Dos au mur…

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IBK
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita

Il y aura bientôt un an, l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta au poste de Président de la République du Mali. Son choix par la plus grande majorité des maliens, en septembre 2013, s’imposait compte tenu de la situation .Un pays qui venait à peine de subir une mutinerie pour des raisons dramatiques qui prévalaient au nord du Mali.

 

 

L’exacerbation des problèmes était au comble.   Des putschistes sans repère ; des organisations africaines et internationales trop exigeantes et la coalition de séparatistes et d’indépendantiste au nord du Mali qui menaçait l’existence   de la République du Mali. Tout cela passa comme un clin d’œil par l’intervention de l’opération Serval, l’instauration d’un président par intérim et enfin l’élection d’un président démocratiquement. Cette traversée de désert pour le Mali se verra au bénéfice d’un homme dont la détermination a fortement marqué le cœur des maliens lorsqu’il s’agit de l’intérêt du pays. Son choix avait une portée plus que nationale. Essuyer les larmes du peuple malien, mais aussi répondre aux attentes de la communauté internationale qui s’est employée sans arrière-pensée pour l’unification du Mali. La tâche était grande mais aussi rude.

 

Dès son entrée en fonction, il a promis- en jurant même- de redorer l’image du pays et combler les attentes de tous les maliens. L’optimisme était là. L’homme bénéficie de la confiance placée en lui dans les 90-2000 eu égard ses gestions et de la primature et de l’Assemblée nationale. Dans la tâche, l’homme s’est vite démontrer loin de ce que les maliens pensaient de lui. A chaque sortie, l’esprit revanchard avec des propos de division au lieu de communion. Alpha et ATT sont devenus ses ennemis jurés et à ceux-ci s’ajoute son adversaire Soumaïla Cissé qui est qualifié de tous les mauvais noms par les fidèles au Président.

Que de bruits sans actions concrètes. Et sa persistance à nuire au régime des deux prédécesseurs démocratiquement élus  le met dans une posture de mensonge. A titre d’exemple, l’avion présidentiel sous ATT dont les preuves d’existence des papiers n’ont pas tardées à être établies ; celui acheté par lui-même à un prix dont lui seul sait le montant exact. Tantôt 20 milliards, 17 milliards et récemment des investigations ont prouvé qu’un avion d’un tel âge ne peut dépasser 8 milliards. Les papiers de l’avion ? Les maliens n’ont pas connaissance de leur existence. D’ailleurs cet avion est arrivé au mauvais moment. L’urgence était de mettre les militaires dans des conditions pour faire face au problème du nord. Et également répondre à certains besoins qui se faisaient sentir au sud du pays, comme l’emploi, la cherté de la vie et autres.

 

 

Mais non, IBK pense à autre chose. La gestion clandestine sinon familière du pouvoir. Des parents sont placés à tous les postes stratégiques du pays. Départements ministériels ; Assemblée Nationale ; Présidences etc. Au point de créer une division au sein de la majorité. Aucun respect à l’égard de ses alliés et aussi des membres de son parti-RPM- parti sous les couleurs duquel il est élu président et qu’il ne reconnaissait l’apport. Il dit être élu par le peuple. Il fait ce qu’il veut en fonction de ses humeurs du moment. Des marchés de gré à gré sont passés à des centaines de nos millions ; des motards et véhicules payés à des centaines de nos millions ; des rénovations du palais facturées à des milliards ; la rénovation de son domicile aussi à des millions tout ça au compte du trésor public. Alors où est le ‘’Mali d’Abord ?’’

 

 

Humiliation au Nord du Mali

Un de ses mots de campagne était contre l’option de négociation prônée par les autorités maliennes avec les groupes armés en lesquels il trouvait tous qualificatifs de bassesse après son élection. ‘’ Ils ne sont pas mon égal’’ ; ‘’ je ne négocierai pas avec un groupe armé’’ etc. nombreux des maliens voyaient dès son élection l’option militaire enclenchée pour finir une bonne fois avec la rébellion au nord du Mali. Mais ses promesses n’étaient destinées qu’au vent. Et plus par l’inexpérience et l’imprudence de son premier ministre, Moussa Mara, le peuple malien a subi l’irréparable honte le 21 mai 2013 à Kidal. Le Mali a tout perdu, dignité et crédibilité aux yeux des pays de la sous-région, de l’Afrique mais aussi de la communauté internationale. Les rebelles sont requinqués et l’Etat malien en position de faiblesse prie l’aide des pays de la sous-région (Mauritanie et l’Algérie) pour un cessez le feu et l’ouverture de Dialogue et la communauté internationales (Opération Serval-MINUSMA) pour aider le Mali à recouvrer les parties tombées entre les mains des rebelles. Après des propos de guerriers, place à ceux de la honte et de l’humiliation.

