Dr Oumar Mariko face à la presse :La fureur de créer un nouvel Etat

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Animé par le sentiment d’apporter un changement radical par rapport à la manière de gérer les affaires publiques en Afrique en général et au Mali en particulier, le secrétaire général du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance  (SADI), Dr. Oumar Mariko, ne finit pas de hausser le ton. L’honorable dépité ne cesse de faire parler de lui. Tirant ainsi le bilan de la 3ème édition des journées de solidarité entre les peuples d’Amérique Latine, des Caraïbes et d’Afrique,  il vient encore  de s’insurger contre  l’impérialisme.

 

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Pour cela, le politicard révolutionnaire entend mener le combat avec d’autres forces d’ailleurs. Selon lui, en Amérique Latine, les peuples sont débout pour riposter  sur plusieurs fronts. "  A Cuba, on arrive à travailler dans le sens de la liberté et de la dignité. Malgré les difficultés, personne ne viendra leur imposer quoi que ce soit. Ils ont le pouvoir de traiter avec tous les continents ", a-t-il fait valoir.

 

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   Avant de se réjouir que le parti SADI a trouvé bon de tisser des liens de relation avec ces pays là (Amérique Latine).

 

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   Sous la  forte dose (fureur) de créer un nouvel Etat, le politicard en chef a dit haut te fort que le parti SADI va à la recherche de l’expérience. Comme l’a dit ouvertement, Mohamed Ag Akeratane,   secrétaire politique chargé de la communication, lors de son intervention au cours de la  cérémonie d’ouverture  des journées de solidarité : " cette année, notre Parti propose de soumettre au débat la question des stratégies de conquête et de gestion du pouvoir par les partis révolutionnaires et progressistes. Certains partis qui composent notre groupe : de partis révolutionnaires, de partis progressistes et de partis socialistes sont au pouvoir, d’autres ont été au pouvoir, par contre la plupart cherchent à le conquérir.

 

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   Notre devoir est d’apprendre les uns des autres. Nous devons nous inspirer des expériences, des leçons et des erreurs des uns et  des autres. Nous devons nous préparer pour répondre avec le plus de pertinence et de détermination possible aux aspirations de nos Peuples. Nous devons faire de sorte que les plus engagés, les plus révolutionnaires, ceux qui ont le plus à gagner dans un changement social profond, dans l’établissement de la véritable justice sociale prennent le Pouvoir et le gèrent dans l’intérêt de la majorité ".

 

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   Saluant l’arrivée de Hugo Chavez au pouvoir, le secrétaire général du parti SADI, a dénoncé l’attitude de certains courants d’opinions, qui, selon lui, donnent l’impression que les partis de gauche ne peuvent pas accéder au pouvoir.

 

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M.Maïga

 

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 Partenariat parti SADI-MCR libyen

Œuvrer pour soulager le peuple d’en bas

            Lors de la cérémonie de clôture de la formation des formateurs du parti SADI  sur la démocratie directe et le socialisme, jeudi 27 janvier 2011 au CRES de Badala, le secrétaire général Dr. Oumar Mariko, a souligné l’importance du thème débattu. Pour lui, il s’agit de voir à travers le concept de démocratie directe comment les citoyens puissent accéder au mieux être. En cela,  le politicard en chef pense qu’il faut construire un parti démocratique avec des militants convaincus non soumis. C’est ainsi qu’on pourra assurer la sécurité alimentaire, l’accès à la santé, à l’éducation, au travail décent.

 

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Et avoir la capacité de s’exprimer sur les problèmes du Mali sans être inquiété.  Telle est la démarche du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance.

 

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Par ailleurs,  Dr. Mariko a lancé le cri de coeur de son parti qui consiste à mettre les préoccupations du peuple d’en bas (populations misérables) au centre du combat.

 

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  Sur la même lancée, le représentant du  Mouvement des Comités Révolutionnaires (MCR) de la Libye, Mohamed Souleymane, s’est appesanti sur la nécessité d’œuvrer dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations. Tout en  leur assurant les services sociaux de base : alimentation, santé, habitat, éducation, eau potable, électricité.

 

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Le camarade révolutionnaire a par ailleurs salué la qualité des relations qui existent entre le parti SADI et le MCR. Soucieux de consolider les acquis, il a souhaité un partenariat fécond, laissant entendre que les liens d’amitié entre Maliens et Libyens  existent depuis de longue date.

 

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    A noter que cette session de formation est une activité du parti SADI. Elle était organisée en partenariat avec le Mouvement des Comités Révolutionnaires de la Libye.

 

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La session de trois regroupait  101 militants du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance provenant de toutes les régions (excepté Kidal) du Mali et du District de Bamako ainsi que des formateurs  Libyens.

L’objectif visé était de former les membres du Comité Central du parti SADI et du Bureau politique, les représentants des régions, du District de Bamako, les membres de la Direction Générale du réseau de communication Kayira comme formateurs pour la compréhension de la démocratie directe, le socialisme, la démocratie ouvrière et populaire.

            Comme résultats attendus, à la fin de la formation, les participants doivent maîtriser les concepts de la démocratie directe, du socialisme, de la démocratie ouvrière et populaire ; être capables de comprendre et de vulgariser l’exercice du pouvoir du peuple.

M.Maïga

 

Elections municipales  partielles en commune IV

Liste SADI-PIDS, une alternative pour les jeunes?

            Dans le cadre des élections municipales partielles du 6 février prochain, en commune IV du District de Bamako, les responsables des formations Solidarité Africaine pour la Démocratie et I’ Indépendance (SADI)  et Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (PIDS) ont lancé leur campagne, il y a quelques jours.

         

   Aux dires de Fadaba Kéita, tête de  la liste SADI-PIDS et El-Hassane Mariko, mandataire des deux partis, ces deux formations politiques de gauche ont la même vision  sur beaucoup de problèmes. Déjà en 2007, ils étaient en alliance à Kati, pour les élections législatives. Pour les responsables de la liste constituée de jeunes (aucun d’eux n’a 40 ans), ils ont voulu amené les jeunes qui ont accumulé des expériences auprès de Daba Diawara et Oumar Mariko, qui sont pour eux des références.

 

Toujours selon nos deux jeunots politicards, leur premier objectif sera de former et d’informer les populations, particulièrement les jeunes, sur la gestion de la commune, notamment ses avoirs et l’utilisation qui en est faite. Ils projettent de créer un cadre incitatif qui va amener les citoyens de la commune à participer à la gestion, aux prises de décisions concernant l’utilisation des ressources de la mairie (taxes de voiries, taxes de villes, la part de la mairie sur les factures d’électricité, sur les vignettes …). La création d’emplois pour les jeunes et l’insertion des veuves, la dotation des maternités en équipements, la revalorisation du service d’hygiène, la création d’un journal communal figurent en bonne place dans le futur programme  de la liste. A cela s’ajoute la construction de marchés modernes, de logements sociaux.

 

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Abordant les difficultés, Fadaba Kéita et El-Hassane Mariko ont parlé du problème des bureaux fictifs, de la faiblesse du taux de retrait des cartes d’électeurs et du peu de moyens dont ils disposent dans le cadre de la campagne.  Il convient de souligner que Fadaba Kéita est la plus jeune tête de liste dans ces joutes électorales partielles de la commune IV du District de Bamako. En outre sur la liste SADI-PIDS, on retrouve des étudiants, des ouvriers, des jeunes diplômés sans emploi qui n’ont pas payé de millions pour être là où ils sont aujourd’hui.

Massa Sidibé  

 

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