Dr Oumar Mariko : « Si la CEDEAO s’entête, elle aura en face d’elle l’armée malienne »

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LE PAYS (BF) – Lors de notre séjour au Mali, nous avons rencontré le Secrétaire général (SG) du parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) à Bamako, le docteur Oumar Mariko.

Dr Oumar Mariko (SADI)

C’est au siège de sa fondation situé dans un quartier résidentiel de Bamako que l’homme nous a reçu. De nombreuses personnalités dont des hommes politiques, des gendarmes, des policiers, des militaires, des acteurs de la société civile… avaient également rendez-vous ce jour-là avec lui. Comme tout le monde, nous avons été soumis à une fouille exécutée par un militaire affecté par le CNRDRE pour assurer la sécurité de l’homme politique. « J’espère que vous n’avez pas une arme du MUJAO dans votre sac, comme vous venez du Burkina », nous a-t-il lancé. Tout souriant, Mariko nous a accueilli chaleureusement non sans avoir présenté ses excuses suite aux multiples rendez-vous ratés.

Au cours de l’entretien qu’il nous a accordé, il a eu des mots assez inamicaux à l’endroit des acteurs de la médiation burkinabè. Très remonté contre l’intervention militaire de la CEDEAO dans son pays, Oumar Mariko reconnaît de moins en moins Dioncounda Traoré comme président par intérim du Mali et considère le capitaine Amadou Haya Sanogo comme le seul président légitime de l’ex-Soudan français. Cet enfant terrible de Bafoulabé, dans la région de Kayes, médecin généraliste de carrière et syndicaliste, est un opposant qui ne porte pas de gants pour tirer à boulets rouges sur la France de François Hollande.

Ce politicien de 63 ans, promu ministre alors qu’il était encore étudiant, évoque les origines de la crise malienne tout en situant les responsabilités des uns et des autres. Il parle de carnage si la CEDEAO s’entête à intervenir militairement au Mali. Lisez plutôt l’exclusivité de l’entretien.

« Le Pays » : Succinctement, comment peut-on présenter Oumar Mariko ?

Oumar Mariko (OM)  : Merci d’abord pour votre patience après tous ces jours que vous avez passé à courir après moi. Pour me présenter aux Burkinabè, je dois dire que j’ai travaillé avec des gens comme Da Sié Eric (paix à son âme), Da Hien, Charles Ouoba (paix à son âme également). Ensemble, nous avons créé le club universitaire de l’UNESCO en 1987 au Burkina.

Je suis allé plusieurs fois au Burkina où j’ai beaucoup d’amis, des collaborateurs aussi. Au niveau du monde politique, je connais des acteurs qui travaillent aujourd’hui avec Blaise Compaoré, d’autres ne sont pas avec lui. J’ai beaucoup travaillé avec Somé Valère et bien d’autres Burkinabè que j’ai connus pendant la période révolutionnaire de votre pays. J’aimais rencontrer Thomas Sankara, contrairement à ce qu’on disait, et j’ai eu la chance de le voir à Bobo-Dioulasso en août 1987, année où il a été assassiné. Il était dans une voiture décapotable, évidemment avec Blaise Compaoré, sur l’Avenue du paysan.

En 1991, à travers des luttes multiformes, nous avons pu mettre fin au régime de Moussa Traoré qui avait régné sur le Mali sans partage pendant 23 ans. Je me suis retrouvé dans le Comité de salut du peuple de la transition comme ministre. Mais 9 mois plus tard, j’ai rendu ma démission. A l’époque, avec le lieutenant-colonel devenu plus tard colonel, puis général, Amadou Toumani Touré, nous avons fait le coup d’Etat salvateur de 1991. J’ai toujours gardé des rapports professionnels, voire humains avec Toumani Touré, même si on ne partageait toujours pas les mêmes convictions politiques.

Et vous vous êtes retrouvé à l’Assemblée nationale…

J’ai été deux fois président du groupe parlementaire PARENA/SADI et également deux fois candidat à l’élection présidentielle. Je me préparais pour briguer pour la 3e fois la magistrature suprême et j’étais convaincu que cette fois-ci, ça allait être la bonne.

Mais vous étiez en même temps sceptique quant à l’organisation pratique des élections, n’est-ce pas ?

Effectivement, en février dernier, nous avons publié une déclaration pour dire que l’organisation de l’élection présidentielle était impossible dans ces conditions parce que le pays est en guerre.

Nous n’avons pas été entendus et le 22 mars, les militaires ont fait une insurrection armée qui a abouti à un coup d’Etat que j’ai soutenu fortement, clairement et ouvertement comme un processus de redressement de la démocratie en République du Mali. Cela a montré que depuis des années, nous n’étions pas dans un pays de démocratie, mais plutôt dans une farce de démocratie. Mais la communauté internationale était en train de farder pour se donner enfin une bonne conscience de voir les Nègres dans une espèce de démocratie. L’économie par exemple était entre les mains d’une minorité.

Parlez-nous un peu de votre exil ?

J’ai été à plusieurs reprises calomnié, traîné dans la boue. Ce qui m’a poussé à m’exiler au Burkina ; puisqu’on m’avait faussement accusé d’avoir assassiné un policier. Quand l’ouragan est passé, je suis revenu au Mali me soumettre à la Justice de mon pays qui a trouvé que c’était de pures calomnies. La finalité en réalité, c’était d’abattre un homme qui dérangeait.

Vous avez l’habitude de soutenir les rébellions en Afrique. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

La rébellion ivoirienne, je l’ai ouvertement soutenue. Mais en fait, ce n’était pas la rébellion que je soutenais en tant que telle. J’étais contre la politique de xénophobie orchestrée par le régime de Laurent Gbagbo.

J’étais désagréablement surpris de voir un socialiste de sa trempe se comporter de la sorte. En même temps, je me suis révolté contre la manière dont la CEDEAO a conduit les choses en Côte d’Ivoire. Cela a plongé le pays dans une situation de guerre qui pouvait être évitée par le simple décompte des voix qui permettrait de donner une porte de sortie honorable à Laurent Gbagbo.

Et je dois ajouter que j’ai condamné l’agression française contre la Côte d’Ivoire. J’avais également dit non à l’agression de l’OTAN contre la Libye et j’avais prévenu que cette agression aura des conséquences graves sur le Mali. J’étais sûr que la France de Sarkozy entraînait la sous- région dans une situation catastrophique. Et, fort malheureusement, ce que je craignais est arrivé aujourd’hui à mon pays.

Et voilà votre pays plongé dans une crise que d’aucuns qualifient d’indescriptible. Quelle appréciation faites-vous de l’intervention militaire de plus en plus probable de la CEDEAO ?

La crise au Mali est une crise bel et bien descriptible. Elle est très descriptible parce qu’elle est connue et comprise. Seulement, on veut passer à côté de la vérité. La crise au Mali a été provoquée par deux forces qui avaient des agendas différents, mais dont les agendas ont été tous les deux dommageables pour notre pays.

Vous aviez l’agenda de l’OTAN, de la France, et celui de la Communauté internationale qui, pour vaincre le président Kadhafi, avaient convaincu des Touaregs qui étaient dans l’armée de Kadhafi de récupérer un territoire qu’on leur attribuerait en République du Mali. Le 2e agenda, c’est celui de Amadou Toumani Touré qui ne voulait pas quitter le pouvoir contrairement à tout ce que les gens racontaient. Il était clairement dans une position de rempiler pour un 3e mandat.

Avez-vous les preuves de ce que vous avancez ?

Aujourd’hui, les preuves crèvent les yeux. Même les amis de Amadou Toumani Touré parlent. Ses amis sont ceux qui sont dans le FDR (Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République). Les éléments de preuves que je peux vous donner, c’est par exemple le fichier électoral. Au départ, tout le monde était d’accord pour qu’on fasse un fichier électoral numérique et l’Etat a englouti des milliards là- dedans.

Et c’est dans cette situation que Amadou Toumani Touré est revenu à l’ancien système qui n’est pas numérique. Pire, ce marché a été attribué à sa fille. Ce qui devait coûter au contribuable malien la somme de 6 milliards de F CFA. Ensuite, la CENI n’était pas prête. Et au Conseil des ministres au cours duquel Amadou Touré a été débarqué, il était question pour lui d’annoncer au peuple malien que les élections ne pouvaient pas se tenir à la date indiquée.

Et Amadou Toumani Touré s’apprêtait à appliquer l’article 50 de la Constitution qui lui donnerait un pouvoir exceptionnel. Vous êtes assis dans le bureau où j’ai reçu Tiébilé Dramé, président du PARENA. Je peux vous dire à peu près ce qu’il m’a dit étant sur la chaise sur laquelle vous êtes assis. Il m’a exactement dit que l’ADEMA était arrivée à la conclusion que les élections n’étaient pas possibles le 29 avril. L’autre signe qui a montré que Toumani Touré ne voulait pas partir, c’est le couplage de l’élection présidentielle et du référendum. Concernant justement le référendum, il y a eu un avis de la Cour constitutionnelle pour dire que le référendum était illégal.

Vu l’illégalité du référendum annoncée par cette institution, il n’avait plus une possibilité de convoquer le collège électoral.

« ATT ne voulait pas quitter le pouvoir et était d’accord pour la partition du Mali »

Si on reconvoquait le collège électoral, on repartait pour 3 mois après le mois de mars. En fait, la guerre a servi de faux prétexte parce que c’est eux, Amadou Toumani Touré et le MNLA, qui ont déclenché la guerre. Tout était organisé pour que Toumani Touré reste au pouvoir, mais le reste de l’agenda, c’est lui seul qui le savait. Des informations les plus crédibles ont fait état de ce que Amadou Toumani Touré était prêt à accepter le fédéralisme et de donner l’autonomie aux forces rebelles, pourvu qu’il reste au pouvoir.

Comment expliquez-vous tout cela ?

Cela s’explique par le fait que pendant 3 mois, les militaires se sont battus sans renfort ni matériels. Encore, deux milices avaient été constituées et étaient puissamment armées plus que l’armée elle-même. Ces milices étaient dirigées par le colonel Gamou, qui est un Touareg, et Ould Médou qui est un Arabe.

Voilà ces deux officiers qui se regardaient en chiens de faïence mais qui recevaient des ordres à partir de Bamako, donnés par le grand sachem, Amadou Toumani Touré. Tout a été mis en œuvre pour que l’armée échoue. J’ai suivi presqu’en temps réel le déroulement des opérations à partir des communications téléphoniques. Les rebelles, lorsqu’ils ont été incapables de faire des assauts, ont simplement encerclé la ville de Tessalit. Et les forces qui devaient apporter des renforts et de la nourriture aux soldats encerclés, n’ont pas fait le moindre mouvement en direction de Tessalit. Aucune armée au monde ne peut résister à la faim.

Elle est la meilleure arme contre l’armée. C’est dans ce contexte que l’armée s’est retirée de Tassalit. Ensuite, toutes les importantes bases ont été démantelées. A Kidal, une quarantaine d’hommes ont résisté des jours durant sans renfort avant de lâcher prise. Maintenant, les militaires se posaient des questions. Pourquoi continuer le combat dans ces conditions ?

Quel est le sens de ce combat et pour qui combattons-nous ? C’est en ce moment qu’un renfort envoyé à la dernière minute a pris la route, et arrivés à Ségou, tous les éléments ont pris la poudre d’escampette. « Allez-y au front, les armes vous trouveront là-bas ». Voilà ce qu’on leur a dit à Bamako. C’est pour vous dire que l’armée malienne a été hautement trahie par la hiérarchie militaire dirigée par Amadou Toumani Touré. Et le 9 février déjà, mon parti avait réclamé la démission de Amadou Touré.

