Comme premier évènement public après le 22 septembre, le PDES (Parti pour le développement économique et la solidarité) a tenu, le samedi 6 avril 2013, sa Conférence des cadres dans la salle de conférences du CICB. C’était sous la houlette du 2ème Vice président du parti, leDr Ousmane Bâ, et en présence des membres du Comité directeur.
Le PDES a fait salle comble, lors de sa conférence des cadres du samedi 6 avril au CICB. On remarquait dans la salle la présence de Mme Haïdara Aïssata Cissé dite Chato, de Moulaye Haïdara, de Djibril Tall, pour ne citer que ceux là et des délégations amies du FDR, représenté par Iba Ndiaye, et du Parti écologique de Côte d’Ivoire, représenté par Mme Fatoumata Diallo.
Dans son allocution, Dr Ousmane Bâ, au nom du Président du parti, empêché, a exprimé son plaisir de recevoir tout ce beau monde. Cette conférence des cadres, a-t-il déclaré, est la première rencontre importante depuis les évènements de mars 2012. Il a ensuite fait remarquer que notre pays vivait pour la première fois de son histoire, simultanément, une crise sécuritaire et institutionnelle.
Dr Ousmane Bâ a indiqué que le PDES s’est battu pour le retour à l’ordre constitutionnel dans son intégralité, et ce dès le lendemain du coup d’Etat, tant dans ses actions particulières menées au niveau de l’Assemblée Nationale qu’au sein des regroupements politiques. Avant d’ajouter «sur ces différents fronts de notre combat, nous avons rencontré toutes les parties prenantes et nous avons abouti aux résultats suivants: la signature de l’Accord-cadre, la prestation du serment du Président intérimaire, la nomination d’un Premier Ministre et d’un gouvernement de transition et l’adoption diligente de l’Assemblée nationale des lois d’accompagnement prévues par l’accord cadre».
Il a ensuite déploré le fait que son parti ait eu à subir la relève systématique de ses cadres dans la gestion du pays depuis le coup d’Etat. Selon lui, on s’évertue aujourd’hui à faire porter au PDES seul le chapeau des aspects négatifs des administrations précédentes, alors qu’il n’existe pas un seul parti important dans ce pays qui n’ait pas participé, parfois massivement, et durant tous les mandats, à la gestion consensuelle des affaires publiques.
Dr Bâ a rappelé que, le jeudi 27 mars 2008, le PDES avait dénoncé à la une du Républicain la situation au Nord, en disant clairement que ce qui se passait au Nord est inadmissible et que c’est dans ce même journal que le PDES affirmait qu’ATT, «l’homme que nous connaissons» n’allait jamais briguer un troisième mandat, même s’il l’on ouvrait l’article 30 de la Constitution, car ce n’était ni dans son intérêt ni dans celui du Mali.
A l’époque, a-t-il continué, des hommes politiques très en vue s’étaient levés pour les dissuader de faire de tels articles. «Comble de paradoxe, ce sont ces derniers qui se désolidarisent et renient les actions qu’ils ont eux-mêmes posées ces dernières années. Ce sont les laudateurs et les amis inconditionnels d’hier qui s’érigent en donneurs de leçons, en tentant de désigner le PDES comme le seul parti comptable du bilan des dix dernières années».
Pour conclure, il dira «nous assumons sans complexe le bilan de la gestion consensuelle du pays pendant ces dix dernières années. Mais nous avons également l’impérieuse obligation de tirer les toutes les leçons de cette gestion, en reconnaissant les erreurs commises». Concernant les élections, Dr Ousmane Bâ a réaffirmé la détermination du Comité directeur à faire en sorte qu’à l’issue des compétitions électorales le PDES figure parmi les forces politiques qui comptent dans les cinq, voire les dix, prochaines années.
Ibrahima Ndiaye, au nom du FDR, assurera «nous sommes des hommes qui ont tenu à assumer le rôle que nous avons joué, en bien comme en mal. Nous assumons notre bilan, nous ne nions pas ce qui n’a pas marché. Le temps et l’histoire nous donneront raison. Et Iba d’annoncer qu’il existe déjà une plateforme FDR, qui sera signée dans les jours à venir.
Pierre Fo’o Medjo
Donc, le PDES qui n’a pas plus de cinq ans d’existence et qui n’a aucun élu député (sauf ceux qui ont migré vers ce parti après sa constitution) avait autant de cadre et directeurs généraux et nationaux? Donc, en si peu de temps, le PDES avait réussi à placer autant de membres aux postes décisionnels et importants? Mais, ils sont muets sur le comment un parti d’une vingtaine de vice président n’arrive pas à choisir un programme ou à ressusciter des cendres de ces géniteurs protecteurs qui l’ont soit abandonné ou délaissé?
Allez vous renseignez avant de raconter des âneries; le PDES a BEL ET BIEN 15 DÉPUTÉS et aucun migrant comme vous affirmez!!! Au contraire île étaient 17 et deux ont migré vers l’URD.. Ce sont des Députés Mouvement Citoyen qui sont devenus tout naturellement PDES quand le MC a été transformé en Parti Poltique.
Alors fermez là…
vive le mali vive simega vive le PDES
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