Dr Oumar Mariko Face à la Presse samedi dernier «La levée de l’immunité parlementaire n’empêchera pas quelqu’un d’être candidat ou élu président de la République»

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Ce propos est du secrétaire général du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), Dr. Oumar Mariko, qui a animé une conférence de presse, le samedi 29 juin 2013, au siège du parti à Djélibougou-Doumanzana.

 

Oumar Mariko
Oumar Mariko

Le chef de file du Mouvement populaire du 22 mars a orienté le débat sur le dépôt de son dossier de candidature à la présidentielle du 28 juillet 2013 et la question sur la levée de l’immunité parlementaire.

 

 

Sur le premier sujet, le Dr. Mariko a dit qu’il a déposé en bonne et due forme son dossier de candidature le jeudi 27 juin 2013 et cela grâce au parrainage de 84 conseils municipaux à travers le pays. Qu’il a tenu à saluer pour leur courage politique. «Parmi eux, il y a des candidats indépendants qui ont accepté de parrainer ma candidature, sans une demande expresse», a déclaré le secrétaire général du parti Sadi.

 

À travers le dépôt de son dossier, le Dr. Mariko a voulu mettre fin à la rumeur qui persistait et faisait croire qu’il n’a pas obtenu le parrainage. Il l’a reçu et il a payé sa caution de 10 millions de Fcfa, grâce au concours des partis amis africains et aux militants de Sadi.

 

 

Actualité oblige, sur la question de la levée de l’immunité parlementaire, le Dr Oumar Mariko a révélé que cette procédure parlementaire n’empêche pas quelqu’un d’être candidat à l’élection présidentielle ou d’être élu président de la République. «Que cela soit clair, c’est de l’intox», a indiqué le conférencier. «Moi, je ne sais pas ce qui s’est passé à Bagadadji, car il faut que ces gens parlent de moi pour qu’on puisse savoir qu’ils existent», s’est indigné le Dr Mariko. Et  de poursuivre : «A quoi a servi cette immunité lorsque j’étais arrêté par la Sécurité d’Etat pendant 24 heure? Personne à l’Assemblée nationale n’a condamné l’acte».

 

 

Pour le secrétaire général du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, «la justice malienne s’évertue à ne pas sortir de son instrumentalisation, orchestrée depuis le temps d’Alpha Oumar Konaré, en passant par  ATT et actuellement par Dioncounda Traoré qui a même instrumentalisé la communauté internationale dans leur schéma». Et d’ajouter que «lui tire sa légitimé du peuple malien».

Seyni TOURE

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