 

 

La Communauté Internationale intransigeante

Les partenaires techniques et financiers qui ont promis de porter assistance au Mali ont vite fermé le robinet après constat de la gestion financière du Président de la République qui ne s’offre que du luxe dans un pays très pauvre et très endetté. Mauvaise gestion financière qui pousse la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International à demander des comptes aux autorités maliennes. Les enquêtes sont en cours et les rapports prévus pour le mois prochain. Les décaissements non respectés ont plongé le pays dans une crise économique très grave. Et du coup, tout est bloqué.

 

 

Le Front social agité

Au constat de ces faits notoires, s’ajoute l’agitation des Syndicats des travailleurs du Mali qui exigent l’acceptation des doléances dont les points clés sont aussi question d’argent, surtout l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Sur les 17 point adressés au Gouvernement, 12 ont eu une réponse favorable, mais les Cinq restant sont les plus importants. C’est là où il est question d’argent. Le Gouvernement dit n’avoir pas d’argent et la grève de 48 heures de l’UNTM a paralysé l’administration malienne sur l’étendue du territoire national.

 

 

C’est marrant. On n’a pas d’argent pour les travailleurs, mais on a de l’argent pour satisfaire les besoins de Ladji Bourama.

 

Que nous réserve l’avenir ?

 

Boubacar Yalkoué

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Monsieur le président pensez vous aux militaires qui croupissent au fond des cellules??? Si non , pensez y ! Allah te djanfa fe . 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯

  2. ALERTE ENLÈVEMENT NUMÉRIQUE!

    Luis Camara De FUNÈS, ministre de la connerie numérique, grand amuseur de la galerie et du blogosphère, est perdu sur la toile.

    Twitter, Facebook, Facedakar et Facebamako, lancent conjointement cet avis de recherche à l’attention de tous les “Hassidis”, les “jaloux”, les “méchants”, les “hypocrites”, les “aigris” qui n’auraient pas maigri à temps et qui auraient fait maigrir le grand amuseur public, de se joindre au mouvement “Ice Tweets Challenge” afin de retrouver ce Charlot en vadrouille.

    #Charlotmaigri
    @charlotdisparu
    Groupe FaceDakar: Numerique.connerie.com

  3. Pourtant les solutions sont simples et connues! IBK DOIT ECARTER LA FAMILLE DE LA GESTION DU POUVOIR, SE RECONCILIER AVEC SES PREDECESSEURS, ACCORDER UNE AUTONOMIE AU NORD,CALMER LE FRONT SOCIAL EN REPONDANT POSITIVEMENT A’ TOUTES LEURS DEMANDES, LIBERER LE GENERAL SANOGO ET LES AUTRES DETENUS, PROCEDER A’ UN CHANGEMENT DE GOUVERNEMENT ET ECOUTER ATTENTIVEMENT LES PAYS FRERES ET AMIS ET LES BAILLEURS DE FONDS!
    L’ATTITUDE SUICIDAIRE DOIT ETRE ABANDONNE’E!!!! QUAND LA STRATEGIE EN PLACE NE MARCHE PAS, ON LA CHANGE ET ADOPTE UNE NOUVELLE STRATEGIE!!!

  4. “Ni i djan ka nièkènè kè, i mo o kè môgô là”!

    Je nomine Mara et IBK

    Ça commence à bien faire, l’eau glacée continue son petit bonhomme de chemin sur la tête des stars dans l'”Ice Bucket Challenge” comme la misère et la grande pauvreté rongent crûment les maliens dans le “Hot Buthtub Governance”.

    À cause de la crise dite du nord, dont le pays traine comme un boulet, les maliens observent une nette stagnation voire une régression dans presque tous les domaines de la vie en société.

    Il y a comme une certaine aisance des dirigeants à se cacher derrière une satanée crise pour ne rien faire dans le pays ou justifier leur scandaleuse inaction à la tête de notre pays.

    Et ça commence à bien faire car les travailleurs se réveillent d’un long coma métabolique et réclament des comptes et des sous aux dirigeants.

