C’est une grande saignée que vient d’enregistrer le parti des jeunes démocrates (PJD). Car c’est presque la moitié des membres du bureau politique national du parti qui ont décidé de prendre leur destin en main en quittant définitivement le parti, selon un communiqué des concernés.
De cette déclaration, on retient la signature des membres influents, grâce à qui le PJD a réussi l’organisation de son premier congrès ordinaire. Mais grâce aussi à qui, a été signé un protocole d’alliance avec l’URD (Union pour la République et la démocratie).
Les raisons avancées par les démissionnaires sont entre autres : le non respect des statuts et règlement, une mauvaise gestion du parti par certains membres, dont en tête le secrétaire général du parti qui en a fait son patrimoine.
À travers ce communiqué, ils veulent porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale qu’ils ne sont plus membres d’aucune structure du parti.
La saignée semble vraiment grave, dans la mesure où ce sont entre autres le secrétaire général adjoint, les secrétaires politique, administratif, le trésorier, le secrétaire à l’organisation, à l’emploi et à la formation, les commissaires aux comptes et une vingtaine d’autres, qui ont décidé de quitter le parti.
Toutes choses qui font croire que le Pjd ne pèse plus rien dans l’alliance qui le lie à l’Urd et que son sort ne semble définitivement sceller, en attendant la prononciation de la dissolution pure et simple du parti.
Même si, dans le communiqué, les démissionnaires n’ont pas indiqué une destination, déjà certaines indiscrétions les annoncent du côté de l’Alliance pour la République d’Oumar Ibrahim Touré.
Seyni TOURE