité, aura pour termes de référence : 1. L’élaboration et l’adoption d’une feuille de route claire pour le gouvernement de la transition. Les objectifs à atteindre sont connus : la restauration de l’intégrité territoire national et l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles, auxquels pourrait être ajouté un 3e objectif : celui de l’assainissement de la gestion des fonds publics. Il reste à préciser les moyens et les méthodes pour atteindre les objectifs arrêtés, ainsi qu’un chronogramme de réalisation des actions. Concernant le dernier objectif proposé, le gouvernement devra à l’audit des services publics par un cabinet international. 2. L’évaluation et l’adoption d’un calendrier réaliste de la transition. 3. La définition des rôles et des prérogatives des divers organes de la transition. 4. La définition des principes directeurs relatifs à la composition du gouvernement d’union nationale. 5. La réaffirmation de l’engagement qu’aucun dirigeant, président, Premier ministre, membre du gouvernement de la transition ne pourra se présenter à la prochaine présidentielle, conformément aux accords de Ouagadougou », explique le président d’honneur de l’ASAS. En ce qui concerne le gouvernement, Hamed Sow estime que le Premier ministre a commis une grave erreur en mettant en place un exécutif qui n’est pas d’union nationale alors que l’Accord-cadre d’où il tire sa légitimité en a recommandé. Il se réjouit du fait que des voix s’élèvent de l’extérieur pour exiger ce gouvernement d’union nationale comme Jean Ping, président de la commission de l’U A et Thomas Yayi Boni, président en exercice des chefs d’Etat de la même organisation. Hamed Sow lève toute équivoque à propos d’une prétendue accointance avec le capitaine Sanogo : « on ne peut pas être le conseiller de quelqu’un qu’on ne voit pas. Ce sont là des rumeurs colportées par un responsable du PDES dont le génie politique  se limite à la calomnie et aux coups bas ».
Abdoulaye Diakité

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6 COMMENTAIRES

  1. Lancer un parti pourquoi faire ? Qui va adhéré à ce parti politicard d’Ahmed SOW. Est-ce qu’il a fini de rembourser les casseroles qu’il traîne après l’echec du projet FITINA ? Vraiment le ridicule ne tue pas dans ce pays. Un voleur de cet acabit comme Ahmed SOW veut aussi créer un parti politique. Un seul conseil, ne recommence plus ce que tu as fait.

    • MR SOW JE JURE TU N AS AUCUN SOUCI POUR LE MALI HE D AILLEURS UN GRAND VO LEUR COMME TOI OUI NA AUCUN SOU CI POUR LE PROBLEME ACTUEL DU MALI.QUE DIEU BENISSE LE MALI

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