    L’éducation, la santé, l’emploi, le pouvoir d’achat, les infrastructures économique et sociales, l’environnement, les réformes économiques et sociales, le bien être général, connaissent une nette régression dans le pays dirigé par IBK.

    Mais cela tranche radicalement avec le luxe clinquant et insolent qu’IBK et Mara s’arrogent le droit eux mêmes avec leurs familles et leurs proches.

    Un avion à 21 milliards (20 milliards selon Moussa Mara pour l’achat et 1 milliard pour l’entretien ou la saisie de l’avion aux États-Unis selon le journal le Sphinx) , des motos pour probablement près de 800 millions, des maisons privées rénovées aux frais du contribuables, des marchés publics de plus de 100 milliards passés de gré à gré sans aucun contrôle d’aucune structure de contrôle du pays, c’est sûr qu’il ne restera plus rien pour construire le pays ou soulager la misère des masses populaires.

    Avant que ça ne soit trop tard, je NOMINE donc IBK et MARA pour les travaux suivants À RÉALISER AVANT DÉBUT 2018:

    -Construction et équipement de 5 nouvelles universités (dont 3 dans les régions) avec bibliothèques, laboratoires et centres de recherches ultra modernes pouvant accueillir 300000 étudiants;

    -Construction et équipement de 50 nouveaux lycées (dont 40 dans les régions)

    – Construction et équipement de 500 écoles primaires et d’établissements préscolaires (dont 450 dans les régions)

    -Construction et équipement de 5 nouveaux hôpitaux ultramodernes (3 dans les régions) avec scanner, IRM, chirurgie cardiaque, réanimation chirurgicale, neurologie, urologie, orthopédie, gynécologie, et centres de recherche sur les maladies tropicales et le cancer

    -Formation de 200000 médecins généralistes et de 100000 médecins spécialistes et de 25000 professeurs en médecine.

    -Formation de 50000 maîtres de l’enseignement fondamental, 20000 professeurs de l’enseignement secondaire et 10000 autres de enseignement supérieur.

    -Formation continue de 30000 fonctionnaires, 100000 agriculteurs, 20000 éleveurs, 10000 commerçants, 1000 forgerons, 800 tisserands, 5000 pêcheurs, 20000 artisans, 10000 étalagistes, 50000 femmes rurales, 100000 femmes urbaines et 100000 jeunes déscolarisés dans des métiers de qualification.

    – Construction et équipement de 50 nouveaux centres de santé communautaires et de 25 nouveaux centres de santé de référence.

    -Construction de 5000 km de nouvelles routes goudronnées (dont une autoroute Bamako-Sikasso-Zégoua-Frontière Ivoirienne et une autoroute Ségou-Mopti), entretien et réhabilitation de 5000 km d’anciennes routes goudronnées (dont la route Bamako-Gao) et construction de 8000 km de pistes rurales.

    -Électrification et adduction d’eau potable de 300 villages et localités supplémentaires du pays.

    -Extention 50% du réseau actuel d’électricité et d’eau potable et de 200% du réseau actuel de téléphone et d’internet de Bamako et de toutes les capitales régionales et les chefs lieux de cercles de 50%

    -Aménagement de 100000 ha supplémentaires de terre irrigable dans l’office du Niger à Ségou et 100000 ha dans les autres bassins irrigables du pays.

    -Construction de 5 nouvelles zones industrielles (dont 2 dans les régions) et multiplication de la production industrielle du pays par 300%.

    -Création de 400000 emplois jeunes (privés et publics)

    -Augmentation du pouvoir d’achat de 50% des maliens

    -Construction et équipement de 5 nouveaux centres commerciaux ultra modernes

    – Aménagement et couverture de 4000 km de système d’égout et d’écoulement d’eau usées dans les grandes villes et bitumage de 2000 km de rue dans les villes

    -Reboisement et/ou protection de 50000 ha de forêts, de bosquets ou d’espaces verts

    -Protection de 100 espèces animales en voie de disparition ou menacées de l’être.

    -Renouvèlement du parc autos des transports publics urbains et interurbains et du parc de bateaux de navigation de la Comanav

    -Réfection des voies et renouvèlement des voitures et locomotives de la compagnie ferroviaire du Mali et début des travaux des chemins de fer Bamako-Office du Niger-Mopti.

    -Obtention d’un taux de croissance économique annuel du pays de 9%

    Voila, comme cela si vous arrivez à faire ça, vous aurez mérité votre avion et vos motos.

    Wa salam!

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