DPI ou DNI : La confusion dans les TDR !

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Ce document de 23 pages que ‘’Le Challenger’’ a pu obtenir une copie fixe l’objectif global de ce dialogue, à savoir : Établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre pays est confronté et leurs causes en vue « de proposer des solutions avec un chronogramme et un plan d’actions de mise en œuvre ».

« Le dialogue politique inclusif n’est pas un événement, c’est un processus qui va se dérouler en plusieurs phases. Il sera conduit une démarche participative et inclusive aussi bien sur le plan local et régional que sur le plan national. Le dispositif méthodologique sera renforcé dans cette perspective par des moyens technologiques et digitaux d’autant plus qu’à l’insécurité et l’hivernage s’ajoute la contrainte des distances », précise le projet de Termes de références.

Le projet de TDR aura dû dissiper les inquiétudes si ces rédacteurs n’avaient pas fait référence dans la partie justification au dialogue national.

Le texte, en sa page 6, rappelle que le dialogue national réclamé sous diverses formes comme stratégie de sortie de la crise multidimensionnelle que vit le pays depuis 2012 constitue une forte demande de la classe politique et de la société civile. « Le 16 avril 2019, dans son adresse à la nation, le président de la République a annoncé l’organisation d’un Dialogue national inclusif », peut-on lire dans le projet. Il y a visiblement là, une vraie contradiction entre la déclaration solennelle du Chef de l’Etat et ce qui se passe actuellement. Devant la nation, le président Ibrahim Boubacar Kéïta s’est engagé à organiser un Dialogue national inclusif (DNI) et non un Dialogue politique inclusif (DPI).

Ce document de 23 pages ne pipe mot quant à la suite réservée aux revendications issues de ces assises. Tout cela est  de nature à renforcer le scepticisme de certains milieux politiques et de la société civile. Sans oublier la liste des participants.

Chiaka Doumbia

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