C’est donc vous qui avez incité les putchistes à passer à l’acte ?

Ecoutez, il y a eu d’abord la marche des épouses des militaires qui ne comprenaient pas pourquoi leurs maris se faisaient égorger comme des poulets. Député que je suis, je touche 150 000 F CFA comme indemnité de logement, le militaire malien, lui, perçoit 1 500 F CFA, 1 250 F CFA de prime générale d’alimentation et 8000 F CFA de prime de chaleur. Allez-y comparer un peu avec l’armée burkinabè. Donc, le 22 mars, c’était une délivrance.

Vous ne semblez pas être d’accord avec la prolongation du mandat de Dioncounda Traoré comme président par intérim du Mali. Quelles sont vos raisons ?

Il ne devrait même pas être au pouvoir et il n’est pas au pouvoir. Il est un homme porté par la CEDEAO. Permettez-moi de vous dire que la CEDEAO n’est plus la CEDEAO en ce sens qu’elle ne respecte pas les règles édictées par elle-même. Il ne faut pas faire fi de l’histoire. L’initiative de la création de la CEDEAO est partie d’ici au Mali sous Moussa Traoré. Ce sont les Maliens qui ont été à l’initiative de la création de la CEDEAO.

Vous voulez remettre en cause la médiation de Blaise Compaoré ?

Le président Blaise Compaoré, qu’il le reconnaisse ou pas, a été désavoué deux fois par la CEDEAO. Son ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolet, a été pratiquement le porte- drapeau de je ne sais quelle cause, des violeurs des consignes de la CEDEAO. Avec son président, ils ont été plusieurs fois désavoués, ça c’est une réalité. Je n’invente rien, allez voir les textes de la CEDEAO.

Immédiatement, quand il y a eu le coup d’Etat, qu’est-ce qui s’est passé ? Alassane Dramane Ouattara a imposé un embargo à la République du Mali. Mais il n’en avait pas le droit. Nulle part dans les sanctions de la CEDEAO, il y a l’embargo. Même si une décision était collégialement prise par les chefs d’Etat, cette décision devrait être portée dans le journal officiel de la CEDEAO 30 jours avant.

Pour que cette décision soit applicable, il faut attendre encore 3 mois. Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont marché sur une combine orchestrée par Alassane Ouattara. Ceux-ci veulent mettre leurs copains à la tête du Mali, qui ont fait des business certainement avec ces chefs d’Etat. Ils veulent vendre le Mali sur l’autel de leurs appétits personnels. Je défie quiconque de me démontrer que la CEDEAO a respecté une seule de ses règles. La CEDEAO se montre ridicule à telle enseigne que beaucoup de Maliens réclament que le Mali se retire de cette organisation. Je crois que cela va venir. Ça commence à venir.

Si la CEDEAO a la prétention de défendre la République du Mali, un pays frère en difficulté, elle ne devrait pas augmenter davantage ses difficultés quelles qu’en soient les raisons ! Le Mali connaît la guerre, un pays divisé. Et c’est le moment que la CEDEAO choisit pour lui imposer des restrictions financières et économiques. Cela est inamical. Et puis, elle n’a pas pris la décision immédiatement, mais après que la France s’est prononcée contre le coup d’Etat. Les sanctions économiques, c’est contre les populations déjà meurtries.

Donc, pour vous, la CEDEAO a eu tort d’intervenir au Mali ?

En fait, la CEDEAO n’a pas été logique en demandant la démission de Amadou Haya Sanogo. Pourquoi ils n’ont pas demandé le retour au pouvoir de Amadou Toumani Touré ? Selon l’article 36 de la Constitution, c’est le président de l’Assemblée nationale qui doit assurer l’intérim de la transition. Cet article confie et retire au président par intérim des pouvoirs. Il ne peut pas nommer un gouvernement, il ne peut pas dissoudre l’Assemblée nationale, il ne peut pas provoquer un référendum, il ne peut pas faire usage de l’article 37 qui lui donne des pouvoirs exceptionnels.

Mais vous étiez quand même à Ouaga pour les négociations, non ?

Nous étions à Ouaga parce que nous avions du respect pour le Burkina et pour son président Blaise Compaoré. Par respect pour le peuple burkinabè qui a tendu la main au peuple malien. Nous nous sommes donc retrouvés à Ouagadougou et les débats ont été clairs.

Blaise Compaoré a été aussi clair en disant que « vous avez raison, mais c’est la communauté internationale qui se montre précieuse ». Alors, maintenant que nous avons raison, il s’agissait en ce moment de mettre en place une conférence nationale souveraine, afin de mettre sur pied des organes de transition et de donner une feuille de route à ce gouvernement de transition pour que nous puissions régler trois choses essentielles. La première chose, c’est de pouvoir faire face à la situation au Nord.

La deuxième chose, pas moins importante, c’était de mettre sur pied un fichier électoral clair et crédible. Enfin, la troisième préoccupation était de mettre en place les bases d’un véritable changement à la tête du Mali pour le bien des populations. Voilà les 3 choses pour lesquelles on devait se donner rendez-vous à Ouaga dans la capitale burkinabè. A la fin des travaux, nous avons fait une déclaration en conséquence. Et voilà que les messieurs de la CEDEAO, avec Djibrill Bassolet en tête, viennent au Mali, marchent sur cette déclaration solennelle et sortent un papier pour dire de faire de Amadou Haya Sanogo, un ancien chef d’Etat, un poste qu’il n’a jamais occupé.

Et du coup, on outrepasse la Constitution du Mali en prolongeant le mandat de Dioncounda Traoré, en le transformant un président de la transition. C’est de la superchérie de mauvais goût qui ne peut provenir que des gens qui n’ont pas de respect pour le peuple malien. Nous avons du respect pour les peuples burkinabè, ivoirien, guinéen et de toute la sous-région, mais nous n’accepterons pas que les dirigeants de ces peuples-là manquent de respect à notre peuple.

C’est pour cette raison que lorsqu’on nous a appelés récemment pour aller encore à Ouaga, nous avons dit que notre sort ne se décidera pas à Ouaga. S’il y a un conflit demain au Burkina, nous serons les premiers à répondre à l’appel au secours. Et contre toute attente, le 30 avril, ils organisent un coup d’Etat contre le Mali et déversent des mercenaires sur notre territoire. Les avions étaient déjà posés dans un pays de la sous-région et prêts à attaquer le Mali. Il faut que les autorités burkinabè nous entendent et nous apportent un dementi à ce que je dis. Tout ce que je dis, c’est du roc, c’est imbattable.

A vous entendre, vous êtes contre toute forme d’intervention de la CEDEAO au Mali.

Ces gens-là disent que cela plaise aux Maliens ou pas, ils vont intervenir au Mali parce que leur sort est engagé. Ils parlent de narco- trafiquants et de terroristes qui occupent le Nord du Mali. C’est un danger pour leurs pays. Mais je vous pose la question : qu’est-ce que les Burkinabè, les Nigériens, les Guinéens, les Algériens, les Mauritaniens ont fait pour que les terroristes n’entrent pas au Mali ? Rien. Ils sont incapables de sécuriser leurs frontières et ils veulent transformer notre pays en champ de bataille.

Ils ont la prétention d’envoyer ici en République du Mali des troupes, mais ils ignorent qu’ils ont bloqué les armes du Mali. Le Mali a acheté ces armes à la sueur de son peuple. Voilà Alassane Ouattara appuyé par d’autres chefs d’Etat de la CEDEAO qui bloquent ces armes au port de Guinée et au Sénégal. Je trouve cela très inamical entre le Mali et la Guinée. Parce que l’histoire entre les deux pays n’est pas à remettre en cause, c’est un précédent fâcheux.

Vous êtes donc remonté contre les autorités burkinabè ?

Mais oui ! Vous vous rappelez qu’il y a eu deux guerres entre le Burkina et le Mali. La première guerre s’est passée sous le régime de Sangoulé Lamizana. Les Maliens ont connu des exactions en Haute-Volta à l’époque, les Voltaïques ont connu des répressions ici au Mali. Nous autres Maliens, nous nous sommes battus pour que cela n’arrive plus entre nos deux peuples. En 1985, il y a eu la guerre de Noël entre le Burkina et le Mali. Grâce à Thomas Sankara, les Maliens n’ont pas été brutalisés au Burkina Faso et grâce aussi à la conscience patriotique qui a animé la République du Mali, nous nous sommes battus pour que les Burkinabè ne connaissent pas de répression. Mais que le Burkina Faso veuille déclencher la guerre au Mali, c’est un précédent dangereux.

Certains Maliens disent qu’ils sont d’accord avec cette intervention de la CEDEAO…

Tout dépend. Si vous tendez ce micro à Dioncouda Traoré ou à Tiébilé Dramé, ils vont vous dire qu’ils sont d’accord. Par contre, si vous rencontrez les habitants de Nianfouké, ils ne tiendront jamais ce langage.

D’aucuns trouvent votre rapprochement avec l’ex- junte suspect. Qu’en dites-vous ?

Il n’y a aucune suspicion puisque j’ai dit clairement et ouvertement que je les soutenais. Les militaires ont fait un travail salutaire et moi je ne parle même pas de junte. J’ai été très clair, nous étions à la quête de la démocratie et ce coup d’Etat est démocratique. Je me suis battu en 1991 pour asseoir la démocratie dans ce pays et Dieu seul sait quel sacrifice mon mouvement a fait.

Vous voulez parler de la chute du régime de Moussa Traoré ?

Oui, à l’époque Amadou Toumani Touré, m’a dit ceci : « mon cher Mariko, vous nous avez montré le chemin de la démocratie au Mali, vous nous avez tracé le chemin de l’honneur et de la dignité ». Le coup d’Etat était-il positif ? Il était bien positif. Pour nous, ce coup d’Etat devait nous aider à corriger ce qui n’a pas marché. Parce que nous étions dans une ploutocratie. Qu’est-ce qu’il y a de suspicieux dans mon comportement avec le CNRDRE ? Je suis un des rares hommes politiques qui ne cachent pas ses convictions, qui dit clairement ce qu’il pense ; alors on ne doit pas me soupçonner de quoi que ce soit. Ou bien, est-ce parce que Haya Sanogo est un militaire qu’on ne veut pas qu’il reste au pouvoir ?

« Nous avons été inspirés par le coup d’Etat de Blaise Compaoré »

Chez vous au Burkina, depuis combien d’années avez-vous un militaire comme président ? Mais lui avez-vous demandé de quitter ? Il a fait un coup d’Etat que nous avons applaudi.

Le coup d’Etat de 1987 ?

Non, je parle du 4 août 1983 ; c’était une délivrance pour le Burkina. C’était la vraie révolution et nous avons été inspirés par ce coup d’Etat. Concernant l’autre coup d’Etat, je n’ai rien à dire. Que le peuple burkinabè choisisse Blaise Compaoré une fois, 2 fois jusqu’à 20 fois, ce n’est pas mon problème si c’est la volonté du peuple burkinabè.

Donc, pour vous, Sanogo a le droit de se présenter à l’élection présidentielle ?

Mais bien sûr que oui et s’il se présentait aujourd’hui, aucun candidat au Mali, sauf moi, ne pourrait le battre. Un militaire, c’est comme vous et moi. Qu’on arrête de voir chaque fois de la catastrophe parce que c’est un militaire.

On a l’impression qu’il y a deux chefs d’Etat au Mali. Dioncounda Traoré à Bamako et Amadou Sanogo à Kati. Comment pouvez-vous expliquer ce bicéphalisme ?

