Dramane Salif Dembele, candidat de l’Adema-Pasj : Le changement en marche ?

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A l’Adema, il y avait dix neuf candidats à la candidature pour l’élection présidentielle de 2013. Finalement, c’est Dramane Dembélé qui a été choisi par la commission de bons offices, présidée par Oumar Ibrahim Haïdara, comme porte- étendard du parti de l’Abeille solitaire. Le choix a-t-il été judicieux ? C’est la question que l’on se pose au sein de l’opinion publique nationale voire internationale.

Oumarou Ag Ibrahim, président de la commission des bons offices
Oumarou Ag Ibrahim, président de la commission des bons offices

C’est fait ! Le candidat de l’ADEMA- PASJ est désormais connu. C’est Dramane Salif Dembélé, ce jeune ingénieur des Industries de 46 ans, détenteur d’un master II en gestion de projets, consultant minier et président fondateur du Réseau « Alternatives pour un Mali Débout », jusque-là très discret sur la scène politique nationale. Marié et père de 03 enfants, Dramane  Salif  Dembélé a la lourde tâche de faire gagner le parti de l’Abeille aux prochaines élections présidentielles. Un challenge, certes, difficile, mais, pour la Ruche, du moins pour ceux qui ont soutenu ce choix, le défi n’est pas impossible à relever. Ainsi, avec ce choix, très surprenant, selon certains observateurs, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale, mis sur le banc des accusés au lendemain des évènements de mars 2012, entend prôner le changement dans l’espoir de (ré) conquérir l’estime des Maliens surtout des électeurs.

Il faut, cependant, noter que ce choix de Dramane Dembélé a, un tout petit peu, perturbé la ruche où certains ténors le jugent trop jeunot par conséquent immature. Pour d’autres, avec ce choix (misé sur la jeunesse), c’est le désaveu des « anciens » de la ruche. A l’extérieur de la ruche, ce choix du parti de l’abeille est suivi avec beaucoup d’attention. Si certains ont salué ce choix de la « jeunesse », du « changement », d’autres trouvent que le parti de l’ex président Alpha Oumar Konaré prend d’énormes risques en misant sur un parfait inconnu de la scène politique nationale et internationale qui plus, est (trop) jeune pour diriger le Mali à l’état actuel. Mais quoi qu’on dise, c’est Dramane Salif Dembélé qui représentera le parti de l’Abeille aux prochaines élections présidentielles. Ne dit-on pas qu’ « âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. »

Le choix de la commission de bons offices, a été entériné hier, par une conférence nationale du parti. Une rencontre au cours de laquelle, les abeilles ont fait preuve d’unité, de solidarité et surtout d’engagement afin d’apporter au candidat du parti, tout le soutien nécessaire à la victoire finale. Dramane Dembélé,  qui bénéficiera, désormais, de tout le soutien des membres du parti et, surtout de l’accompagnement des autres candidats malheureux, est très confiant quant à l’avenir. Il prône le rassemblement et l’engagement pour un Mali uni et prospère. Selon la ruche, Dramane incarne le « changement » souhaité par les Maliens. Il est un choix « éclairé » vu le contexte de crise actuel que traverse le Mali. Jeune et plein de vitalité, il donnera aux Maliens et au Mali, selon certains militants, la force et le dynamisme qui leur manquent actuellement.

Tiémoko Traoré

Profession de foi 

Construire ensemble l’alternative

Le Mali, notre cher pays, est aujourd‘hui confronté à un choc extrême. Sa souveraineté territoriale est mise en danger ; il est le théâtre d’une guerre internationale. Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Depuis dix 10 ans des signaux s’accumulaient ; une meilleure lisibilité géopolitique nationale et régionale aurait pu nous éviter un tel choc. Le Mali cumule les enjeux mondiaux, régionaux et locaux (nos ressources minières et notre espace géostratégique).

Il ne peut y avoir de choc de société aussi extrême, sans actions ou inactions de ses hommes.

Nous avons vu fleurir les maux qui nous frappent aujourd’hui. Nous avons perdu la paix. « Il est plus facile de faire la guerre que la paix » disait George Clemenceau. Le nécessaire dialogue inter malien est le préalable du « Vivre ensemble ».

Plus que jamais, l’insécurité nous menace : l’insécurité alimentaire, l’insécurité énergétique ; l’insécurité hydraulique, l’insécurité sociale.

Cependant, une crise aussi extrême soit elle, est souvent l’opportunité d’un changement. Notre pays a des fondamentaux forts. Ce que nous devons changer, c’est notre stratégie de développement et les animateurs. Nous ne pouvons plus de l’aide extérieure. On  se doit de créer un état stratège, ou le génie créateur des enfants du Mali innove pour son développement, crée des alternatives pour que notre pays avance en paix, qui respecte la diversité de son peuple pour le bonheur des générations actuelles et futures.

Mon ambition est de construire ensemble cette alternative. Nous devons nous engager dans une démarche participative, qui rassemble nos compétences pour bâtir un Mali vertueux pour son peuple, son environnement et ses ressources. Je crois que je suis porteur de « SOLUTIONS ALTERNATIVES POUR LE CHANGEMENT. »

Dramane Dembélé

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1 commentaire

  1. Porteur de malheur ouais! Qu’as tu fait quand tu étais à la DNGM? Pourquoi tu ne t’es pas battu pour que le Mali gagne plus de 20% de ses richesses minières. Au contraire c’est toi et ta bande de mafieux qui ont tout fait, moyennant de gros sous, pour que le sous-sol ne profite pas aux maliens. Pour quelle loi tu t’es battu pour renforcer le code minier au profit de l’état? Bilan zéro pointé! C’est pas toi qui nous proposera une autre alternative, bien au contraire, tu vendras le reste du Mali avec ton Adema.

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