Samedi dernier la maison des ainés a abrité un point de presse animé par les leaders politiques du NPP. Objectif mettre en garde le pouvoir contre d’éventuelles irrégularités par rapport aux élections régionales à venir. Les leaders du mouvement ont aussi fait un diagnostic sans complaisance de la situation actuelle du Mali qui n’incite pas à l’optimisme. Les personnalités politiques qui composent ce mouvement sont Modibo Sidibé des FARES, Daba Diawara du PIDS, Amadou Tieman Sangaré de l’UPD, Modibo Sidibé Junior du PRDDM, Moussa Sissoko du FUAC,Dramane Gakou president du CS RENOUVEAU.
Le NPP veut vite prendre le taureau par les cornes pour éviter les fraudes massives pour les régionales à venir. En effet pour les leaders de ce regroupement le pouvoir a déjà mis en branle sa machine infernale de vol pour gagner cette élection qui consacre l’élection des présidents de conseil de cercle et les présidents assemblées régionales. Pour eux il s’agit d’éviter à tout prix une nouvelle aventure qui ne fera que fragiliser le pays qui doit faire face à la multiplication des attaques djihadistes. Le porte parole du mouvement Modibo Sidibé junior leader du PRDDM n’a pas manqué de saluer la mobilisation de la plateforme AN TE A BANA ce qui a permis de faire barrage au referendum que le pouvoir a voulu organiser pour instaurer le fascisme au Mali. Déjà de plus en plus de voix s’élèvent au sein de l’opposition pour demander le départ du Ministre de l’administration territoriale Tieman Hubert Coulibaly, du Directeur Général aux élections Siaka Sangaré. A en croire ces derniers ces deux personnalités auront pour tâche de faire réélire le président sortant à tout prix en 2018.
La nouvelle force de gauche a aussi fait un diagnostic sans complaisance de la situation actuelle du pays qui laisse planer le doute pour un avenir meilleur. C’est pourquoi elle a affiché sa détermination à combattre le terrorisme, le séparatisme, le narcotrafic sous toutes leurs formes. En somme il s’agit de combattre toutes les forces obscures susceptibles de porter atteinte aux valeurs de la République. Parlant du rapport des Nations Unies qui incrimine le Mali par rapport à l’application de l’accord d’Alger et à la situation sécuritaire le président du PIDS Daba Diawara n’est pas allé de main morte pour souligner qu’une relecture de l’accord s’impose. A en croire le fils de Gabou Diawara jamais l’intégrité du pays n’a été aussi menacée. Son argument le pays a connu 75 attaques de la mi-juillet au mois de septembre. Faut-il le rappeler le NPP a vu le jour le 25 février 2017. La formation de cette nouvelle force de gauche ne remet pas du tout en cause l’appartenance du courant politique à l’opposition républicaine.
Badou S. Koba