Il y a un seul chef d’Etat légitime au Mali que la communauté internationale refuse de reconnaître : c’est le capitaine Amadou Haya Sanogo. Ensuite, il y a un chef d’Etat illégitime qui s’appelle Dioncounda Traoré porté par la CEDEAO. Et je vous dis que Dioucounda Traoré ne prend pas son rôle tellement au sérieux qu’il envoie une lettre de déclaration de guerre pratiquement à la CEDEAO. Il ignore l’Assemblée nationale alors qu’on nous parle de constitutionnalité. De telles choses devraient être d’abord débattues à l’Assemblée nationale. Mais non, cette lettre a été envoyée en catimini à Alassane Ouattara. Vous pensez que c’est ça la légitimité ? Non, la légalité et la légitimité se trouvent du côté de Kati et l’imposture se trouve à Bamako.

Parlons maintenant de la prise de la localité de Douentza dans la région de Mopti. Cette avancée des islamistes ne vous inquiète-t-elle pas ?

(Rires), cela me fait véritablement rigoler. Douentza n’est pas la dernière localité prise. Quand dans le débat avec Alain Foka sur RFI, le ministre Amadoum Touré dit : « Douentza aujourd’hui ». Je lui répond mais Douentza aujourd’hui ça veut dire quoi. Il était obligé de dire oui puisque la presse en parle. Je vais vous raconter ce qui s’est passé véritablement à Douentza. Cette localité a été prise au même moment que les autres localités : Gao, Tombouctou… C’était la même vague. Mais ce que l’on ne dit pas, c’est que l’armée malienne fait des patrouilles à Douentza. La population de Douentza s’est alors organisée, la jeunesse surtout, pour créer une brigade de protection de la ville. Allant même jusqu’à donner du fil à retordre à la rébellion.

 Les rebelles avaient pratiquement disparu à Douentza qui était entre les mains du MNLA et du MUJAO. Le conflit MNLA-MUJAO à Gao a mis le MNLA dans une situation difficile. Puis 3 forces d’autodéfense s’étaient créées à Sévaré sous l’œil vigilant de l’armée malienne. Ganday Koye, Gandahizo et le FLN (Front de libération du Nord). Un des chefs de Gandahizo, un certain Dicko Abdramane, je crois bien, avec un certain Abdoulaye Maiga, qui sont tous deux de l’ADEMA/PAIJ. Je précise au passage que Ag Aghaly est un conseiller municipal de l’ADEMA. M. Dicko est allé chercher les éléments de Gandahizo qu’il arme à ses fins espérant bénéficier de leur ralliement. Dans le même temps, Omar Ans Andine arrive à Douentza et demande à Gandahizo deux choses : premièrement de le rallier, ce que Gandahizo a refusé. Deuxièmement, de lui vendre ses armes. L’opinion internationale s’est alors saisie de ce jeu pour dire qu’une nouvelle localité est tombée aux mains du MUJAO. On a même dit qu’après Douentza, leur objectif, c’était Bamako.

Mais c’était bon pour l’agenda de la CEDEAO pour pouvoir continuer à convaincre la France de déclencher la guerre. Mais je vous apprends que le MUJAO a été clair avec le pouvoir de Bamako. Il a dit qu’il a stoppé son avancée parce qu’un gros obstacle a été levé, à savoir la chute du régime de Amadou Toumani Touré. Le MUJAO a dit qu’Amadou Toumani Touré a mis en conflit les arabes contre les Touaregs, les Sonraï et les autres. En plus, il ne respectait pas sa parole donnée. Ils ont averti aussi le Burkina Faso en disant que si on veut une paix et une stabilité au Mali, qu’on laisse l’armée malienne terminer le processus de transition.

Les gens du MUJAO m’ont dit cela quand j’ai débarqué à Gao à bord d’un hélicoptère, accompagné de hauts gradés de l’armée malienne : un colonel, un lieutenant-colonel et un sergent-chef. Vous savez combien de milliards ont été mobilisés au Nord à cause de la guerre ? 800 milliards de F CFA ; c’est presque la moitié du budget du Mali. Mais cet argent n’est pas allé là-bas. Cet argent est allé entre les mains des gens que la CEDEAO veut imposer aux Maliens qui ne sont pas d’accord pour l’intervention de la CEDEAO.

 

Dioncounda préparait sa démission

Il y a un proverbe de chez nous qui dit que l’étranger a beau avoir les gros yeux, il ne voit rien. Que les pays de la CEDEAO m’excusent, ils ne voient rien.

Et que dire de l’application de la Charia que subissent les populations du Nord ?

Il y a trop de manipulations et le FDR est en train de conduire le pays vers un pourrissement.

Vous avez une dent dure contre le FDR…

Mais c’est eux qui ont dirigé ce pays ! Ils ont chuté aujourd’hui. Ils évoluent de complot en complot et ne veulent pas s’asseoir autour de la table de négociation. C’est eux qui sont l’ennemi interne aujourd’hui.

Et qui sont les ennemis externes ?

Vous les connaissez déjà.

Le gouverneur de la région de Mopti que nous avons rencontré disait qu’il s’inquiétait du sort de ses administrés a Douentza qui risquent eux aussi de subir l’application de la Charia. C’est l’amertume exprimée par un gouverneur de région qui est tout à fait logique. C’est fort probable effectivement que ces islamistes appliquent la Charia.

Revenons un peu sur la bastonnade de Dioncounda Traoré. Ce sont vos militants qui étaient derrière ?

Il n’y avait aucune utilité à insulter Dioncounda Traoré ou à le bastonner. Aucune utilité. Pour la simple raison que ceux qui ont été les premiers à aller voir Dioncounda au départ, il leur avait montré sa lettre de démission. Et il leur avait dit qu’il ne rentrera pas dans la superchérie de la CEDEAO. Il leur avait clairement promis de démissionner dès la fin de son intérim. Et lorsqu’un deuxième groupe est reparti, il a tenté de régler ses comptes à Dioncounda.

Ce dernier leur a dit : « Demain à 11 h, je vais démissionner ». Je crains fort que ceux qui sont en train aujourd’hui de chercher les auteurs de cette bastonnade ne soient eux-mêmes les vrais coupables. Parce que cette démission de Dioncounda n’arrangeait pas sa classe politique.

A qui profite le crime ?

En tout cas, ce qui est arrivé à Dioncounda ne nous profite pas. Nous avons trouvé cela comme une grosse provocation, une manipulation grotesque qui a retardé l’évolution normale des choses au Mali. Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait de bons juges d’instruction, qui sont de bons enquêteurs pour que la lumière, toute la lumière, soit faite. C’est pour cela que je n’ai pas accepté que Dioncounda dise : « Je pardonne, je pardonne … » Il faut d’abord connaître ceux qui ont posé l’acte avant de pardonner. Qu’il laisse l’enquête nous dire qui l’a frappé et je crois qu’en cela, je serais l’homme le plus heureux du monde. Ce qui lui est arrivé est grave, inacceptable inutile et « criminel ».

Un des oubliés actuellement de la République est sans conteste Amadou Toumani Touré qui a trouvé asile à Dakar au Sénégal. Dans certains milieux, il se murmure qu’il n’est pas encore exempt de poursuites. Votre réaction ?

Absolument, il doit être poursuivi pour haute trahison. Quand un chef d’Etat pose un acte de haute trahison, il doit être jugé conformément à la loi. Et le comité central de notre parti vient de se tenir.

Au terme des travaux, nous avons demandé que des poursuites judiciaires soient engagées contre lui et contre tous ceux qui avaient recruté des mercenaires pour mettre le pays en danger, tout comme nous exigeons des poursuites judiciaires contre les agresseurs de Dioncounda. Peut-être que la réconciliation nationale viendra de là.

Justement, d’aucuns vous taxent d’avoir des positions maximalistes qui bloquent l’amorce d’une véritable réconciliation nationale. On vous attribue même l’étiquette d’opposant radical. Que répondez-vous ?

C’est quoi l’opposition ? Si cela ne tenait qu’à nous, la paix serait revenue au Mali il y a longtemps. Vous pensez que quelqu’un qui ne veut pas la paix prend des risques en allant rencontrer des hommes fortement armés ? Je suis allé deux fois à Niafounké.

Le village de Soumaïla Cissé ?

Oui, le village de Soumaïla Cissé et de Inoussi Touré, premier vice-président de l’Assemblée nationale. J’étais à un doigt de sa maison et j’ai dormi à la belle étoile.Vous pensez que c’est cela un homme de guerre ? Les détracteurs diront toujours des choses. La vraie opposition, c’est le FDR, mais ils refusent d’assumer. Ce sont eux qui ont perdu le pouvoir et qui veulent coûte que coûte y revenir avec la bénédiction de la CEDEAO. Nous ne sommes pas de l’opposition.

Donc vous êtes de la majorité ?

C’est difficile de l’affirmer comme tel, mais nous avons des alliés au pouvoir avec lesquels nous entretenons des rapports. Nous avons également des rapports avec des gens qui sont illégitimes mais qui ont une petite parcelle de pouvoir. Le pouvoir légitime, comme je l’ai dit plus haut est incarné par Haya Sanogo et nous autres. Le pouvoir illégitime est dirigé par Dioncounda et Cheick Modibo Diarra. Jusqu’à présent, Haya Sanogo bénéficie de la confiance des forces armées nationales et du peuple malien. C’est là qu’il tire sa légitimité. Je suis opposant par rapport à qui ? Oui, nous sommes opposés par rapport à la CEDEAO, à la guerre, au blocage des armes du Mali.

A vous entendre, on a comme l’impression que vous avez la solution à tous les problèmes qui se dressent sur le chemin des Maliens. Quelle est alors la ligne à suivre pour que la paix revienne au Mali ?

La ligne à suivre est une conférence nationale souveraine. Qu’on désigne le chef de la transition en tenant compte de la Constitution. Qu’on mette en place tous les organes de la transition. Qu’on se débarrasse des organes coûteux. L’Assemblée nationale est coûteuse, budgétivore, inefficace et inefficiente. La CENI est coûteuse, elle ne sert absolument à rien.

Le Haut conseil des collectivités est coûteux. Nous devons savoir faire des économies et organiser des élections. Tout ce que je viens de citer doit se faire en l’espace de 24 mois. C’est ça la porte de sortie de la République du Mali. Si nous avons des amis qui veulent nous aider, c’est dans cette direction-là qu’ils doivent nous aider.

Et si tout cela n’est pas fait, avez-vous peur pour votre pays ?

Si tout cela n’est pas fait, je serai beaucoup inquiet pour mon pays. Je suis fortement inquiet pour toute la sous- région. Aucun pays de la sous-région ne sera stable, c’est cela qu’il faut éviter. Il ne faut pas que la CEDEAO se trompe ; car aucun de ses pays membres ne sera épargné. En ce moment, nos pays seront tous transformés en Afghanistan. J’insiste beaucoup, aucun Etat ne connaîtra encore la paix. A côté de nous, Alpha Condé n’arrive pas à asseoir une Assemblée nationale.

« Les militaires chassés au Burkina sont des dangers pour le pays »

Chez vous au Burkina, combien de militaires avez-vous chassés au sein de votre armée ? Ils sont des dangers pour votre pays. En Côte d’Ivoire, une grande insécurité menace les fondements de l’Etat. Encore, Ouattara n’est pas capable de payer ses agents. Il m’est revenu qu’il a même donné des chèques sans provision à ses anciens rebelles. Yayi Boni du Bénin est en proie à des manifestations sérieuses. Faure Gnassingbé a du mal à contenir la colère de ses concitoyens.

