Le Ministre de la Défense de la Norvège, Mme Ine Eriksen Soreide, accompagné du Ministre des affaires étrangères du même pays, Mr Borge Brende et une forte délégation, a été reçu, le 16 mars 2016, par son homologue de la Défense et des anciens combattants du Mali, Tiéman Hubert Coulibaly. Après une séance de travail entre les deux ministres, Mme Ine Eriksen a réaffirmé le soutien et l’accompagnement de la Norvège aux côtés du Mali tant sur le plan politique, militaire qu’humanitaire.
Aux termes des travaux, Mme Ine Eriksen Soreide s’est dite d’abord fière du travail qu’effectue les forces armées maliennes et celles de la Minusma malgré les difficultés qu’elles rencontrent. Ensuite, elle s’est réjouit de la rencontre qui a été fructueuse en échanges. «Nous sommes ici au Mali voir qu’elles sont les besoins du personnel Norvégien en mission au sein de la Minusma, voir comment les améliorer. Et dans le même ordre d’idée, voir comment aider les forces armées maliennes», a-t-elle dit. Par ailleurs, elle s’est émue de l’état de la coopération entre les deux pays. «Le Mali constitue pour la Norvège un des douze pays clés. C’est pourquoi, elle continuera son soutien aux autorités maliennes et au peuple malien sur le plan politique, militaire et humanitaire», rassure Mme Ine Eriksen Soreide. Lors des échanges, selon Tiéman Hubert Coulibaly le ministre de la défense et des anciens combattants, le ministre voulait avoir trois éléments clés de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Tiéman Hubert Coulibaly en a cité quatre. Selon lui, le premier axe prioritaire est un enjeu humain. Le second axe concerne le secteur social (accès à l’éducation, à la santé, etc.), le troisième axe prioritaire est les infrastructures (routes, barrages, etc.) pour satisfaire les besoins des populations. Mais, ajoute le Ministre de la défense et des anciens combattants, tout cela ne sera possible, réalisable, sans un quatrième axe fort: il s’agit de l’axe sécuritaire. C’est ainsi qu’il a demandé à son homologue Mme Ine Eriksen Soreide, d’être son avocate auprès de la Minusma ou aux Nations-Unies pour soutenir le projet G5 Sahel surtout en terme de logistique pour que la force conjointe puisse faire face de façon éminente aux situations d’urgences qui se présenteront.
Hadama B. Fofana