DPG : Le PM expose les priorités du gouvernement à l’Assemblée nationale

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Abdoulaye Idrissa Maïga

Le Premier ministre était devant les élus de la nation ce lundi 12 juin, pour présenter  sa déclaration de politique générale (DPG). La politique exposée par le chef du gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maïga, englobe quatre axes majeurs,  notamment  le parachèvement accéléré de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’apaisement du climat social, le Programme présidentiel d’urgences sociales et l’adaptation de la diplomatie malienne aux ambitions du Mali.

 

Considérée à juste titre comme priorité des priorités, l’axe numéro un de la Déclaration de la politique générale du Premier ministre est consacré au retour de la paix au Mali qui exige une mobilisation effective et constante de toutes les forces vives de la nation et, en premier lieu, du gouvernement. Il s’agira donc de sécuriser les personnes et leurs biens, condition indispensable pour envisager toute perspective de développement. Selon le Premier ministre, “la mise en œuvre efficace de l’Accord pour la paix et la réconciliation constitue un pilier solide pour le retour de la paix, le renforcement de notre souveraineté nationale et le développement harmonieux de notre pays”. A en croire le chef du gouvernement, une mission de bons offices se rendra dans la région de Kidal et au centre du Mali pour “rendre effective la présence de l’Etat”.

Le second axe de la DPG porte sur la nécessité de promouvoir le dialogue social dont la finalité est d’encourager un consensus entre les travailleurs et l’administration afin de trouver des solutions aux questions économiques et sociales pour favoriser la paix et la stabilité sociale et, en même temps, améliorer la gouvernance. Dans cette perspective, deux mesures-phares sont envisagées. La première est relative à l’adaptation du Code du travail en vigueur à l’évolution du contexte socioéconomique et institutionnel destinée à apaiser les tensions sociales et à stimuler le secteur privé pour en faire le moteur de l’économie nationale. La deuxième mesure vise la création d’un Conseil national du dialogue social favorisant l’animation d’un cadre permanent de concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour prévenir d’éventuels conflits.

La réduction des inégalités sociales par rapport à l’accès aux services sociaux de base concernant des besoins indispensables comme l’eau, les soins de santé, l’énergie, les pistes rurales qui sont la trame du Programme présidentiel d’urgences sociales, constitue le troisième axe prioritaire dont l’objectif est de fournir aux populations vulnérables des services essentiels. A cet égard, le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir du quartier populaire de Kabala prévoit en 2018 de permettre à plus d’un million de personnes d’avoir de l’eau potable. Selon les prévisions du gouvernement, en 2018, le taux national d’accès à l’eau sera porté à 73% de la population urbaine et 65% en milieu rural, contre respectivement 70% et 63,3% en 2015.

Abordant la politique nationale en matière de relations internationales, le Premier ministre est revenu sur les importantes retombées de la récente visite en avril du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, en Arabie Saoudite. Il a rappelé qu’au terme de cette visite, plusieurs projets d’envergure ont été agréés par les autorités saoudiennes au nombre desquels figurent la construction d’un aéroport à Kidal, d’un quatrième pont à Bamako, d’infrastructures routières et un hôpital ultra-moderne et la mise en circulation des trains-voyageurs sur la voie ferrée entre Bamako et Kayes.

Pour la concrétisation de ce vaste programme, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un ensemble de dotations budgétaires d’un montant de 2 201, 164 milliards F CFA soit une augmentation de plus 500 milliards par rapport à l’exercice budgétaire de 2017 s’élevant à 1 682, 829 milliards F CFA.

En plus de ceux-ci, l’éducation, la santé, le transport, les collectivités territoriales, etc. occupent une place de choix dans la politique gouvernementale.

Conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la séance a été suspendue après la présentation du Premier ministre. Les députés examineront pendant 48 heures la politique du gouvernement. Les débats et le vote sont prévus pour le jeudi.

Maliki Diallo

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3 COMMENTAIRES

  1. Le Programme présidentiel d’urgences sociales en attendant nous enregistrerons des morts et des morts dans la santé; quel comportement bizarre de la part d’IBK et de son entourage? N’est-il pas temps de changer de fusil d’épaule? Pour le bonheur du Mali et des maliens, il faut faire autrement, quand on peut, il faut beaucoup réfléchir pour bien cadrer les actions qui sont sensées orienter la vie du peuple pour lequel vous êtes là. Les autorités maliennes donnent l’impression d’être inconscientes et insouciantes eu égard à la bonne marche du pays, elles doivent faire beaucoup attention en refusant de multiplier par zéro les acteurs du développement du pays. Quand un acteur sent qu’il est écoutés par le gouvernant, il fait des efforts d’être impliqué plus dans les actions de transformation du pays, sinon il est offusqué et devient violent.

    • Lorsque j’entends les tenants du pouvoir( CMP) se défendre a chaque fois qu’on leur reproche une pratique indécente en matière de gouvernance, ils répliquent toujours en se référent aux régimes passées de l’ère Alpha à ATT. Ce qu’ils ignorent ou font semblant d’occulter c’est que le locataire de Koulouba est co gestionnaire des régimes Alpha et ATT.
      Sa brillante élection par les maliens est due au fait qu’il s’est fait distingué par une certaine prise de décisions très salutaires pour le Mali en son temps et a su s’assumer en toute responsabilité tout cela a mis en exergue son patriotisme qui ne fait aucun doute et dont les maliens se souviennent encore.
      Cet homme est au pouvoir parce que les malien j’allais le peuple face à cette crise qui a faillit emporter le Mali à regardé dans le rétroviseur et n’a vu qu’un seul homme qui semble répondre à cette attente, sortir le mali du gouffre et lui redonner sa dignité et son intégralité territoriale menacée.Ce homme c’est IBK qui devait tirer les leçon des régimes passés d’Alpha et ATT , rompre avec les anciennes pratiques et fonder une nouvelle gouvernance pour un Mali NOUVEAU.
      Malheureusement la gouvernance du “Messi” jusqu’à preuve du contraire laisse à désirer. Les mêmes pratiques de délinquances financières, d’impunité, de non respect du bien public et de l’autorité de l’état qui j’adis caractérisaient les régimes précédents sont encore pire qu’avant.
      Alors question : qui de IBK ou des autres camarades du mouvement démocratiques peuvent encore donner cet espoir qu’attendent les maliens?
      Si on estime que toutes ces personnalités se réclamant du mouvement démocratiques ont tous cogérés ce pays jusqu’à l’avènement d’IBK les maliens doivent encore attendre .
      Prions pour que le bon Dieu nous envoie un “PRODIGE” Amen

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