Pensez-vous que sans l’intervention de la CEDEAO, l’armée malienne à elle seule peut déloger les islamistes ?

L’armée malienne est en restructuration. Si la CEDEAO s’entête, elle aura en face d’elle l’armée malienne, Ansar Dine, le MUJAO et le MNLA, pour ce qui lui reste. Ce que la CEDEAO ne sait pas, c’est qu’il y a des soldats maliens, arabes et touaregs qui n’ont jamais participé à un conflit mais qui détiennent des armes. C’est un terrain périlleux qu’elle est en train d’emprunter ou, du moins, elle en est consciente mais veut régler ses comptes avec le capitaine Sanogo pour implanter Dioncounda et le FDR.

Que la CEDEAO nous écoute : nous n’avons pas la prétention de fermer la porte du dialogue et j’ai eu l’occasion de le dire à Djibrill Bassolet. Je lui ai dit que la CEDEAO connaissait mal le Mali. Il faut nous écouter et laisser tomber vos amitiés. Nous sommes des gens de bonne foi. Nous avons soif de justice dans notre pays et nous allons l’obtenir.

Que peut-on retenir en guise de conclusion ?

En dernier ressort, je suis optimiste et je suis sûr que le Mali va sortir de cette guerre. Je fais confiance à l’armée. Quant à la CEDEAO, je lui demande de ne pas conduire mon pays à l’anarchie. C’est le message le plus fort que je voudrais lancer à l’endroit de cette communauté sous- régionale.

Propos recueillis par Hamed NABALMA (Envoyé spécial, de retour de Bamako)
Par LE PAYS (Burkina Faso) – 8 octobre 2012

 

Commentaires via Facebook :

66 COMMENTAIRES

  1. Ces propos sont loin d’être du Dr Mariko, le journaliste a manqué d’allure, de precisions, il étale ainsi sa carrence. Pauvre rédacteur.

  2. Si la CEDEAO connaît mal le Mali, c’est que le Dr.Mariko, à cause de ses intêts personnels, il ignore la réalité des populations maliennes. Il est clair, que Sanogo et Mariko sont de mêche.

  3. monsieur le doc combient gagnent les soldats qui sont chargee de ta securite?
    qui est donc le 1er ministre de sanogo? si cest sanogo le president du mali.
    tu fait alusions a qui lorsque tu dit qui il na pas occupez le post de president . et on le nomme comme eicient chef d etat?

    et pour quoi nest pas dabort racemblee nos forces pour liberez le nord du mali, appret tu vas te concentree a ta soif de president ( du mali )

    merci 😉

  4. je pense que ce que oumar mariko viens de dire et la verité que la cedeao connaissent mal le mali,si jamais l’armée de la cedeao rentre au mali: l’armée malien,mujao,ançar dine,mnla formera une armée unie contre eux

  5. au lieu de passer tout ton temps a palabrer,par votre orgeuille mal place ya des populations qui souffrent.vous vous permettez de dir si la cedeao venait au mali elle fera face a l’armee malienne,pourquoi larmee malienne ne fait elle pas face dans ce cas aux rebelles?vraiment le ridicule ne tue pas.il faut laisser la cedeao vous aidez a reconquerir le nord une fois le boulot termine en guise de reconnaissance la chasser de votre pays.

  6. Quelle propopagande! Mais ils se sont fait avoir par leur image. Vous avez reçu Mariko au siège de sa fondation, pardon formation et vous illustrez cette interview par une photo de mariko prise lors cette fameuse convention tenue au CICB. Mariko a bien raison de dire: “vous ne connaissez pas les maliens”, car lui même il se rend compte qu’après tout il connait mal les maliens. Oui, mariko les maliens ont soit de la justice comme ils ont aujoud’hui soif d’avoir ta peau. “A vous entendre, on a comme l’impression que vous avez la solution à tous les problèmes qui se dressent sur le chemin des Maliens…” Monsieur le “journaliste” vous avez déviné juste, car mariko ne cesse de porter un regard paternaliste et éculé sur le Mali et le peuple malien. Son soutien à l’armée n’a d’autre objectif que d’espérer de la part de celle un poste de premier ministre qui serait une opportunité pour briguer la magistrature supprême. Mariko est dans un calcul politicien ce qui l’incite à lancer dans la conquête de l’électorat celui qu’il supçonnait comme potentiel futur président du Mali: Soumaïla CISSE. Il dit avoir une ligne de conduite claire, mais mariko, sache que tu t’adresses aussi à des intellectuels. Depuis l’éclatement de la crise, on s’aperçoit que tu cherches la sympathie de Moussa Troaré. Je vous défie que si haya sanogo se présentait demais aux élections présidentielles, il ne ferait pas mieux que feu Me Demba Diallo en 1992. Vous rêvez vraiment. Je n’ai jamais vu dans l’histoire du mo nde un coup d’Etat aussi impopulaire que celui du 22 mars 2012. Personne ne se précipitera sur haya, mais il est militaire et il doit savoir qu’il n’échappera jamais à sa fin tragique, jamais. Il ne pourra indéfininement dejouer tous les pièges qui lui sont désormais tendus dans la vie.

  7. AUX ARMES CITOYENS!

    Cette guerre n’aura pas lieu tant que le gouvernement actuel sera aux commandes!

    Le VRAI chef de file des putschistes du 21 mars 2012 s’appelle Moussa Traoré, ancien lieutenant putschiste bombardé par lui-même général pendant sa dictature sanglante caractérisée par l’incurie, la corruption, et la misère!

    Mr Moussa Traoré est originaire du corps des “bérets verts”, et il n’a JAMAIS digéré ce qui lui est arrivé, son renversement par son aide de camp Pirrhus, lequel a fait ensuite appel au alors chef de la Garde Présidentielle, Amadou Toumani Touré.

    Alpha “le co.nna.rd” Konaré que nous n’avons pas une seule fois entendu depuis les évènements de mars dernier, lui qui fût si prompt à donner des leçons de bonne gouvernance aux gouvernements Africains lorsqu’il était à l’UA (poste qu’il a dû d’ailleurs lâcher après que Thabo Mbéki eût découvert que lui Alpha et son adjoint le Sénégalais Mamadou Diallo du mouvement Tekki avaient détourné quelques 2 millions de dollars US des fonds de la commission), s’est hâté de pardonner tous ses péchés à cet ogre, quand bien même ce dernier a été condamné à la peine capitale par les tribunaux de la République.

    Aujourd’hui, l’Ogre Traoré se la coule douce aux bords du Djoliba, aux frais de la Princesse, et depuis le coup d’état de son pion tocard-sanogolo-je-me prend-pour-le-Général-deGaulle, ses affaires vont de mieux en mieux: son beau-fils est PM, beaucoup de ceux qui étaient dans ses cabinet et gouvernement en 1991 sont revenus aux affaires, certains abandonnant même des postes importants et TRÈS bien payés à l’International (en nous faisant croire qu’ils ont été mûs par l’appel au devoir alors qu’en fait ils ne font que mentir, ils sont revenus prendre ce qu’ils considèrent comme étant “leur droit”, cad le Pouvoir duquel les populations les avaient chassés à coups de pierres), et l’un de ses fils qui n’était que secrétaire général dans un ministère du gouvernement CMD I est devenu l’homme par qui il faut passer pour obtenir marché ou poste dans l’administration du pays (il était filtreur des fameux “800 cv”), plus sollicité même que son ministre de tutelle de l’époque dont la salle d’audience restait désespérément vide pendant que la sienne (à lui le simple SG) était bondée comme un oeuf!

    Des rumeurs (que nous n’avons pas pu vérifier vu l’Omerta régnante dans une ville où les disparitions aux mains de “civils armés” sont devenues monnaie courante, mais elles sont insistantes ces rumeurs, alors nous y croyons au moins autant qu’en les déclarations de bonne intention du gouvernement CMD II) font aussi état de la dépense par CMD d’une somme avoisinant le million de dollars US pour l’achèvement des travaux de sa villa personelle à Bamako, le démarrage de chantiers immobiliers colossaux par l’Ogre dans le quartier de Badalabougou sur la rive droite, et, pire, les zondi assurent que lorsque CMD prend l’avion de commandement (un boeing 727 VIP, capacité 100+ pax) pour ses virées internationales, il a le cûlot d’emmener dans ses bagages celui (ou celle) qui lui repasse ses boubous et chemises (!!!!!), quand bien même il débarque toujours dans les grands hotels, établissements pourtant réputés pour leurs services de blanchisserie TRÈS professionels! Bill Gates, que CMD connait bien puisqu’ayant été son employé, est l’un des 3 hommes les plus riches de la planète (avec un net worth équivalent à au moins 4 fois le PIB du Mali pour lui tout seul!), on l’a vu voyager autour du monde et même venir en Afrique nous rendre visite, mais il ne s’est jamais déplacé avec plus qu’une poignée de collaborateurs, et certainement JAMAIS avec celui qui lui repasse les habits (encore que nous doutons même qu’il en eusse un)…

    Pendant ce temps, l’autre zouave de Kati (grand amateur de Johnny qui, à la veille du putsch, trainait une ardoise de quelques 23 mille cinq cent francs CFA au bistrot du coin pour des cartons de vin rosé Don Simon consommés pendant ses nuits blanches, il ne se couchait jamais avant 3-4 heures du mat’) s’en met plein les poches lui aussi après avoir voulu faire croire aux populations qu’il était mû par le devoir patriotique, et que si seulement les autorités sous-régionales comme la CEDEAO, la République de Guinée, ou même le Sénégal “débloquaient” les armes qu’il nous a fait croire que lui et ses “sauveurs de la République” avaient commandées pour reprendre le Nord, eh bien, la situation serait réglée en deux temps trois mouvements par une armée “capable” pour un Mali “un et indivisible”, sans “amalgame”! (ouf…)

    Que ne fût la surprise de beaucoup de personnes sensées et de bonne foi lorsqu’ils entendirent au mois de juillet le Ministre Guinéen des Affaires Étrangères préciser que les armes en question faisaient partie d’un lot de matériel acquis par le Gouvernement de la République du Mali d’alors dirigé par Amadou Toumani Touré (que les soudards de Kati nous ont pourtant décrit comme n’ayant rien fait pour équiper son armée), matériel qui avait été convoyé jusqu’au Port de Conakry par un navire Ukrainien qui s’est amarré dans les jours qui ont suivi le putsch du 21 mars 2012: il n’y avait plus d’interlocuteur valable à Bamako pendant que sanogolo & Co. pillaient et tuaient à volonté, et par conséquent ce navire-là est resté à quai pendant de longues semaines, refusant de débarquer la marchandise tant que ses frais de service n’étaient pas payés, rubis sur l’ongle!

    Tout ceci pour vous dire que ce ne sont pas les putschistes de Kati qui vont se déplacer au front, ils ont passé plus de 6 mois à nous mentir, et le gouvernement actuel s’accommode très bien de la situation vu qu’ils considèrent le “Mali utile” comme étant celui sur lequel ils “règnent” en ce moment, et les quelques 150-200 milliards de CFA que leur rapportent les mines per annum suffisent à satisfaire leur boulimie indécente!

