Le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré et l’un de ses sérieux et redoutables adversaires à la présidentielle de 2007, en l’occurrence Ibrahim Boubacar Kéïta sont-ils revenus à de meilleurs sentiments ?
Tout porte à croire que, de part et d’autre, on est à réfléchir sur la stratégie à adopter d’ici 2007, au risque de s’essouffler et de perdre toutes ses inspirations. Comme pour dire que la politique est loin d’être un sprint aux 100 m. Aussitôt parti, aussitôt arrivé !
La politique, elle se calcule au millimètre près. Elle relève d’une véritable stratégie. Seuls les bonnes stratèges peuvent se prévaloir d’une issue heureuse. Que faut-il donc attendre du duel entre l’officier stratège militaire qu’est ATT, sorti des écoles de guerre et d’un IBK, fin politicien et grand harangueur de foule ? N’est-ce pas un beau duel en perspective ?
Après les invectives, les coups bas et les coups de gueule qui ont suivi la signature de l’Accord d’Alger, on semble se résoudre à laisser les choses évoluées d’elles-mêmes. Au plus fort de la crise née de la signature dudit accord, les rapports entre ATT et IBK se sont crispés. Au point que les deux personnalités s’évitait au cours des cérémonies.
A Gao, ce 22 septembre et à la faveur de la fête anniversaire de l’indépendance de notre pays, ATT et IBK se sont accordés le temps d’une poignée de main. Ajoutez, à cela les obsèques des jeunes du Mouvement citoyen au stade Mamadou Konaté où, le président du Rpm était venu compatir aux douleurs des familles éplorées. Comme pour dire que ce
Ce que la politique ne peut pas, le social peut le réussir.
A. D
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