Depuis un certain temps, le mot « Changement » revient en boucle dans les discours des leaders et responsables politiques maliens, au sein de la société civile et dans les discussions de rues. Ce changement tant réclamé est cependant interprété à des degrés et selon des intérêts différents. Si les politiques luttent pour un changement de gouvernance, donc du régime actuel, la majorité du peuple malien veut un changement pur, simple et intégral de l’ensemble de la classe politique issue de la démocratie pluraliste. Le premier groupe justifie que le Mali n’a pas avancé d’un iota depuis 2012 ; et le second pense que les mêmes têtes ayant dirigé le pays ces vingt-sept dernières années sans le moindre résultat probant doivent s’effacer.
Dans l’hypothèse où les deux tendances ont raison et si cette aspiration de changement est réellement franche, alors les Maliens de tous les bords trouveront en Dr Hamadoun I. Touré l’HOMME qui incarne les deux thèses. Sur toute la ligne, le profil de l’ancien président de l’Union internationale des télécommunications répond au portrait robot de cette figure d’Etat dressé par les Maliens et attendu de tous.
Primo, Hamadoun Touré ne traine aucune casserole parce qu’il n’a servi dans aucune structure ou à un quelconque niveau de responsabilité au plan national où on pourrait être amené à le soupçonner de détournements de deniers publics ou de complot. Propre, il brigue le suffrage de ses compatriotes non pas sur la défensive, mais directement à l’offensive.
Secundo, Dr Touré justifie d’une longue expérience du développement qu’il entend mettre au service du pays. Son projet de société, qui sera dévoilé le moment venu, en fait foi.
Tertio, l’homme a encore la dose d’énergie nécessaire et suffisante pour honorer ses engagements.
Le seul maillon qui pouvait (éventuellement) le handicaper est désormais fourni par l’association Alliance KAYIRA 2018 qui étend ses tentacules, lentement mais sûrement, sur toute l’étendue du territoire national. Il ne reste plus aux Maliens que de faire le discernement. Le bon choix.
Sékou Tamboura