    Pendant ce temps, les Maliens trimment de plus en plus, l’économie nationale s’est fortement ralentie en six mois avec une baisse des recettes de l’État de l’ordre du tiers (combien sera-ce dans 6 mois de plus, c’est à dire en mars 2013???), et la communauté internationale, c’est à dire les pays voisins du Mali, les institutions sous-régionales, les Grands Pays Amis du Peuple Malien, se sont découragés pour avoir été insultés à tout bout de champ par des gens qui se sont projetés comme étant les représentants de ce peuple martyre, par les “autorités” en place, et au final, ils ont décidé que les Maliens sont des gens obtus (ce qui n’est pas totalement faux by the way, aounka tlo ka guélein), qu’il valait mieux les laisser avec leur “sac de piment” et se barricader en cas de débordement…

    On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer, tellement cette histoire est ubuesque et pathétique!

    Pendant ce temps toujours, les criminels qui ont mis le septentrion du Mali sous coupe réglée (no pun intended) sont en train de renforcer leurs positions en séduisant (avec espèces sonnantes et trébuchantes dérivées de leurs trafics en tous genres et aussi de leurs pillages des institutions dans la zone occupée) les notabilités et les jeunes de ces contrées, en mettant de nombreuses jeunes femmes enceintes, et en terrorisant les esprits libres qui osent encore élever de la voix et réclamer le retour à l’ordre constitutionnel!

    Et là où l’on se rend compte que finalement, tout revient à l’Ogre, c’est lorsque l’on entend le discours de beaucoup d'”intellectuels” à Bamako dont la moyenne d’âge est entre 60 et 30 ans affirmer mordicus que le Mali n’acceptera aucune “force étrangère” sur son sol (never mind les 2/3 occupés par des jihadistes-pédophiles-traficants-assassins d’origines algérienne, sahraoui, pakistanaise, afghane, yéménite, libyenne, saudienne, française, somalienne, etc.) car tout serait un “GRAND COMPLOT” ourdi par les “puissances occidentales” qui se serviraient de leurs “lacquais” dans la sous-région pour s’approprier les “richesses” qui seraient enfouies dans le Grand Nord: affirmations gratuites sans preuves ni démonstration scientifique!

    On voit bien que les Oumar Mariko, Amnion Guindo, Dramane Traoré et leurs semblables n’ont pas bien assimilé les cours que l’École Malienne leur a dispensés, et oh, c’est vrai, ils sont en fait les produits de l’école de Moussa Traoré ou GMT comme ils aiment à l’appeler, cette même école qui a continué sa descente aux enfers sous le magistère du “co.nn.ard” Konaré!

    Malheureusement pour ces illuminés, le monde actuel n’est plus ce qu’il était, nous vivons à l’ère de l’Information, et tous ceux qui ont très bien compris la signification de l’école et assimilé leurs études savent que ces dernières ne sont pas une fin en soi, elles vous donnent les clés pour développer votre potentiel individuel, une tâche qui aujourd’hui devient de plus en plus complexe tout en étant plus productive avec toutes les données disponibles au plus grand nombre, pourvu que l’on se donne la peine de chercher et de réflêchir!

    Il n’existe AUCUN complot des “étrangers” au Mali si ce n’est celui des médiocres qui veulent coûte-que-côute se maintenir au pouvoir tout en jouissant de privilèges qu’ils ne sauraient obtenir par leur propre effort dans un environnement concurrenciel basé sur le mérite et le talent, cad le don de Dieu que l’on a développé par le travail!

    Ce sont ceux-là qui essaient de manipuler la majorité analphabète de la population en profitant de leur naïveté et de leur fierté nationale, encore eux qui ont acheté des hijab pour se couvrir la tête le jour ou le reste du pays sera sous “charia” (puisqu’ils savent qu’ils ne bougeront pas un orteil pour nous débarrasser des barbus), eux dont les enfants ne sont plus au Mali, eux qui se promènent dans les rues de Bamako au volant de rutilantes berlines et V8 avec un chapelet à la main pour dire et montrer qu’ils sont musulmans et que finalement les choses ne sont pas si mal que ça, même sous “charia”, tant que bien sûr ils restent eux “aux commandes”, d’où les ballons de sonde qu’ils nous lancent de temps en temps par journaleux interposés en parlant de volonté des criminels occupant le Grand Nord à accepter l’Autorité de l’État tant que la “charia” serait appliquée, avec séminaires d’études sur l'”application de la charia au Mali” fièrement couverts par l’ORTM!

    Les fameuses “richesses” du Mali, personne n’en veut aujourd’hui, l’État Malien fait des efforts CONSIDÉRABLES depuis plus de 10 ans pour attirer les investisseurs avec toutes sortes de dérogations, mais ces richesses-là coûteraient trop cher à exploiter, même pour les Chinois! Aujourd’hui, il existe BEAUCOUP de pays dont l’exploitation des richesses est plus intéressant:

    – le Niger où les Chinois ont construit en toute discrétion une raffinerie de pétrole de taille importante pour travailler le brut Nigérien qui est pompé depuis maintenant 3-4 années;

    – le Niger où les Chinois (encore eux!) sont en train de développer un gisement d’uranium supérieur à celui d’Areva, et aussi un gisement de charbon gigantesque, ils vont même construire un chemin de fer pour évacuer le tout par le Sud, sans passer par le Mali;

    – le Tchad où le pétrole coule à flot, pompé par les Chinois et vendu aux USA via le Cameroun par pipeline;

    – le Libéria, pays jadis en guerre où ArcelorMittal est en train de relancer l’un des plus grands gisements de Fer dans le monde (qui resta des années à l’abandon malgrés des installations d’exploitation existantes);

    – la Côte d’Ivoire où de gigantesques réserves de gaz et de pétrole ont été découvertes en offshore à moins de 20 kilomètres du littoral, dont une partie est déjà exploitée depuis l’ère Bédié et traitée dans la raffinerie moderne de Vridi, mais dont le développement avait été stoppé net par l’entêttement suicidaire du Bonobo Gbagbo Laurent (il doit partager un ancêtre avec sanogolo cet idiot, lui aussi un pseudo-intellectuel) et sa guenon Simone-la-folle, au prix de milliers de vies arrachées, pour un final pathétique;

    – le Ghana où beaucoup de pétrole a aussi été trouvé;

    – la Sierra-Léone où la guerre est finie depuis longtemps grâce à l’intervention de la CEDEAO et des Nations-Unies et où l’agriculture et les mines sont en développement exponentiel;

    – le Sénégal, où les populations nous ont démontré que la Médaille d’Or Continentale du pays en Démocratie et Maturité Politique n’est vraiment pas usurpée en débarquant un vieux sénile qui voulait ramener le pays en arrière un peu à la manière d’un Gbagbo ou d’un sanogolo ou même d’un dadis, pays qui voit aujourd’hui TOUTES les institutions financières qui comptent dans ce bas-monde lui ouvrir les vannes pour l’aider à renforcer ses infrastructures, notamment pour le développement de son agriculture irriguée qui a montré un RÉEL potentiel et pour la résolution définitive du problème de fourniture d’électricité par le financement de la construction de deux centrales géantes;

    – la Mauritanie où la production d’or (oui, d’or) a atteint un niveau jamais atteint depuis le début de l’exploitation industrielle il y a seulement 3 années, avec plus de 200 millions d’euros de revenus annuels pour l’État;

    – la Guinée où Rio Tinto exploite le minerai de Simandou et Rusal les mines de Bauxite;

    – n’oublions pas l’Australie avec ses réserves de bauxite GIGANTESQUES, son charbon intarrissable, son fer, les USA où la production de pétrole domestique a atteint 6 millions de barils par jour depuis 2-3 années, où le gaz commence à être exploité, et où l’or de Californie recommence à être exploité vu les cours stratosphériques du métal jaune sur les bourses internationales, bien sûr la Russie avec sa Sibérie Orientale source de tous les fantasmes…

    – etc. nous pouvons allonger la liste des sources de matières premières oh! beaucoup plus intéressantes que celles qui “existeraient” dans le sous-sol du septentrion Malien, un pays où la qualité des ressources humaines laisse à désirer de toutes façons, et cela est démontré tous les jours par les mauvaises décisions et déclarations des tocards de Kati et de certains membres de CMD II (presque tous les Maliens de valeur ayant fui le pays sous GMT, et maintenant d’autres le font sous CMD, sanogolo & Co.);

    NUL n’a l’intention d’occuper un pays de plus d’un million de kilomètres carrés où la température en période chaude peut atteindre 45 degrés celsius à l’ombre, même si les arbres portaient des billets de banque! Le Monde est une VASTE planète, et très peu peuplée contrairement aux déclarations alarmistes de beaucoup de ceux qui prétendent parler au nom de la sauvegarde de l’environnement, il y existe beaucoup, beaucoup de zones inexplorées qui recèlent de ressources insoupçonnées!

    Les voisins du Mali sont MEURTRIS parce qu’ils se sentent TOUS Maliens, chaque Peuple de la sous-région et même d’au-delà pouvant tracer une partie de son arbre généalogique jusqu’au Mali (par exemple, le père de Feu Ahmadou Ahidjo est né à Mopti, la mère d’Abdoulaye Wade près de Sikasso)!

    Quant aux spécialistes du “complot” qui osent affirmer que les “étrangers” veulent tuer sanogolo et sa clique, peut-être faut-il leur rappeler que si nous avons eu la peau de Saddam le Lion du Désert avec sa 4ème armée du monde dotée de plus de 4000 chars de combat, 600 avions de guerre, et des dizaines de milliers de blindés, ou encore celle de Khadafi-le-fou non moins armé, certainement que le raté de Kati et sa clique dépanaillée qui détalent comme des pintades au moindre coup de feu ne font pas le poids devant les forces de l’ECOMOG (ou MICEMA, c’est selon), encore moins devant celles de l’ONU: si l’objectif était de buter l’ivrogne de Kati et sa bande de nuls, il n’y aurait aucune difficulté à exécuter cette décision, ils ne dureraient pas 24 heures! D’ailleurs, eux-même le savent, ils font bien attention à ne pas insulter publiquement les “étrangers”, sachant que leur dossier à la CPI est en sursis seulement par rapport à leur grosse bourde du 21 mars et des jours suivants…

    La vérité, c’est que TOUT LE MONDE A PEUR au Mali: les populations au Nord sont terrifiées par les porcs du désert, les populations à Bamako sont terrorisées par les hommes de tenue qui se baladent en ville avec Kalashnikov et mini Dushka comme si de rien n’était, lâchant parfois des rafales en l’air (avec tous les dégâts induits par ces balles perdues!), Dioncounda “le-terne-insipide-à-la-tête-cabossée” et le gouvernement CMD II sont terrifiés par sanogolo & Co., eux-même terrifiés à l’idée de soldats professionnels foulant le sol Malien et mettant à nu leur fourberie, et, au final, tout le monde (ou presque) ch.i.e dans son froc en tremblant comme une feuille, implorant le “seigneur” et espérant une délivrance divine, en oubliant cet ancien adage qui dit:

    “Aides-toi et le Ciel t’aidera!”

    Maintenant, quelle est notre solution?

    Eh bien, ceux qui se posent la question ici même font partie de ces Maliens sensés sur lesquels nous comptons tous pour cette délivrance, eux qui ont pris le temps de suivre le fil de cette analyse jusqu’à ce point!

    Notre solution est militaire, elle ne peut être autrement même si négociations il y aura avec certains, comme dans toutes les guerres du monde, il n’y a pas de raison que cela soit différent cette fois-ci tout simplement parce que nous sommes au Mali: dans la négociation, chacune des parties DOIT savoir qui est qui, et la République du Mali doit RESTAURER son Autorité dans les territoires occupés!

    Le Mali et les Maliens se trouvent devant un choix très simple:

    1-

    Soit nous prenons notre courage à deux mains, nous serrons la ceinture, et montons à l’assault des renégats pour restaurer la République sur chaque millimètre carré du territoire;

    2-

    Soit nous baissons les bras, nous nous lançons dans des incantations divines, et ce qui est sûr c’est que nous pourrons alors dire bye-bye au septentrion qui éventuellement va éclater en mille morceaux et finir en métastase qui va nous anéantir!

