La salle de conférence de la maison de la presse a servi de cadre le samedi 20 janvier à la cérémonie de lancement du livre « Un Nouveau Pacte Social Solidaire » (NPSS). Une production de l’ancien ministre de l’urbanisme, M. Dramane Dembélé.
Afin de permettre à notre pays de sortir de l’impasse, l’ancien candidat malheureux de l’ADEMA-PASJ à l’élection présidentielle propose Un Nouveau Pacte Social Solidaire. Car à ses yeux, le temps de la dénonciation est révolu. Dans un décor rouge-blanc qui rappelle les couleurs de l’ADEMA, l’auteur d’un ton calme précise, « c’est une nouvelle offre politique a tout mes concitoyens qui continuent à guetter encore la lumière d’un jour neuf au bout de la nuit de l’instabilité ». Pour lui, le Mali doit être la finalité de toutes nos hypothèses. Selon Dramane Dembélé, le document n’est pas fermé. « Il est à la recherche du partage et à la participation », complète-t-il. Le pacte s’articule autour de six chantiers. Il s’agit de l’éducation et l’emploi, la défense et la sécurité, la création de richesse, la gouvernance territoriale, la culture et la santé, l’intégration et la Diaspora. Un Nouveau Pacte Social Solidaire est une contribution au projet de société de l’ADEMA PASJ, vieux de plus de vingt cinq ans, indique M. Dembélé.
Candidature de l’ADEAM-PASJ à l’élection présidentielle
Comme on pouvait s’y attendre la question de la candidature interne de l’ADEMA est revenue sur la table. Sur la question, Dramane Dembélé se veut catégorique. « L’ADEMA aura son candidat à la présidentielle conformément à ses textes et aux recommandations de sa conférence nationale. » Habillé à la mode Karim Wade de couleur bleue et arrêté gaillardement derrière le pupitre le regard fixé vers l’horizon, Dramane Dembélé fustige « les esprits qui veulent faire autres choses ne marcheront pas ». Il est temps selon lui de mettre fin à l’accompagnement. Le parti a gouverné le pays, a perdu le pouvoir et doit le reconquérir. La vocation d’un parti politique est de conquérir le pouvoir, précise-t-il. Toutefois, l’orateur dira que les choses sont très complexes dans son parti. « Il est très facile de connaitre la religion que l’ADEMA », ironise-t-il d’un sourire narquois. Il est resté tout de même évasif sur sa propre candidature avec ou sans son parti.
Abdrahamane Sissoko