Pour redynamiser le parti et mobiliser les militants a soutenir le président de la république, SEM Ibrahim Keita, contre les attaques incessantes et déstabilisatrices, le Bureau Politique national du Rassemblement pour le Mali a initié une vaste tournée au niveau des différentes sections. C’est dans ce cadre, qu’hier dimanche 13 mars 2016, la délégation du BNP conduite par le secrétaire général du Parti le Dr Bocar Tréta s’est rendue à la section III RPM. Parmi les membres du BNP figuraient le secrétaire politique Nancoma Keita, le secrétaire à l’organisation l’Honorable Mamaou Diarrassouba, pour ne citer que ceux-ci.
Etaient également présents à cette rencontre, les deux protagonistes de la section III RPM notamment Brehima Bomboté et le Maire Semega, tous deux se réclament légitimes. L’atmosphère tendue confirmait le bicéphalisme qui sévit depuis 2014 au sein de la section IIIRPM. A cette occasion, le secrétaire général du RPM a donné rendez vous à tous les militants pour le 26 mars, date à laquelle, une grande manifeste inédite sera organisée a Bamako pour exprimer le soutien du parti à IBK.
A son arrivée au siège de la section III, la délégation du BNP a été accueillie par le secrétaire de la tendance majoritaire, Bakary Séméga. Bomoté n’y était pas encore sur place. Après les mots introductifs de Issa N’Traoré, membre du BNP, le ministre Tréta a prit la parole. Selon lui, il s’agit de venir à la base pour dire aux militants que le RPM n’accepte plus que le président continue de faire l’objet d’attaques incessantes et déstabilisatrices. « Nous sommes venus pour que le parti vit qu’il jouera sa partition pour soutenir IBK. Cette tournée a pour objet d’éclairer la lanterne des militants les actions du régime du président Ibrahim Boubacar Keita dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de la gouvernance du pays » précise Tréta.
Avant de préciser que « nous demandons pardon aux militants RPM de la commune III pour l’excès de pouvoir exercé par la commission du BNP mandatée pour superviser le renouvellement au niveau des sous sections comités. Ils n’avaient pas mandat de mettre en place un bureau de sections. Nous allons convoquer la conférence d section commune pour mettre fin aux problèmes. Notre approche n’est dirigée contre personne». Il a ensuite indiqué que « le RPM est notre famille et IBK est le chef de famille. Je suis au courant de ce qui se passe au sein du parti. Nous avons l’obligation d’aller ensemble. Il faut que les gens comprennent que nous avons eu le pouvoir dans la transparence et dans la bravoure. La gestion du pays n’est pas facile et surtout pour un pays qui renait. Pour atteindre IBK il faudra d’abord marcher sur nos cadavres. Mobilisons nous, pour stopper les attaques déstabilisatrices contre le président IBK. Trop c’est trop. »
Le secrétaire politique Nancoma Keita du parti, a mis l’accent sur les différentes prises par le régime dans la mise en œuvre de l’accord. Il a aussi parlé de gouvernance. Il a fustigé la plainte du BIPREM qu’il a qualifié de parole de fou et de mensonge. A ses dires, il n’y jamais d’accord parfait. « Un accord est toujours un compromis », souligne Nancoma. En parlant de gouvernance, le secrétaire politique du RPM a fait savoir que : « ceux qui sont levés pour déstabiliser le régime ont été démasqués. Le peuple Malien n’a donné mandat à personne pour porter plainte contre IBK. C’est l’UEMOA qui a dit que le taux de croissance du Mali a atteint 6,7% en 2015. Quand IBK venait au pouvoir, ce taux était inférieur à 1%. Les questions d’engrais frelatés et de tracteurs sont des faux problèmes. Mais on dit tout sauf que le RPM n’est pas le seul à gérer les affaires publiques de l’Etat. Pourtant, il n’y a pas eu de chasse aux sorcières. Mieux nous avons renforcé la gouvernance politique avec l’adoption du statut particulier de l’opposition. Qui dit mieux ».
Après cette intervention, la parole a été donnée aux militants. Les intervenants ont pour la plupart mis l’accent sur la nécessité de créer un climat de confiance entre les militants. Pour ce faire, il a été demandé au BPN d’être plus responsable pour anticiper les événements.
En réponse, le secrétaire général du parti, Dr Bocari Tréta a martelé que : « Nous vous donnons l’assurance que nous avons la solution de la section III. Le problème n’est pas au dessus de notre portée. Aujourd’hui, nous devons comprendre que la survie du RPM dépend de la stabilité du pouvoir d’IBK. Nous allons politiquement porter travailler pour que le parti puisse devenir la seule force à pouvoir proposer le président IBK aux élections de 2018.Si le RPM n’est fort, le pouvoir d’IBK ne sera pas fort. C’est pourquoi, nous sommes venus faire faire la revue des troupes. Nous sommes une force de propagande pour consolider les acquis du pouvoir d’IBK ».
Jean GOÏTA