    Un très grand stratège du 15ème siècle a écrit qu'”il ne faut jamais laisser le désordre s’installer pour éviter une guerre car on ne fait que retarder cette guerre-là à son propre détriment…” Pour cet homme qui a beaucoup marqué son époque et dont les conseils sont enseignés dans les plus grandes écoles de guerre (quelque chose que sanogolo & Co. n’ont jamais lu de toutes façons, vu leur niveau moins que médiocre), il faut TOUJOURS porter cette guerre sur le terrain de l’ennemi pour éviter de la faire sur son terrain!

    Nous devons donc nous organiser pour aller trouver l’ennemi là où il se trouve en ce moment, il faut porter la guerre dans les villes, villages, hameaux, et grottes qui se trouvent dans le septentrion, le Grand Nord du Mali!

    Et contrairement à l’opinion publique dominante alimentée par les mensonges de sanogolo & Co. et les membres du gouvernement CMD II, il n’y a pas de problème de matériel particulier, la denrée la plus rare en ce moment dans le pays étant LE COURAGE, les Maliens manquent de courage pour aller récupérer leurs terres d’entres les mains de ces porcs du désert!

    Il faut évidemment RESTRUCTURER les forces armées en virant tout le commandement et en procédant à une réorganisation sur une base technique (4-6 mois), recruter tous ces jeunes qui font preuve de courage par leurs initiatives d’autodéfense en les encasernant pour leur inculquer les principes de base d’une armée disciplinée et endurante (3-4 mois), et enfin inventorier et emmagasiner toutes les armes à feu et véhicules utilitaires disponibles sur le territoire que nous contrôlons en ce moment: il faut retirer toutes ces armes de la circulation et les emmagasiner selon les règles de l’art, leur usage ne devant être que pour la formation puis le combat!

    Nous n’avons pas besoin de matériel hyper-sophistiqué pour exterminer les porcs du désert, des mortiers de 80 à 120 millimètres, des mitrailleuses lourdes calibre .50, des bazooka (RPG7 et RPG32), des fusils automatiques (AK74, AK102), beaucoup de munitions et de grenades, des chaussures et uniformes, des radios tactiques (walkies-talkies), c’est tout. Nous supplémentons cela avec des 4X4 et des camions de 10 tonnes, et avec les deux hélicoptères MI-35 qui aujourd’hui dorment dans les hangars de Sénou, malgrès qu’ils soient en état de fonctionner puisque les techniciens ukrainiens les ont révisés ces temps-ci. On peut compter sur les drones Français et US pour nous communiquer le visuel tactique du terrain avant et pendant l’action, et sur les forces de la CEDEAO pour l’appui logistique en base arrière, c’est à dire le plateau médical, le Search & Rescue, le train de ravitaillement des hommes sur le terrain et oui, la sécurisation des institutions à Bamako et dans les autres grandes villes pour éviter tout blowback terroriste indiscriminé destiné à semer la terreur parmi les populations. L’opération va bien sûr commencer avec le renseignement suivi de frappes chirurgicales destinées à dégrader les armes lourdes en provenance de Libye et saisies dans les camps désertés par l’armée Malienne (orgues de staline, canons antiaériens Zsu23, blindés), ceci par les bombardiers US et Français suivis par les Gazelles et leurs missiles HOT. Le reste de la troupe va progresser lentement par la route, prenant au fur et à mesure chaque localité et hissant le drapeau national sur tous les immeubles qui représentent l’État et qui sont aujourd’hui occupés par la racaille ou tout simplement abandonnés…

    Nous estimons qu’il nous faudra lever une armée de 50.000 à 100.000 hommes au total, une bonne partie de laquelle sera ensuite cantonnée dans une base gigantesque qui sera construite autour de l’aéroport de Tessalit sur un périmètre de 20 kilomètres sur 20 kilomètres, soient 400 kilomètres carrés, une VRAIE base avec des bermes de terre énormes surmontées de barrières Bastion, un peu comme ce qui se fait en ce moment en Afghanistan.

    Cette progression se fera sur environs 90 jours car la bataille sera âpre, surtout dans les centres de population où il faudra procéder au porte-à-porte pour déloger la racaille. Beaucoup d’hommes y laisseront la vie, mais la LIBERTÉ a un coût, elle n’a pas de prix!

    Et ensuite, il va falloir s’engager sur le long terme avec des opérations ponctuelles de chasse à l’homme derrière les terroristes qui vont certainement se fondre dans la nature une fois déboutés des grands centres de population.

    Nous estimons qu’il faudra envisager de dépenser entre 1 et 2 milliards d’euros par année pour soutenir cet effort de guerre sur une dizaine d’années et mettre à niveau les infrastructures des territoires récupérés, avec une politique aggressive de repeuplement de ce Grand Nord par des populations du Sud qui y seront encouragées par des incitations fiscales et sociales qui finiront par en convaincre beaucoup que cela en vaut la peine de déménager là où des logements de qualité sont gratuits, là où l’eau et l’électricité ne coûtent pratiquement rien du tout, et là où les aménagements agricoles sont tels qu’un nouveau pôle économique y verra le jour avec le pompage des eaux du fleuve depuis Bourem et Gao dans un IMMENSE schéma hydroélectrique de recolonisation de ces terres du Nord!

    Ne dites pas que le Mali n’en a pas les moyens svp, cela n’est pas exact, les ressources existent, et elles ne dépendent que de l’application des règles de bonne gouvernance par ceux à qui la gestion exécutive sera confiée, sous HAUTE SURVEILLANCE du monde entier.

    Nous vous communiquerons plus de détails sur ce montage financier en temps opportun…

    En attendant préparons-nous à commencer la bataille à partir du mois de février 2013, pour une restauration de l’État de Droit dans les territoires occupés au plus tard le 2 juin 2013.

    VIVE LE MALI, VIVE LA CEDEAO, VIVE LE MONDE LIBRE!

  8. Un sacré numéro que ce dr Mariko ! Je viens de découvrir que le Mali a son Blé Goudé !

  9. Rendre à Cesar ce qui est à Cesar, je dis M.Mariko a la tête sur les épaules.Ce n’est pas une interview de charlatan!!!

  10. Mariko a raté le coche et il veut se faire une virginité politique.

    Les maliens doivent prendre consscience et distinguer le mal du bien, tant que les hommes à l’instar de Mariko continueront à tirer les ficelles, nous avancerons en reculons.

    Un homme avertit en vaut deux.

  11. Oumar Mariko,tu es l’ennemi NO 1 du Mali.Tu as aidé ATT a faire un coup d’etat contre MOUSSA TRAORE.C’est toi qui a donné de l’argent aux femmes des militaires de kati pour marcher sur koulouba, je tiens l’information d’un femme de militaire de kati qui a assisté à toutes vos rencontres.C’est encore toi qui a aidé ces vauriens et indisciplinés de kati à faire un coup d’etat pour etre le PREMIER MINISTRE DE LA TRANSITION,comme cela n’a pas ete le cas; tu es contre tous ceux qui veulent nous aider.Si tu avais eu le poste de PREMIER MINISTRE personne n’allait t’entendre, espece de pourriture.CHERS MALIENS PRENEZ GARDE PARCEQU’A CHAQUE FOIS CET ENNEMI DU MALI N’A PAS CE QU’IL DESIR, IL AIDERA LES MILITAIRES( RADIES,INDISCIPLINES,VAURIENS) DE L’ARMEE ET LEURS ALLIES A FAIRE UN COUP D’ETAT.Chers maliens s’il faut tout regler par un coup d’etat, on en a pas fini.Mariko est avec la junte, avec les rebelles et meme les islamistes,en conclusion avec tous ceux qui detiennent les armes.Le reste donne à reflechir.

  12. Si l’armee est capable de faire face a la CEDEAO, alors qu’elle aille au nord… c’est tellement simple, ainsi on verra qu’on a pas besoin de la CEDEAO… Sinon ils vont venir …vous baiser ici…

  13. Arretez de rever et revenez sur terre. De quelle armee malienne parlez vous petit con vous n’avez plus d’amee? Ce qui reste n’est qu’un ramassis de trouillards. Departissez vous de cet orgueil malien qui ne se justifie point. On est plus a l’ere de Soumangourou KANTE ou de Soundiata KEITA.

  14. Mais ce fameux Marico… il a raison,ceux qui ont pris le nord du Mali n’ont rien trouvé comme armée. Tu me fais de la peine.

    • MARIKO C’EST LE PREMIER TERRORISTE DU MALI.DIEU TE VOIT .BIENTÔT TU SERAS DÉMASQUE IN CHA ALLAH. CONTINU A MENTIR ,TUER, VOLER TA FIN N’EST PAS LOIN.ATT VAUT DIX MILLE FOIS MIEUX QUE TOUTE TA FAMILLE ;PARCE QUE LUI AU MOINS AVAIT L’AMOUR DU PAYS ET IL A DIRIGE CE PAYS PENDANT 10ANS .ET TOI TA TOUTE TA LIGNE IL N’A PAS EU QUELQU’UN QUI A DIRIGE CE PAYS .CERTES ATT A FAIT DES ERREURS EN VOULANT GÉRER SEUL LE PROBLÈME DU NORD ET IL ÉTAIT TRÈS LAXISTE EN SON RÈGNE. SI NON QUOI LE REPROCHES TU ? TOI MARIKO ; ATT TA DONNE 200 000 000 FCFA POUR TA CAMPAGNE A DIOLA , TU ES PRÉSIDENT DU GROUPE PARLEMENTAIRE A L’ASSEMBLÉE AVEC TROIS DÉPUTES ;TU AS BÉNÉFICIE D’UN VÉHICULE, DU CARBURANT, ET BEAUCOUP D’AUTRES INDEMNITÉS SANS REMPLIR LES CONDITIONS POUR ÊTRE UN GROUPE PARLEMENTAIRE .MÊME DEMAIN SI ON DEMANDE AUX MALIENS DE VOTER ENTRE TOI ET ATT ;IL VA TE BATTRE DES LE PREMIER TOUR .VA DEMANDE A TES PARENT POURQUOI TU N’EST JAMAIS AVEC LES BONS GENS DEPUIS QUE EST NE MARIKO ?
      ET PUIS TU VA MOURIR COMME CA CAR TU ES NE LE JOUR OU LE SATAN A ÉTÉ BANNI DIEU LE TOUT PUISSANT . NE T’EN FAIT PAS VOUS ALLEZ TOUS TROUVES VOS COMPTE CAR LE CAMP DE KATI SERAIT BOMBARDE AVANT LA FIN DU MOIS D’OCTOBRE .

  15. Decidement Mariko a complement perdu la tete. Je prie tous les journalistes du monde de ne plus l’interviewer pour eviter aux lectures le delire d’un fou.

