Par rapport à l’investiture de Soumaïla Cissé comme candidat du parti à la présidentielle de 2012, le président du Mouvement national des jeunes URD, Dr. Madou Diallo, nous a accordé une interview dans laquelle il soutient que Soumi a tous les atouts et compétences pour briguer la Magistrature Suprême du Mali.
Le Prétoire : Dans quel contexte placez-vous cette investiture de Soumaïla Cissé?
Dr Diallo : Nous, jeunes, la plaçons sous un double signe. En premier lieu, nous estimons qu’elle s’est déroulée dans un contexte d’union, de cohésion et de solidarité. Cela prouve bien que l ’URD est aujourd’hui unie derrière un seul homme : Soumaïla Cissé. C’est un message fort envers les Maliens pour leur dire qu’ils peuvent bien compter sur notre formation politique qui a des potentialités pour gérer ce pays et répondre à leurs attentes.
Le deuxième signe assez important est que l’URD est un parti qui place la jeunesse au cœur de ses préoccupations. C’est le seul parti aujourd’hui où vous allez trouver que sur les 3 délégués qui viennent de l’intérieur, vous avez obligatoirement 1 délégué du Mouvement des jeunes. C’est pour vous dire qu’au moins 33% des délégués sont des jeunes. On peut donc affirmer que c’est la jeunesse qui a investi le candidat de l’URD, Soumaïla Cissé.
Qu’est ce que vous attendez particulièrement de Soumi ?
Je tiens d’abord à rappeler que le Mouvement des jeunes a adressé une lettre de félicitation au président Soumaïla. Je vous assure que ce n’était pas une lettre de complaisance, car c’est un digne fils qui vient de rentrer au pays, après avoir servi loyalement l’UEMOA et fait honneur à la patrie malienne, à l’Afrique et au monde entier. Grace à lui, cette Organisation ouest-africaine est devenue une institution de renommée internationale. C’est surtout son bilan qui fait aujourd’hui qu’il a la confiance, le respect et la reconnaissance de l’ensemble des chefs d’Etat de la sous-région. Les actions qu’il a posées sont bien perceptibles par les populations des Etats membre de l’Union.
Ce que nous attendons de lui, c’est de faire mieux que ce qu’il a fait au niveau de la Commission de l’UEMOA. Nous pensons qu’il a des ressources et des compétences pour pouvoir faire du Mali un pays émergent, en trouvant des solutions aux problèmes d’éducation, de santé, de l’école, de chômage… bref aux questions de développement.
Quelles sont vos stratégies pour permettre à votre candidat de briguer la Magistrature suprême de notre pays en 2012 ?
On ne peut pas vous dévoiler toutes nos stratégies, parce que ce serait vendre la mèche à nos adversaires. Mais, ce qui est sûr, nous allons rencontrer tous les délégués jeunes des 55 Sections du pays pour les peaufiner et les mettre en place. Ensuite, nous procéderons à l’inauguration du Siège des jeunes ; inauguration à laquelle vous serez d’ailleurs invité. Mais en attendant, il faut noter que cette action est une première au niveau de la jeunesse des partis politiques au Mali. Et à partir du mois d’octobre, nous aurons une tournée à l’intérieur des 55 Sections du pays. Cela sera pour nous une occasion d’échanger non seulement avec les jeunes de l’URD, mais aussi avec d’autres jeunes du Mali pour recueillir leurs préoccupations afin de chercher à les solutionner. Car, quand on a un leader de la valeur de Soumaïla Cissé, on ne peut pas se l’approprier. Nous pensons qu’on doit travailler avec tous les jeunes, puisque c’est en étant ensemble, qu’on pourra assurer une victoire éclatante à notre candidat en 2012.
Selon vous, quelles différences y a-t-il entre Soumaïla et les autres candidats?
Je préfère parler de Soumaïla Cissé qui est notre candidat. Je sais qu’il est bien humble et modeste. Selon moi, c’est surtout sa riche carrière qui fera la différence. Après les évènements de mars 1991, tout le monde savait dans quel état se trouvaient les finances du Mali. Le travail de Soumaïla dans le Gouvernement Alpha n’a échappé à personne. Il a déjà fait des preuves. Ses expériences et compétences vont au-delà de nos frontières. C’est toute l’Afrique qui reconnaît ses talents. Il est l’homme le mieux placé pour prendre les destinées de notre pays. En plus de son sens d’écoute et de disponibilité, Soumaïla connaît très bien le Mali. Il a en outre un riche carnet d’adresses, et cela est très important. Car aujourd’hui, pour qu’un pays puisse briller sur la scène internationale, il lui faut un dirigeant qui a de bonnes relations avec les grandes puissances et les institutions financières. Je suis convaincu que Soumaïla répond à tous ces critères, et qu’il est par conséquent l’homme qu’il faut pour le Mali en 2012.
Propos recueillis par Oumar KONATE
