Du cadre d’échange des partis politiques et regroupement politiques : « Choguel est le seul responsable des conséquences du non-respect des engagements »

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En meeting samedi dernier au Palais de la culture, le cadre d’échange des partis politiques et regroupements politiques pour une transition réussie au Mali accuse le Premier ministre Choguel K. Maïga d’être le seul responsable des conséquences du non-respect des engagements pris devant la communauté internationale.

Le cadre déplore une logique totalement contradictoire du gouvernement de la transition mettant en danger l’évolution de la transition et les relations avec nos partenaires concernant le chronogramme électoral, les réformes institutionnelles et la révision des textes. Il rejette ce type d’organe unique de gestion des élections du gouvernement envisagé au forceps par le Premier ministre Choguel K. Maïga. Lequel reste toujours floue à leurs yeux, notamment son indépendance, son autonomie, sa transparence, le type de structure, la composition, l’organisation, la désignation de ses membres. Les acteurs estiment que le temps imparti est insuffisant pour sa mise en place, en tenant compte des protocoles pertinents de la Cédéao A/SPL/12/01 auxquels notre pays est partie prenante.

Cependant, en lieu et place d’un organe unique, le cadre d’échange des partis politiques et regroupements politiques pour une transition réussie propose que le gouvernement renforce la Céni, en lui confiant notamment la mission de contrôle de toutes les opérations électorales. Par ailleurs, les acteurs regrettent que « malgré la forte recommandation du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, concernant l’inclusivité et le consensus, le Premier ministre a tout simplement décidé unilatéralement de l’irréversibilité de l’aige ». Ils rappellent, à cet effet, que le gouvernement s’est engagé lors de la dernière visite du médiateur, à publier le calendrier électoral avant la fin du mois d’octobre 2021. « Force est de reconnaître que cet engagement n’est pas tenu. Nous tenons le Premier ministre Choguel K. Maïga pour seul responsable des conséquences du non-respect des engagements pris devant la communauté internationale », disent-ils. Ainsi, les acteurs invitent le gouvernement malien à se ressaisir et faire le réalisable et prioritaire dans les délais impartis pour le bien de notre peuple.

Le cadre reste convaincu qu’aucune nation ne s’est construite sur le mépris, la revanche et le favoritisme. Pour lui, l’inconstance décisionnaire crée un manque de confiance et provoque une carence de compétences. « Notre devoir est de contribuer à la réussite de la transition par le respect de la volonté du peuple malien, le retour à l’ordre constitutionnel et de notre collectif envers la communauté internationale », a-t-il conclu.

Ibrahima Ndiaye

 

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