  16. 1. Si la CEDEAO ne se dépêche à acquérir les fonds des Nations Unies, il est évident que les barbus nous feront retourner à la préhistoire et non à l’ère du prophète. Avec toute une armée de manchots, de boiteux, de fouettés, de lapidés et d’orphelins que la société malienne devra prendre en charge ensuite.
    2. Eh oui. Un autre nom pour Satan est MNLA/AQMI/ANE SARDINE/BOKO HARAM/MUJAO. Et un autre nom pour Satan est CNDERRIERE/COPAM/SADI ou YERE WOLO TON. Ce COPAM/SADI/YERE WOLON TON me fait penser à ces Stars de la musique ou du cinéma, Charlie Hebdo, Salman Rushdi et autres Tueurs en série prêts à tout pour que l’on parle d’eux. L’exercice favori de Satan est de se présenter sous les couleurs du Bien. Ainsi en fut – il pour Kaddafi, Sadam Hussein et j’en passe. Il est dit que même Dieu ne fait pas l’unanimité. Sinon ce serait le silence des cimetières. Les oppositions, l’absence d’unanimisme sont le propre de la démocratie qui n’est d’ailleurs pas loin de l’anarchie (les Tea Parties aux USA, Le Pen en France, etc.) Conclusion: L’équipe au pouvoir n’a qu’à justifier sa nomination ou démissionner : 1) libérer le nord occupé depuis plus de 6 mois, avec la CEDEAO, avec l’appui des troupes d’autodéfense et 2) organiser des élections transparentes à partir d’un fichier biométrique. On ne lui demande que çà et rien d’autre. On arrête un bandit/terroriste ou on capitule. Qu’il s’appelle MNLA/BOKO HARAM/ANE SARDINE/MUJAO ou AQMI C’est aussi simple que cela. Après, on développe la zone en luttant contre le chômage en empêchant les jeunes désœuvrés et désespérés d’adhérer à ces organisations criminelles.

  17. …”« Si la CEDEAO s’entête, elle aura en face d’elle l’armée malienne »

    Si tel est le cas, j’entends d’avance l’éclat de rire général de la cédeao!!!! 😀 😀 😀 😀 😀 😀

  18. mariko merci ton interview a ouvert mes yeux.moi qui pensais que tu etait un vrai patriote oh que j etais a coté de la plaque encore merci de me donner les arguments de me demarqué de toi un ivrogne ou un drogué ou les deux a la fois.mariko et amadou aya qui se ressemble s assemble oh merci mon dieu j ai compris qui ils sont ces bàtarts.j attire l attention des internautes que ce batart est gardé par des batarts de soldats sans dignités mais a quel titre,,,chacun de nous doit comprendre qu il est en mission de qui,;regarder mon regard mais biensur de ce batart de sanogo

  19. Ne nous inquiétons pas! Son nom figurerait en toutes lettres aux cotés de celui de sanogo sur le rapport confidentiel des experts de l’ONU, qui dévoile une tentative de complot anti-ado en complicité avec les barbus d’Ansar dine!!!!!

    Si ces soupçons s’avèrent de plus en plus précis et de moins en moins confidentiels, je pense que ce semeur de merde professionnel va se retrouver en très mauvaise posture! Après 7 mois d’occupation et de torture, je ne connais pas UN SEUL malien qui serait prêt à tolérer que qui que ce soit ait pu être complice de l’occupant!!!!

    Cette fois, Mariko risque de le payer TRES TRES cher! Aussi cher que Sanogo

  20. Pourquoi, on tue pas ce mariko? Il n’est pas digne du Mali. Si tu avais une armée capable de faire face à la cedeao, pourquoi nos régions nord sont toujours sous occupation. Tu n’as pas le monopole de l’amour du Mali, ok. Bientôt ta mort sera viendra, on te tuera. Tu ne vaux rien. Tu es mendiant, ton pays est mendiant, ton armée aussi et tu nous parles de n’importe quoi. Tu commences à déconner, bon sens.

  21. Donc il existe une armée malienne qui peut s opposer à la CDEAO ? mais elle ne peut pas faire une guerre pour libérer le nord du Mali Mariko par cette affirmation tu montre à la face du monde entier qure tu est un idiot .Tu montre aux maliens et maliennes ce que vous chercher VOUS AVEZ UNE ARMÉE TELLEMENT FORTE POURBS S’OPPOSER AUX FORCES INTERNATIONALES ,POUR VOUS ENTRETUER ENTRE VOUS LA GUEERE DE BÉRETS MAIS CETTE ARMMEE NE PEUT PAS LIBÉRER LE NORD.DONC LE NORD N EST PAS VOTRE PRIORITÉ TOUS LES MALIENS PEUVENT MOURRIR VOUS ÊTES PRÊTS À MARCHER SUR LE CADAVRES POUR VOTRE POUVOIR
    TU ES VRAIMENT UN SALAUD ,INOMPETENT ET LAL ÉLEVÉ

  22. Ce docteur est fou…qu’il aille se faire soigner.
    Il dit vraiment n’importe quoi et sans apporter aucune preuve.

    Cet homme est dangereux.

    Fou et dangereux, pourvu qu’il atteigne jamais les sommets du pouvoir car il y a là un dictateur sanguinaire en puissance.

    il ne connait pas l’état de délabrement dans lequel se trouve notre armée.
    Une partie se trouve déployée au nord face aux terroristes.
    L’autre partie est à Bamako pour controler la population de Bamako et assurer le pouvour de la junte.

  23. Ce docteur est fou…qu’il aille se faire soigner.
    Il dit vraiment n’importe quoi et sans apporter aucune preuve.

    Cet homme est dangereux.

    Fou et dangereux, pourvu qu’il atteigne jamais les sommets du pouvoir car il y a là un dictateur sanguinaire en puissance.

  24. LE BOUCHER

    Restons derrière notre armée qui a besoin d’un réconfort moral surtout, elle restera toujours au premier plan et se faire accompagnée par nos frères de la CEDEAO avec l’accord de l’ONU car une guerre coute chère pour un pays en voie de développement
    -Donner à manger aux soldats sur le champ de bataille
    – Fournir des renseignements fiables
    – Pas de ruptures de minutions ni de carburant
    -Les moyens de déplacement adaptés aux conditions du milieu
    Acceptons Mrs du MP22 que l’on nous aide à sauver le Mali et le Monde, ça aussi , c’est une mission divine confiée au peuple Malien : le SAHARA etant un des berceaux de l’HUMANITE

  25. Mariko je vous apprécie beaucoup pour votre franc parler avec des mots soutenus messages clairs et net sachez que nous vous soutenons dans vos luttes de patriotisme.

  26. Decidement cet hoe reste égal à lui même nuancé, très critique et se prennant lui même comme le centre de la terre.Dès fois si on essaye un tout petit peu de lui comprendre, il sort aussitôt de tt calcul humain. Il est maintenant devenu le point d’encrage CNRDRE et MUJAO ❗ ❗ ❗ Dpuis qd Mariko t’es entrain de mettre armée dans le même lot que Ançar et MUJAO pour defier la CEDEAO. Mais pourquoi ton ptit cerveau de docteur n’arrive pas à voir que ds notre crise la CEDEAO n’est pas seulement les états de l’afr de l’ouest mais plutôt la communauté internationale ❗ ❗ ❗ ❗ Même les chinois et les russes qui d’ordinaires st bilateraux ont dit que de commun accord avec la CEDEAO ils apporteront leurs aides. Mariko ne fait pas de notre situation très très désolante un moyen d’être sous les feux des projecteurs 🙁 🙁 🙁

  27. Mais messieurs vous vous trompez Dr Mariko n’est pas venu sur une nomination mais c’est le peuple qui l’a mis là-bas.

    Si notre assemblée pouvait faire quelque chose on en serait pas là aujourd’hui face à cette situation de crise au Mali sinon elle était la seule institution capable de déloger ce farfelu, faux général ATT en votant une motion de censure à l’assemblée et en ce moment là c’est cet irresponsable Dioncounda qui était à la tête de cette institution.Donc cessez de dire des idioties sur Dr Mariko.

  28. Mariko a peut-être oublié qu’il a été le premier à proposer de devenir le premier ministre de Sanogo après le coup d’etat. Honte à lui!!!

  29. Il aurait mieux fait de nous épargner de ses réflexions à deux balles. Cet homme est dévoré par la haine, la jalousie et l’ignorance. Il voit le mal partout et aimerait assister à un effet de contagion dans la sous-région. Heureusement que tous les Maliens ne pensent pas comme lui, c’est vraiment une honte pour l’humanité entière. Il charge ATT qu’il accuse d’être responsable de tous les maux, même si je reconnais qu’il a une part de responsabilité, je ne suis pas sûr qu’il désirait briguer un troisième mandat. Mariko, pour justifier le coup d’Etat de son maître Sanogo, en bon lèche-botte,est obligé d’inventer des scénarios tel un réalisateur d’Hollywood. Lorsqu’on lit l’interview, on se rend compte à quel point ce monsieur symbolise l’idiotie. Il croit malgré tout à un destin présidentiel, ce serait confié sa tête aux lions que de voir un tel énergumène diriger le Mali. On sent déjà qu’il déteste quasiment tous les voisins du Mali; que c’est mal partie pour quelqu’un qui rêve d’incarner le Mali dans toute sa diversité. Il n’inspire enfin que le Mépris ce type du moyen âge.
    ,

  30. cet interview de mariko est révélateur de son état d’esprit. Je retiens que pour lui Aya est le président et en meme temps il réclame une conférence souveraine pour désigner le président de la transition§!!!!!
    Pour lui encore aya n’a jamais état chef de l’état mais la CEDEAO a voulu lui donner ce statut!!!!!!!!!!!!
    Pour lui aya est le seul président légitime alors que le même aya a depuis reconnu le Président Dioncounda!!!!!!!!!
    il dit que les députes touchent 150.000 d’indemnités et les soldats des miettes, alors a t-il deja renoncé a cette prime pour son caractère injuste et demander qu’elle soit distribuée aux militaires???????? ou a un orphelinat?????????
    Oumar Mariko est un démagogue et vraiment un appatrite. soit il rêve d’un mali qu’il n’aura jamais soit par égoïsme il est prêt a ce que ce pays subisse les plus graves crises tant que lui Mariko n’aura pas gagner son compte.
    Je retiens également qu’il est sécurisé par la junte avec des soldats maliens payés par l’état du mali et au même moment les memes soldats putchistes violent les libetés publiques en aggressants des journalistes e hommes politiques!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Oumar Mariko doit savoir une chose; ce qui est sur c’est le dernier combat de sa vie qu’il a engagé et il a une obligation de le gagner sinon c’est sa disparition définitive.
    LE TEMPS EST LE MEILLEUR JUGE ET LES MALIENS VONT SE DEBARASSER DE CE TYPE ET CELA TRES BIENTOT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • CE MONSIEUR DOIT ÊTRE TUE ET BRULER SON CORPS IL EST NÉE DANS LA HAINE ET IL VA MOURIR DANS LA HAINE .MARIKO N’AIME MÊME PAS CES PROPRES PARENT A PLUS FORTE RAISON LES PARENTS D’AUTRUI .SI ON NE PREND GARDE DE MARIKO IL VA PROVOQUE UNE GUERRE CIVIL AU MALI. MARIKO ,CHEIK M DIARRA , SANOGO, KONARE ,ETC SONT PRES A TOUT POUR ARRIVER A LEUR FAIM MÊME S’IL FAUT DIVISER LE MALI .POURVU QU’ILS GAGNENT LEUR PART . PEUX IMPORTE LA SOUFFRANCE DES POPULATION .JE DEMANDE UN S O S A LA CEDEAO , A LA FRANCE ,AUX ÉTATS UNIS , A L’ONU DE DÉTRUIRE LE CAMP DE KATI ;TUE MARIKO ;ET TRADUIRE TOUS CES GENS A LA C P I CAR CE SONT EUX QUI EMPÊCHENT TOUS EFFORTS POUR LIBÉRER LE NORD ET TORPILLENT LA TRANSITION .JE DEMANDE A TOUS LES MALIENS ET MALIENNES A UNE GRANDE MARCHE ,UN GRAND SOULÈVEMENT POPULAIRE POUR DÉLOGER LES GENS DE KATI ET ARRÊTER TOUS CES GENS BANNIS PAR LA SOCIÉTÉ .J’AI OUBLIE IL Y A MAMOUD DICKO PARMI LES PERSONNES QU’ON DOIT ARRÊTER ET JUGER POUR HAUTE TRAHISON ET COMPLICITÉ AVEC DE MALFAITEURS.

