Voyage de KTM : Sarkozy en Afrique – Quel droit de l’homme pour l’africain en France

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Quand la loi est censée être générale, l”Africain y est marginalisé ou particularisé ; à titre illustratif, le code de la nationalité française.

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1889 : Avant cette année ci, la nationalité française s”obtenait par filiation paternelle autrement dit le fils d”une française ne pouvait pas être français si son père ne l”était pas. La loi du 26 juin 1889, conditionna la possession de la nationalité d”origine  à la filiation française en France ou à l”étranger, sans distinction de père ou de mère (article 8 du code)

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Loi du 10 août 1927 sur la nationalité : dans ses articles stipule  : sont français

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1er  : Tout enfant légitime né en France ou à l”étranger d”un père français

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2è :  tout enfant légitime né en France d”un père qui y est lui même né

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3è : tout enfant légitime né en France d”une mère française

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Ordonnance du 19 octobre 1945 portant code de la nationalité française et modifications intervenues : cette ordonnance peut être considérée comme "la loi discriminatoire de la France d”après guerre", car elle discrimine, de par son décret d”application 46-2094 du 26 septembre 1946, en rejetant les africains noirs du territoire français (titre préliminaire, dispositions générales). Elle précise qu”en parlant de territoire français, il fallait comprendre la métropole, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, ainsi, l”Afrique noire se trouvait rejetée hors du territoire français.

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Il est à signaler que le décret du 12 novembre 1939 avait modifié le régime du Code de la nationalité dans les territoires dits "Outre-mer" ou TOM dont faisait partie le  Mali de l”époque ou Soudan,  français ? Ainsi, on avait des gens auxquels était appliqué un statut civil de droit commun et d”autres, un statut civil de droit local, selon que l”on soit noir ou leucoderme.

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Loi 7342 du 09 janvier 1973 : spécifie l”attribution de la nationalité d”origine par filiation légitime du père ou de la mère dans son 1er chapitre et par le lieu de naissance dans son deuxième chapitre. Nous pouvons résumer cette compréhension en mettant l”accent sur le fait que  la nationalité française, dans son attribution d”origine et nonobstant le cas d”enfant naturel ou inconnu trouvé sur le sol français répond à deux critères : celui du sang et celui du sol :

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1) le droit du sang : un enfant est français, si son père ou sa mère sont français-

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2)  le droit du sol : un enfant est français, s”il est né sur le territoire français.

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Ainsi toute la cogitation, la spéculation des français leucodermes a consisté depuis, par des jonglages juridiques, à exclu ou à déposséder les Africains de leur droit, à les nier tout court par leurs artifices juridiques à caractère discriminatoire, xénophobe, à la limite raciste. Un exemple édifiant à titre illustratif : Un enfant né le  14 février 1955 (Saint Valentin ou fête des amoureux dans la cosmogomie française), portant la mention "République française- Liberté- Egalité- Fraternité" sur son extrait de naissance et enregistré au Registre de l”Etat civil français n”a pas de droit au regard du droit français tout simplement parce qu”il  n”est pas leucoderme ?

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Un enfant noir, blanc n”ont plus les mêmes droits. Cet enfant dont le père né français et  mort français en 1957 devrait légitimement, humainement, légalement hériter (en droit et en fait de la nationalité) de son père, donc pouvoir répudier à sa majorité et selon son désir la nationalité française. Mais pour les  lubies juridiques de certains xénophobes, racistes, leurs décrets et ordonnances au fil des années privent les enfants africains noirs de ce droit. Diantre !

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La France est-elle réellement le pays des droits de l”Homme ? Puisque l”homme commence par le foetus en passant par l”enfant, quel droit  la France a t-elle donné à cet enfant qu”elle a détesté, pourtant né un jour d”amoureux "la Saint Valentin"? A croire que le Président Sarkozy, (du même âge que cet homme sus-cité dans notre exemple) a eu de la chance. La France, par les artifices juridiques de son ministre de l”Intérieur de l”époque, a dans les années 80 mis fin aux études de notre individu de la Saint Valentin à 3 mois de sa soutenance au motif de carte de séjour.

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Les lois françaises ne sont pas des lois universelles pour l”homme, elles sont discriminatoires. Quelques individus soi disant juriste, selon leur iniquité décident de supprimer les  droits des enfants, mineurs par surcroît. Ceux-ci doivent ils parler d”humanisme ou d”humanité ? Si à la limite, ils ne vont pas légiférer pour la non reconnaissance des foetus ? Les lois xénophobes, racistes de certains prestidigitateurs juristes ont aujourd”hui transformé des personnes honnêtes, respectables, travaillant péniblement à la sueur de leurs fronts en clandestins ou délinquants ; ces lois sont  en vérité sources de délinquance.

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N”oubliions pas que ces Africains noirs sont d”essence issus de sociétés civilisées qui ne connaissaient guère de policiers ou gendarmes, car tout le monde connaissait les règles générales qui  étaient intronisées en chacun de par la méthode éducatrice sociale. Ainsi, celui qui violait une femme la nuit avait toute latitude jusqu”au lever du jour, à s”excommunier lui-même à vie sous peine de sanction sévère ; sous d”autres cieux, le violeur tue sa victime après son forfait. Toute société qui voit la police comme élément de trouble social est civilisée pour nous. Mais l”assimilation de force que nous avons subie et qui a abouti au lavage mental de générations jusqu”à l”attrait irrésistible de modèles font que nous souffrons et souffriront encore jusqu”à ce que le phénomène s”estompe.

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De Kether en passant par Tipheret pour chuter dans le Malkut, le voyage ou l”itinéraire du président Sarkozy de Paris en passant par Bamako pour Pretoria semble de bon aloi, car divin s”il est mieux exploité. De la Couronne à la Beauté et au Royaume, Dieu est dans son omniscience. C”est la montagne de Capetown à la pointe Sud de la Fondation ou du Royaume que l”homme voit le scarabée reprendre sa cause dans  le sens Sud-Nord, le Soleil. Nous africains, descendants des Israélites non des Israéliens, sommes vrais détenteurs de la tradition, nous sommes la tradition qui est l”oralité et qui se transmet comme telle ; nous sommes  moins nombreux sur cette terre et ils font de nous les survivants, assez nous survivrons, car nous sommes convaincus qu”il y aura toujours des gens que l”Eternel enverra de la Couronne ( Paris dans notre cas) pour atteindre Bamako (Beauté : carrefour de civilisations ou de cultures séculaires sinon millénaires) et la Fondation   Pretoria. Ces  trois splendeurs sont directes et pourront illuminer ce monde qui a aujourd”hui tant de problèmes. Que les lois soient générales, uniformes et impersonnelles et ce monde s”en trouverait mieux ; en France, trop de statut particuliers dûs aux ordonnances et décrets qui s”appliquent à telle ou telle catégories à tel point que les lois deviennent exceptions et les statuts particuliers ou les décrets d”applications particulières, spécifiques deviennent la règle générale.

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Nous comptons sur  le Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner le jeudi pour une compréhension de cette réalité ;  davantage sur  le Président Sarkozy à cet effet. La destruction des réseaux est un rêve pour les Africains ; mais initialement le premier voyage du président avait, à ce que l”on sache, comme itinéraire Paris, Pretoria ;  par la grâce des  sceaux encore existants, sera t-il éteindre à d”autres ?

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Si le Président Sarkozy, par souci d”équilibre et d”équité, aidait à obliger les dirigeants africains à la création d”une monnaie commune et souveraine africaine.

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Quel bonheur !

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S M DIALLO

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