  31. Mais messieurs vous vous trompez Dr Mariko n’est pas venu sur une nomination mais c’est le peuple qui l’a mis là-bas.

    Si notre assemblée pouvait faire quelque chose on en serait pas là aujourd’hui face à cette situation de crise au Mali sinon elle était la seule institution capable de déloger ce farfelu, faux général ATT en votant une motion de censure à l’assemblée et en ce moment là c’est cet irresponsable Dioncounda qui était à la tête de cette institution.Donc cessez de dire des idioties et de raconter n’importe quoi sur Dr Mariko.

    • Une motion de censure ne peut faire partir un president de plus la procedure aurrait pris plus d un mois et ATT finaissait son mandat dans 35 jours en plus pourquoi les fanfarons de Kati.

  32. Oumar Mariko un vrai patriote.Tous les maliens t aiment. On sait pourquoi tu es detesté c est par ce que tu es juste clair et tu aime ton pays. Que Dieu te benis toi et Sanogo, soyez fort car le Mali a bésoin des homme comme vous.

  33. Mariko cesse de mentir sur Niafunké en disant qu’ils ne veulent pas de l’intervention de la CEDEAO. Si la CEDEAO débarque demain, nous serons les plus heureux. Tu as effectué une mission à Niafunké avec qui, on le sait bien, vous avez rencontré qui? on le sait bien. Aucune notabilité de Niafunké ne vous a vu. Vous êtes venus en grin pour rencontrer vos compères dans la clandestinité sans que Niafunké ne sache, qui vous a mandaté et quel était le but de votre rencontre. Vous rentrez dans une ville sans briffer les citadins en rencontrant des ennemis de la nation et vous sortez sans dire mot à la population, c’est ça ta façon de contribuer. que Dieu nous en garde. Détrompes-toi, si tu penses que cela te rapporteras des crédits au près du peuple. Ni toi, ni ta bande d’apatrides avérés n’échapperont. Wait and see. C’est à toi de demander pardon au peuple. Qui vivra verra.

  34. Je pense que Mariko doit avoir une dette envers Sanogo. C’est quand même malheureux qu’il prétende qu’il a le pouvoir en main. Quand les gens lui traitaient de satan, je disait non. Mais après avoir lu ce entretiens je n’ai pas vu les mots intégrité, uni, invisible, laïcité, j’ai conclut que dans sa soif de pouvoir Mariko pouvait être à mesure de donner il ne se reste que des petits détails sur les massacres de Haguel-HocK. Ce type est le vrai ennemi du Mali. Il insinue une coalition entre l’armée malienne, Ans-Ardine, le Mujao, et le Mnla contre la CEDEAO.
    Qu’est ce Mariko cache?
    Que conspire Mariko contre le Mali qu’il appelle Soudan?
    Vive le Mali.

  35. Je pense que ces réactions doivent montrer au Burkinabé qui ont interviewé Mariko, toutes les reactions à leur questions : Qui est Mariko ?
    Il n’a jamais aimé lui meme car il s’oppose meme à lui meme dans sa famille, au service et dans la politique pour n’être qu’ennemi de soi, de ce pays.
    Mariko ne vaut rien et personne au Mali ne le veut auf les aigris comme lui. Meme s’il touche à une maison construite, elle tombre par son aigreur.

  36. C’est vous qui donnez de l’importance a cet individue ignoble , un desespere politique , un ignorant polititique , un perturbateur ,un sans destination , un tout NEGATIF .

  37. Quelle balivernes de la part de cet ignoble soit disant “Homme ploitique”!!! Il faut tout de suite arreter de le securiser avec les moyens de l´Etat please!!! Quelle honte !! et dire que ce type ä un niveau de doctorat dans ce pays???Prrrrrrrrrrrrrrrrrrr

  38. Ce que j’ai compris dans cette interview, c’est que Mariko, le CNDRE, Ançardine, le Mujao .. travaillent ensemble car il dit si la cedeao intervient au Mali en plus de “l’armée de kati”, les arabes, les touaregues, qui ont des armes et les groupes extrémistes vont se battre contre la cedeao. Mariko je te demande de diluer un peu ton vin, le pouvoir c’est Dieu qui le donne……

  39. S’il vous plait Messieurs les journaliste arrêtés de mentir Mariko vient de Niankourazana un petit village à coté de Kolondieba dans la région de Sikasso. comment voulez qu’on vous crois si vous inventé des choses si facilement vérifiable.

  40. Ah Shitane !!
    Ceux qui peuvent pas se rendrent a la mecque Mariko est la !
    Ainsi cest lui qui a fait le coup d etat de 1991?

    Mariko tu es alle a Niafounke pas pour la paix mais pour servir d intermediaire dans l alliance Sanogo-Ansardine et Pro Gbagbo pour semer la desolation et la mort au Maliet dans la region afin d assoir votre pouvoir a Bamako.
    A ouzou bilahi mina sheitan rajiim. Mort a Mariko le lapide

    Merci

  41. Mariko quand est ce que younouss recevra ta démission c’est ce qui est d’actualité alors cette sortie est inopportune.Mariko est le magicien de l’enfer toujours un tour dans son sac….Il n’a pas honte.

  42. Le rêve est le théâtre où le rêveur (Oumar MARIKO) est à la fois celui qui découvre les problèmes, comment c’est arrivé, où ça mène, comment résoudre, avec qui, sans qui, quand, comment, pourquoi; celui qui détient ou trouve toujours LA SOLUTION, le seul qui a raison, qui connait, qui sait, qui peut enseigner aux autres. Il est à la fois le pays, les habiatnts de ce pays ou la majorité et l’opposition réunies.
    Il a toujours des idées salvatrices, celles qui font de son pays (le Mali) où on peut mourir…guéri 😆 😆 😆

  43. Le Mali est au centre de l’actualité internationale et cela par la faute du CAPITAINE sanogo, qui avide d’argent et de pouvoir a remis les 2/3 du pays aux bandits armés. Sinon comment comprendre qu’à près 6 mois du départ d’ATT, aucune action militaire n’a été entreprise pour la libération du nord mali. Pire cette coalition d’alcooliques de KATI refuse même l’arrivée de la CEDEAO pour aider le mali, que le ridicule ne tue plus.
    La junte a menti au peuple malien en disant qu’ATT n’avait pas commandé des armes et ne voulait pas faire la guerre mais aujourd’hui elle se rétracte pour dire que seules les armes commandées par ATT peuvent libérer le Nord. O vaillant peuple malien notre destin est entrain d’être bafouillé par la junte et le DICKO du HCI ? Nous devons prendre conscience et agir au plus vite.
    Un premier ministre qui ne fait que la promotion de l’ignorance et de la carence pour preuve la nomination du nullard capitaine comme président du fameux comité de reforme car bien avant le retour de Dionkounda la décision avait été prise. L’affaire du journaliste Aissat Ibrahim MAIGA , les promotions au niveau de la police …..
    Le rapport confidentiel de l’ONU confirme ce que nous savions déjà, la connexion de la junte avec les pros BAGBO pour déstabiliser la CI mais aussi le recrutement des mercenaires pour déstabiliser aussi le FASO. Oumar MARICO sert de trait d’union entre les opposants de ces deux pays et la junte d’une part et d’autre part entre les opposants de ces deux pays et les bandits armés qui sévissent au nord enfin de déstabiliser nos pays voisins qui veulent nous aider au non de la solidarité.
    La roue de l’histoire tourne et chacun aura son tour. L’exécution sommaire de plus de 20 militaires bérets rouges enfouis dans une fosse commune sera sans nul doute l’événement qui rattrapera cette clique de bandits de KATI qui en réalité font plus de maux que le MNLA et autres.

    • Bourema tu emmerdes tout le monde avec ton baratin que tu postes partout depuis plusieurs jours 👿 👿

  44. Mariko le rigolo ! il devrait changer de marque de bière ,celle qu’il boit actuellement lui fait dire des conneries !! ah bon ,il a une armée malienne prete à affronterr la CEDEAO ???? ou se cache t’elle ? ce sont les fuyards qui sont encore au Niger ,au Burkina ou meme en Algérie ???? quel clown ce type ,comment pouvez vous encore le supporter ????

  45. Mogo si ta fo ki fa yé so yé. De plus le rêve est permis, sans oublier que ceux qui défendent le faux ce sont eux qui ont laissé les enfants se faire tuer sous Moussa pour récolter les retombés aujourd’hui; qui ont vendu les positions de l’armée avec la complicité de certains soldats afin de tirer profit de la situation actuelle. Le Temps du Salut n’est plus loin.Salaam!

  46. Dr Oumar Mariko : « Si la CEDEAO s’entête, elle aura en face d’elle l’armée malienne »

    QUI AURAIT IMAGINÉ QUE LE MALI AVAIT UNE ARMÉE SECRÈTE?
    IYAD…ANSARDINE…CDEAO…UA…ONU…OTAN…VOUS ÊTES AVERTI…L’ARMEE IMAGINAIRE DU MALI VOUS ATTEND DE PIED FERME..

    PAS LES FUYARDS DE KATI…MAIS LA GRANDE ET TRÈS BRAVE ARMÉE MALIENNE BASÉE DANS LA PETITE BOITE CRANIENE DU DOCTEUR SANS DIPLÔME…

    MON CHER…MOUSSA AG RECOMMENDE QUE TES BADEAUDS AILLENT SE COUCHER SUR LA PISTE…CE SERA PLUS EFFICACE QUE L’ARMEE DONT TU RÊVES…

    ET UN AUTRE CONSEIL…CE QUE TU BOIS OU FUME…N’EST PAS BON POUR TOI… CONTENTE TOI DE L’EAU PUR ET SIMPLE ET DE L’AIR POLLUÉ DU PAYS…SINON ÇA NE VA VRAIMENT PAS CHEZ TOI…..

    ET L’INVESTITURE DE SANOGO…C’EST POUR QUAND…L’ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE DU ZAZAWAD

    OSÉ LUTTER…C’EST OSÉ RÊVER…

    LA PASSION À FAIT PERDRE LA TÊTE À CE MONSIEUR….

    TAKA OU KA EY KOUGOLO SALOOH DONI 😆 😆

    Moussa Ag, QUI PENSE QUE L’ARMEE IMAGINAIRE DANS LE PETIT CERVEAU DU DOCTEUR SANS DIPLÔME…N’IMPRESSIONNE QUE LE DOCTEUR LUI MÊME….

  47. Arretez de catalyser le pays. Et unissons nos forces pour le retour de la stabilite. Prenons les bons points ici et la pour faire UN tout pour la reconquete du nord. Vous avez des points comme d’autres meritent a aller a la poubelle. Et ceux la sont valables pour les partis politiques et la societe civile.
    Sinon s’Il faut juger tout le monde tu devrez apres etre au cachot pour tes actes en 09-91 et des actuellement pour certains de tes paroles incendieres.

  48. Ah ben…. Dis-donc!!!! Et lorsque les islamistes insistent, signent et persistent, ils ont qui en face d’eux???
    Il existe une armée malienne pour faire face à la CEDEAO, mais il n’en existe pas pour faire face aux islamistes!!! Tiens tiens tiens….

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